Ces pme méconnues qui cartonnent dans leur secteur

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la rose et le réséda
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A l'étranger, elles gagnent des marchés. En France, elles créent de l'emploi. Pourtant les ETI restent encore peu connues du grand public. Coup de projecteur sur huit de ces acteurs économiques fondamentaux.

Hors d'un cercle restreint d'experts de l'industrie et de la finance, qui connaît PGS, Axon'Cable et Oeneo ? Pas grand monde. Il est vrai que, comme les 5.000 autres entreprises de taille intermédiaires recensées dans l'Hexagone, ces sociétés - dont la taille n'excède pas 4.999 salariés et le chiffre d'affaires 1,5 milliard d'euros - opèrent dans d'austères industries (et souvent en B to B) difficiles à faire briller dans les médias.

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Parfois aussi, les familles qui les contrôlent préfèrent échapper aux radars. "Pour vivre heureux, vivons cachés" est un adage très répandu dans ce milieu qui pèse 39% de la richesse nationale. Et alors que les grands groupes internationaux, qui continuent de sabrer dans leurs effectifs en France, trustent l'attention des médias, les ETI restent à l'écart. Elles représentent pourtant 23% de l'emploi salarié du pays et sont les seules à créer des emplois nets (110.000 postes entre 2009 et 2015).

Management s'est intéressé à huit de ces joyaux industriels, champions du made in France, attachés de façon viscérale à leur région d'origine. Nous vous présentons les secrets de leur réussite.

Groupe PGS : La belle occasion des palettes
Support de transport et de stockage en bois


Jean-Louis Louvel © Martin Flaux/PGS


500 millions d'euros de chiffre d'affaires, c'est l'objectif de PGS pour 2020.
Date de création : 1993
CA prévu (2016) : 250 millions d’euros
Effectif : 1.300 salariés
Croissance prévue (2016) : +10%

"Je ne suis pas très intelligent, mais j'ai du bon sens." Plus une incroyable vista et de l'énergie à revendre ! Ces qualités ont permis à Jean-Louis Louvel de bâtir le leader national de la palette en bois. Sans un sou en poche, il se lance en 1993 avec deux amis dans les produits d'occasion. La concurrence est pléthorique, le produit banalisé. Mais ce fils d'ouvrier autodidacte a un plan qui va se révéler payant : "Mailler le territoire pour proposer un service de proximité".

Maîtriser la filière

Depuis son fief de Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime), il ouvre des sites partout en France, achète des scieries et des exploitations forestières afin de maîtriser la filière. Aujourd'hui, il vise l'international. Grâce à des acquisitions et à des créations de filiales, PGS a déjà pris pied en Belgique, en Espagne, au Maroc, aux Emirats arabes unis. Et, avec l'export, il espère doubler son chiffre d'affaires avant 2020.

>> En vidéo : Les TPE-PME grandes créatrices d'emploi ? L'analyse d'Alexandre Mirlicourtois, directeur de la conjoncture de Xerfi.

http://www.capital.fr/enquetes/dossiers/ces-pme-meconnues-qui-cartonnent-dans-leur-secteur-1201105#

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