ÇA VA ÊTRE DUR DE FAIRE VOTER LES JEUNES À L’AUTOMNE!
-LE PERSONNEL ET LES DOSSIERS POLITIQUES NE LES INTÉRESSENT PAS
-LA CONSTITUTION, ELLE, LES PASSIONNE
-NI LA PALESTINE, NI LES CAUSES NATIONALES NE LES RÉVEILLENT
Ils disent ne s’identifier à aucun courant politique (96%, autant dire tous), pour la moitié d’entre eux parce qu’ils déclarent que cela ne les intéresse pas, et pourtant plus d’un tiers promet d’aller voter aux prochaines législatives (38%)…Alors pourquoi vont-ils voter, comment vont-ils décider… A moins que cette promesse ne vaille rien. Comment savoir?
Pour rappel, ces questions avaient été posées la première quinzaine du mois de janvier 2011, soit bien avant la chute du régime de Ben Ali, la naissance de ce que l’on appelle aujourd’hui le «printemps arabe», puis «le mouvement du 20 février» qui a beaucoup gagné en visibilité médiatique, ou encore le référendum pour la nouvelle Constitution où ont été enregistrées plus de 70% de taux de participation, un record.
Si l’on ré-interrogeait ces jeunes à la rentrée 2011, il n’est pas exclu d’avoir des intentions de vote différentes, vu le bouillonnement actuel; avec, entre autres, des manifestations dominicales pro et anti-Constitution… même après le raz de marée du «oui».
Pour ce qui est du sujet politique national qui cristallise le plus d’intérêt: la question du Sahara, déclarent-ils à 45%. Un taux bien rassurant pour les analystes qui ont peur d’assister à un délitement générationnel pour défendre la cause.
Le deuxième sujet de préoccupation politique nationale: «rien»… pour 41% des jeunes sondés, «Aucun sujet national ne m’intéresse le plus»… Ce qui est par contre effrayant. D’autant qu’un bon tiers des sondés renouvelle sa solidarité à la question palestinienne (35%), laquelle cause a toujours transcendé les générations au sein de la Communauté musulmane. Mais là encore, il y a plus de jeunes qui déclarent ne s’intéresser à… «rien» (43%) en politique internationale que ceux qui se disent sensibles à la cause palestinienne.
Faut-il s’émouvoir de la victoire du «rien», quand, en famille, la politique n’est pas un sujet de discussion, et ce, quand ces jeunes ont la chance de pouvoir discuter avec leurs parents (41% des sondés)? En famille, on ne parle pas politique. Les sujets de discussion sont liés à la famille (43%), la religion (41%) et un peu le travail (27%)… La politique en débat familial ? Seuls 7% des jeunes l’évoquent, ce qui est à la limite du seuil de signification (6%).
-LE PERSONNEL ET LES DOSSIERS POLITIQUES NE LES INTÉRESSENT PAS
-LA CONSTITUTION, ELLE, LES PASSIONNE
-NI LA PALESTINE, NI LES CAUSES NATIONALES NE LES RÉVEILLENT
Ils disent ne s’identifier à aucun courant politique (96%, autant dire tous), pour la moitié d’entre eux parce qu’ils déclarent que cela ne les intéresse pas, et pourtant plus d’un tiers promet d’aller voter aux prochaines législatives (38%)…Alors pourquoi vont-ils voter, comment vont-ils décider… A moins que cette promesse ne vaille rien. Comment savoir?
Pour rappel, ces questions avaient été posées la première quinzaine du mois de janvier 2011, soit bien avant la chute du régime de Ben Ali, la naissance de ce que l’on appelle aujourd’hui le «printemps arabe», puis «le mouvement du 20 février» qui a beaucoup gagné en visibilité médiatique, ou encore le référendum pour la nouvelle Constitution où ont été enregistrées plus de 70% de taux de participation, un record.
Si l’on ré-interrogeait ces jeunes à la rentrée 2011, il n’est pas exclu d’avoir des intentions de vote différentes, vu le bouillonnement actuel; avec, entre autres, des manifestations dominicales pro et anti-Constitution… même après le raz de marée du «oui».
Pour ce qui est du sujet politique national qui cristallise le plus d’intérêt: la question du Sahara, déclarent-ils à 45%. Un taux bien rassurant pour les analystes qui ont peur d’assister à un délitement générationnel pour défendre la cause.
Le deuxième sujet de préoccupation politique nationale: «rien»… pour 41% des jeunes sondés, «Aucun sujet national ne m’intéresse le plus»… Ce qui est par contre effrayant. D’autant qu’un bon tiers des sondés renouvelle sa solidarité à la question palestinienne (35%), laquelle cause a toujours transcendé les générations au sein de la Communauté musulmane. Mais là encore, il y a plus de jeunes qui déclarent ne s’intéresser à… «rien» (43%) en politique internationale que ceux qui se disent sensibles à la cause palestinienne.
Faut-il s’émouvoir de la victoire du «rien», quand, en famille, la politique n’est pas un sujet de discussion, et ce, quand ces jeunes ont la chance de pouvoir discuter avec leurs parents (41% des sondés)? En famille, on ne parle pas politique. Les sujets de discussion sont liés à la famille (43%), la religion (41%) et un peu le travail (27%)… La politique en débat familial ? Seuls 7% des jeunes l’évoquent, ce qui est à la limite du seuil de signification (6%).