[poéme] leve-toi et invoque allah avec humilite…

Aux nom d’Allah, l’Infiniment Miséricordieux,
le Très Miséricordieux

Lève-toi et invoque Allah avec humilité !
Le Généreux répond à celui qui l’a invoqué.


Recherche son agrément en lui obéissant ! Par sa largesse,
De combler ceux qui l’implorent, certes, Il ne cesse.


Demande son grand pardon et sa large faveur !
Ses nobles mains sont largement ouvertes aux solliciteurs.

Adore-le avec sincérité exclusivement !
Toute personne qui espère en Allah, Il lui est suffisant.


Sa vaste bonté englobe toute sa création…
Pour les créatures en dehors de Lui, nulle protection !

Puissants, faibles, riches ou démunis !
Tous ne mettent leur espoir qu’en Lui.


Souverain à qui tous les rois se soumettent ! Leur détresse,
Cherchera protection au Grand Jour auprès de Sa richesse !


C’est Lui le Premier, le Dernier, Celui que rien ne surpasse et c’est Lui,
À qui rien n'échappe bien que nos yeux ne peuvent le voir dans cette vie.


L’a soustrait aux regards des créatures, le voile de la Majesté,
Les incertitudes s’estompent et les langues ne peuvent plus parler.


Celui à qui s'adresse tout être dans le besoin. Nul ne sait vraiment comment il
est…
Sans égal ! Jamais personne ne pourra prétendre lui être identique ou lui
ressembler ?!


Les étonnantes merveilles du monde témoignent de son existence,
Si ce n’est par Sa Grâce, elles ne pourraient témoigner de Son Essence.


Les raisons se soumettent à Lui ; dès lors en l’inapparent, elles croient,
Et donnent la préférence à son amour sur l’amour de soi.


Gloire à Celui qui devant Son Visage, les visages s’humilieront !
Devant lui, visages et fronts chuteront en prosternation…


Bon gré mal gré, ils se plieront devant sa toute autorité !
C’est Lui qui soumettra et contraindra le monde tout entier !


Interroge donc les présentes fourmis à Son noble sujet !
Elles l’invoquent par adoration, car c’est Lui leur seul adoré.

Comment donc sied-il à une personne d’adorer autre que Lui ?!
Alors qu’Il est le Dieu et tout lui est assujetti !


D’une goutte de sperme, Il débuta Sa sage et noble création,
Puis en a fait un homme parfait : Révérez Celui qui l’a créé à la perfection !


Il construisit les sublimes cieux et le Trône de toute beauté, -
Ainsi que le repose-pied puis s’éleva au-dessus en toute vérité.


Il étendit la surface de la Terre tel un tapis déployé,
Qu’il stabilisa par les montagnes et l’orna d’une végétation colorée.


Les vents ne soufflent suivant leurs différents mouvements,
L’eau ne s’écoule, les navires ne voguent qu’après Son consentement.

Il est Seigneur, Miséricordieux, Compatissant et Affectueux,
Ses dons ne peuvent être dénombrés tellement ils sont nombreux !


Combien a-t-Il accordé de bienfaits ! Combien de soucis a-t-Il dissipé !
Combien d’êtres éprouvés a-t-Il entièrement et magnifiquement gracié !


Si tu es éprouvé par une triste séparation ou un grand désarroi,
Alors invoque Dieu ton Seigneur et dis : ô Allah !


Une personne pensant du bien d’Allah ne verra jamais de Sa part,
Un mal, et jamais ne sera déçu celui qui en Lui, a bon espoir.


Gloire à Lui ! Les gens lui désobéissent, mais par son infinie indulgence,
Il ne hâte point son châtiment contre le serviteur qui agit avec désobéissance.

Il se confond en excuses et Son Maître les accepte en totalité !
Par bonté, Il pardonne les fautes involontaires et délibérées…



D’après un poème de Abdarrahîm Al-Bar’î,
Décédé en 803 de l’Hégire.
 
Dernière édition:

bobye

Oumou
Salam
Pour moi ce poéme si je résume et le fait qu'ALLAH et le grand pardonneur miséricordieux et que si son serviteur lui désbéit il pardonne. Et que ces bienfaits sont indénombrables pour ceux qui sont doués d'intelligence, alors essayons au mieux et avec sincérité d'être des bons serviteur loyaux et fidèles.
 

ManuelaM

My Angel...
VIB
Salam,

Un autre poème me vient à l'esprit de l'Imam Chafi'i- qu'Allah, Soubhana wa ta'ala- lui fasse miséricorde:

"Remets-toi s'en à Dieu, Soubhana wa ta'ala, car si tu as été imprévoyant
Il te viendra avec ta subsistance par là où tu ne l'attends

Craindrais-tu la pauvreté, quand il est Le Pourvoyeur incessant
Il a certes nourrit l'oiseau et le poisson dans l'océan

Si la nourriture s'obtenait par la force uniquement
L'oisillon ne pourrait manger près du vautour un instant

Tu quittes déjà ce bas monde sans que tu en sois conscient
Si la nuit te couvre, seras-tu encore au jour montant ?

D'ailleurs, combien de bien portants sont morts sans mal apparent
Combien de malades, un moment d'éternité, survécurent pourtant,

Combien de jeunes se sont couchés puis réveillés souriants,
Et dans l'invisible, à leur insu, leur linceul se tissant

Quand bien même un homme vivrait mille et plus de deux mille ans
Un jour ou l'autre vers la tombe, il ira inéluctablement?"
 
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