Polémique sur le port du voile : Adrien Quatennens dénonce "une tentative d’élaborer des lois d’exception qui ne viseraient qu'une seule religion"

Drianke

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Polémique sur le port du voile : Adrien Quatennens dénonce une tentative d’élaborer des lois d’exception qui ne viseraient qu'une seule religion

Adrien Quatennens a estimé, mardi au micro d'Europe 1, que le débat sur le voile était stigmatisant pour les musulmans.
L’élu du Rassemblement national Julien Odoul a déclenché un tollé après avoir posté vendredi une vidéo de lui, exhortant en plein Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté une accompagnatrice scolaire à retirer son voile. Celle-ci participait à l’encadrement de la classe de son fils, venue assister à la séance. De quoi ramener sur le devant de la scène le débat sur le port du voile dans l’espace public. "On a une tentative d’élaborer des lois d’exception qui ne viseraient qu’une seule religion", s’est agacé mardi sur Europe 1 Adrien Quatennens, député La France insoumise du Nord.

"Je mets en cause la manière dont monsieur Odoul se pare derrière la laïcité et la République pour, en réalité ne cibler qu’une seule religion", dénonce l'élu. "Pour la société, j’espère autre chose que l’exacerbation du fait religieux dans l’espace public", explique Adrien Quatennens. Mais pour lui, cette maxime doit pouvoir être appliquée à toutes les religions. "Le voile est un symbole, comme la kippa est un symbole, comme la croix ostentatoire est un symbole", insiste Adrien Quatennens.

 

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« Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des musulmans ? »

90 personnalités, parmi lesquelles Omar Sy, Céline Sciamma ou Christine Delphy, demandent à Emmanuel Macron, dans une tribune au « Monde », de condamner l’agression d’une accompagnatrice scolaire voilée.

Tribune.
L’image a fait le tour des réseaux sociaux : celle d’une femme réconfortant dans ses bras son propre fils, en pleine assemblée plénière du conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, à Dijon, après son agression verbale par un élu d’extrême droite. Si l’image nous révolte tant, c’est parce que nous en sommes tous collectivement responsables.

Ce vendredi 11 octobre, Julien Odoul, président du groupe d’extrême droite Rassemblement national, s’en est pris violemment en public à cette dame en s’adressant à la présidente de région, la socialiste Marie-Guite Dufay. « Madame la Présidente, je vais vous demander, s’il vous plaît, au nom de nos principes laïcs, de bien vouloir demander à l’accompagnatrice qui vient d’entrer dans cette salle de bien vouloir retirer son voile islamique. Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, pas aujourd’hui. (…) C’est la République, c’est la laïcité. C’est la loi de la République, pas de signe ostentatoire. (…) C’est une provocation insupportable, la vigilance citoyenne, c’est aussi ça, madame la Présidente. » Juste avant de quitter l’assemblée comme il avait menacé de le faire, l’élu d’extrême droite a lancé : « On ne peut pas débuter la session par une minute de silence pour les victimes de la Préfecture de police et accepter ça. »


Disons-le d’emblée, comme l’a fait savoir, en pleine séance, la présidente du conseil régional : rien, ni dans le règlement ni dans la loi, ne justifiait que cette femme soit poussée vers la sortie de l’assemblée régionale. Elle avait tout à fait le droit d’y être, vêtue de son foulard. Cette scène, ces mots, ce comportement sont d’une violence et d’une haine inouïes. Mais par notre lâcheté, par nos renoncements, nous avons contribué, petit à petit, à les laisser passer, à les accepter.

Ils sont d’une violence et d’une haine inouïes pour tous ces enfants de CM2, âgés d’à peine 10 ans, venus assister à cette assemblée plénière de rentrée du conseil régional dans le cadre de l’opération Ma République et moi. Objectif de la démarche : initier les enfants à la vie publique.
Ils sont d’une violence et d’une haine inouïes pour ces instituteurs, soucieux, dans un souci de transmission du savoir, de donner à voir à leurs élèves l’illustration de l’exercice du débat démocratique. Quel fiasco…
 

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« #NotInMyName » : des députés LREM se désolidarisent d’Aurore Bergé sur le voil



La députée macroniste votera une proposition de loi déposée par le député LR Eric Ciotti pour interdire le voile aux accompagnatrices scolaires.
Par L'Obs

Publié le 16 octobre 2019 à 11h32
Le fossé se creuse au sein de la majorité. Après le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, c’est au tour d’Aurore Bergé, porte-parole de La République en Marche, de se prononcer contre le port du voile islamique pour les accompagnantes scolaires. La députée a indiqué mardi 15 octobre son intention de voter pour une proposition de loi déposée par Eric Ciotti visant à interdire à ces accompagnants le port de tenue manifestant « ostensiblement » une appartenance religieuse. Une prise de position qui a poussé certains députés LREM à se désolidariser.

Edito. La chasse au voile est rouverte
« Je serai cohérente avec des convictions que j’ai toujours eues. Si demain il y a une proposition de loi sur le sujet, je ne vais pas me dédire parce qu’elle viendrait des LR », a déclaré la députée des Yvelines sur LCP, dans l’émission « Ça vous regarde ».
 

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Ils vont avoir du boulot pour refaire tous les programmes scolaires et effacer ça des bouquins !!! Macron et castakon ils ont bien été dans des écoles pour le grand débat non? alors Brigitte surveille ton petit et dis lui de rester à sa place surtout !!!


Pour Brigitte Macron, "on ne parle pas politique, on ne parle pas religion" à l'école

Brigitte Macron faisait ce lundi une dictée dans le cadre de l'association ELA. En marge de cet événement, elle est revenue sur le débat entourant la mère de famille voilée prise à partie par un élu RN lors d'une sortie scolaire. La Première dame a estimé qu'à l'école, "on ne parle pas politique, on ne parle pas religion".
 
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