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[QUOTE="Drianke, post: 8870116, member: 174325"] Le poète Umar b. Abî Rabî’a (644/711) puise aux lèvres de l’aimée « un nectar si doux ou miel et glace se mêlent » volontiers… Heureuses rencontres As-tu reconnu d’une douce haleine, Un vestige encore, à Na’f, aujourd’hui ? Le vent va et vient, et des vies enfuies Il ne reste qu’une trace à peine. La bise violente emporte à l’entour La masse et l’écho des nuages noirs. Revenu là-bas, j’ai bien cru revoir Sur ces traces d’hier un ancien amour. Devant ces lieux montaient à ma mémoire Des souvenirs qui jamais ne mourront. Au midi d’al-Khayf, ô l’apparition, Quand tu vins, ce jour, aux feux de ta gloire ! Ö bouche, ô fraîcheur qui m’offrit le charme De perles en rang, ô parfait collier ! Elle s’écria (et ses yeux noyés Laissaient ruisseler des torrents de larmes) : « Je m’adresse à vous, Pléiades ! Malheur ! Va –t’il refuser et se dérober ? Faites- lui savoir où est mon cœur, Et si de sa foi il n’a pas dévié, Qu’il me réponde : ou puis-je le revoir Sans redouter les méchants à l’affût ? Que ce soit à l’heure, ou, la nuit venue, Juste à son milieu, il fait le plus noir. » Je la vis surgir, avec deux amies, Antilopes en marche sous la dune. Elle était l’astre éclatant, pleine lune Qui vient effacer l’étoile éblouie. Je leur ai dit : « Soyez les bienvenues ! Je vous attendais et suis tout à vous. » Je pris à sa lèvre un nectar si doux Qu’un vin précieux pour un peu j’aurais cru, Où miel et glace ensemble se mêlaient, Revigorant le cœur le plus meurtri. Puis j’ôtai sa robe et je découvris Une blancheur gracile, et qui tremblait. Toute la nuit, le plaisir fut à nous, Jusqu’à la brusque attaque de l’aurore. J’ai dit : « Le veilleur a crié ! Debout ! Voyez la lueur du jour près d’éclore ! » Elle est partie, menée avec douceur, Gazelle à la voix tendre, aux tendres yeux. Moi, je venais de combler tous mes vœux : J’avais fait rencontre avec le bonheur. [/QUOTE]
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