Polythéisme et Monolatrie en Arabie

Salam voilà la conclusion que j'ai trouvé
interessante du travail ("Allāh, Pagan Monotheism, and Late Antiquity") de Nicolai Sinai sur la foi des arabes pre islamique:
"Tout comme les succès missionnaires de Paul présupposaient des circonscriptions païennes qui connaissaient ou, du moins, étaient ouvertes à l'idée d'un "Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre" et qui a fourni "la pluie du ciel et des saisons fécondes" (Actes 14:15-17), de sorte que la Le Coran s'adresse à un public qui avait des convictions structurellement similaires sur Allāh. Si l'on place les données épigraphiques de l'Arabie du Nord, les preuves poétiques, les opinions et pratiques religieuses des associés comme étant déductible du Coran, et enfin la théologie propre du Coran dans un la trajectoire résultante progresse vers une séquence de plus en plus substantielle et dominante pour Allāh. Néanmoins, il n'y a pas de fatalité inhérente à cette progression, notamment pas dans l'étape finale menant à la croyance des associés dans la suprématie de Allāh sur le miscel- des divinités subordonnées à la négation quranienne de tout être divin autre que Allāh. Le La religion des associés quraniques n'avait rien d'intrinsèquement instable ou incohérent qui justifierait de considérer l'émergence du Coran comme une conséquence inéluctable de Certes, en l'absence de toute notion de développement ultime redressement eschatologique de tous les torts, la poésie peut parfois dépeindre l'impact de Allāh sur la la sphère humaine comme étant impénétrable, destructrice et arbitraire, contrairement à l'insistance quranic que Allāh "ne fait pas le poids d'un grain de mal" (inna llāha lā yaẓlimu mithqāla dharra- étain, Q 4:40). Néanmoins, il n'y a pas de raison de considérer cela comme une faille fatale dans les Les notions arabes du divin qui auraient engendré la forme eschatologique du Coran du monothéisme par simple nécessité discursive. Après tout, les plaintes occasionnelles sur l'impénétrabilité de Dieu et son apparente cruauté et caprices refont surface dans les discours islamiques ultérieurs"
Ça résume bien le developpement de son livre qui se concentre sur les poesies arabes pre islamique, il y montre l'importance d'Allah pour les arabes pre islamique, en tant que Dieu suprême sans rejet des divinités secondaires, la vision paienne d'Allah est celle d'un Dieu indifférent, ni bon ni mauvais, appelé par les hommes de tribus à punir les ennemis, responsable du Destin.
L'islam amène les notions de Justice post mortem et de devoir moral envers Allah, le rejet de toute divinité secondaire. Même si la dureté du discours reste present dans le coran, le message conçoit Allah différemment des païens, en lui retirant son indifférence et en faisant le Createur Bon et Tout puissant.
 

Franc_Lazur

DIEU est amour
VIB
Salam voilà la conclusion que j'ai trouvé
interessante du travail ("Allāh, Pagan Monotheism, and Late Antiquity") de Nicolai Sinai sur la foi des arabes pre islamique:
"Tout comme les succès missionnaires de Paul présupposaient des circonscriptions païennes qui connaissaient ou, du moins, étaient ouvertes à l'idée d'un "Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre" et qui a fourni "la pluie du ciel et des saisons fécondes" (Actes 14:15-17), de sorte que la Le Coran s'adresse à un public qui avait des convictions structurellement similaires sur Allāh. Si l'on place les données épigraphiques de l'Arabie du Nord, les preuves poétiques, les opinions et pratiques religieuses des associés comme étant déductible du Coran, et enfin la théologie propre du Coran dans un la trajectoire résultante progresse vers une séquence de plus en plus substantielle et dominante pour Allāh. Néanmoins, il n'y a pas de fatalité inhérente à cette progression, notamment pas dans l'étape finale menant à la croyance des associés dans la suprématie de Allāh sur le miscel- des divinités subordonnées à la négation quranienne de tout être divin autre que Allāh. Le La religion des associés quraniques n'avait rien d'intrinsèquement instable ou incohérent qui justifierait de considérer l'émergence du Coran comme une conséquence inéluctable de Certes, en l'absence de toute notion de développement ultime redressement eschatologique de tous les torts, la poésie peut parfois dépeindre l'impact de Allāh sur la la sphère humaine comme étant impénétrable, destructrice et arbitraire, contrairement à l'insistance quranic que Allāh "ne fait pas le poids d'un grain de mal" (inna llāha lā yaẓlimu mithqāla dharra- étain, Q 4:40). Néanmoins, il n'y a pas de raison de considérer cela comme une faille fatale dans les Les notions arabes du divin qui auraient engendré la forme eschatologique du Coran du monothéisme par simple nécessité discursive. Après tout, les plaintes occasionnelles sur l'impénétrabilité de Dieu et son apparente cruauté et caprices refont surface dans les discours islamiques ultérieurs"
Ça résume bien le developpement de son livre qui se concentre sur les poesies arabes pre islamique, il y montre l'importance d'Allah pour les arabes pre islamique, en tant que Dieu suprême sans rejet des divinités secondaires, la vision paienne d'Allah est celle d'un Dieu indifférent, ni bon ni mauvais, appelé par les hommes de tribus à punir les ennemis, responsable du Destin.
L'islam amène les notions de Justice post mortem et de devoir moral envers Allah, le rejet de toute divinité secondaire. Même si la dureté du discours reste present dans le coran, le message conçoit Allah différemment des païens, en lui retirant son indifférence et en faisant le Createur Bon et Tout puissant.
 

Toddler

Bladinaute averti
Salam voilà la conclusion que j'ai trouvé
interessante du travail ("Allāh, Pagan Monotheism, and Late Antiquity") de Nicolai Sinai sur la foi des arabes pre islamique:
"Tout comme les succès missionnaires de Paul présupposaient des circonscriptions païennes qui connaissaient ou, du moins, étaient ouvertes à l'idée d'un "Dieu vivant, qui a fait le ciel et la terre" et qui a fourni "la pluie du ciel et des saisons fécondes" (Actes 14:15-17), de sorte que la Le Coran s'adresse à un public qui avait des convictions structurellement similaires sur Allāh. Si l'on place les données épigraphiques de l'Arabie du Nord, les preuves poétiques, les opinions et pratiques religieuses des associés comme étant déductible du Coran, et enfin la théologie propre du Coran dans un la trajectoire résultante progresse vers une séquence de plus en plus substantielle et dominante pour Allāh. Néanmoins, il n'y a pas de fatalité inhérente à cette progression, notamment pas dans l'étape finale menant à la croyance des associés dans la suprématie de Allāh sur le miscel- des divinités subordonnées à la négation quranienne de tout être divin autre que Allāh. Le La religion des associés quraniques n'avait rien d'intrinsèquement instable ou incohérent qui justifierait de considérer l'émergence du Coran comme une conséquence inéluctable de Certes, en l'absence de toute notion de développement ultime redressement eschatologique de tous les torts, la poésie peut parfois dépeindre l'impact de Allāh sur la la sphère humaine comme étant impénétrable, destructrice et arbitraire, contrairement à l'insistance quranic que Allāh "ne fait pas le poids d'un grain de mal" (inna llāha lā yaẓlimu mithqāla dharra- étain, Q 4:40). Néanmoins, il n'y a pas de raison de considérer cela comme une faille fatale dans les Les notions arabes du divin qui auraient engendré la forme eschatologique du Coran du monothéisme par simple nécessité discursive. Après tout, les plaintes occasionnelles sur l'impénétrabilité de Dieu et son apparente cruauté et caprices refont surface dans les discours islamiques ultérieurs"
Ça résume bien le developpement de son livre qui se concentre sur les poesies arabes pre islamique, il y montre l'importance d'Allah pour les arabes pre islamique, en tant que Dieu suprême sans rejet des divinités secondaires, la vision paienne d'Allah est celle d'un Dieu indifférent, ni bon ni mauvais, appelé par les hommes de tribus à punir les ennemis, responsable du Destin.
L'islam amène les notions de Justice post mortem et de devoir moral envers Allah, le rejet de toute divinité secondaire. Même si la dureté du discours reste present dans le coran, le message conçoit Allah différemment des païens, en lui retirant son indifférence et en faisant le Createur Bon et Tout puissant.
Il me semble que Dieu est créateur de toute chose et donc du mal. Je ne connais pas ce verset coranique.
 
Il me semble que Dieu est créateur de toute chose et donc du mal. Je ne connais pas ce verset coranique.
Nicola sinai semble avoir traduit sourate 4 verset 40, je ne connais pas l'arabe, j'ai regardé et il semble qu'il y ai d'autres traduction.
Mais tout façon il y a plusieurs verset qui affirme que le mal vient des hommes et non de Dieu
 

Toddler

Bladinaute averti
Nicola sinai semble avoir traduit sourate 4 verset 40, je ne connais pas l'arabe, j'ai regardé et il semble qu'il y ai d'autres traduction.
Mais tout façon il y a plusieurs verset qui affirme que le mal vient des hommes et non de Dieu
Oui le mal vient de l'homme mais l'existence même du mal n'est possible que si Dieu l'a créé. Sinon il y aurait un autre créateur en dehors de Dieu.
 
pourrais-tu aller droit au but, que l'on sache où tu veux en venir par rapport au texte que tu as posté ?
C'est à dire?
Les exégètes chretiens s'intéressent à ce que croyait les contemporains de Jésus pour mettre en avant ce qu'ils apportent de nouveau.
De même je pense qu'il est utile de s'intéresser aux croyances qu'il y avait en Arabie, au contexte politque de l'époque. Pour vraiment comprendre ce que vient changer l'islam
 

Franc_Lazur

DIEU est amour
VIB
Dans ce cas Dieu ne fait pas le mal mais il le permet indirectement
Le mal et la souffrance ne font pas partie du projet initial de Dieu pour l’humanité.
C’est un accident de parcours qu’il n’a pas souhaité et qui vient du mauvais usage de la liberté accordée aux hommes et aux anges.

Pourquoi avoir créé l’homme libre ?

Rien n’obligeait Dieu à créer le monde et l’homme plus particulièrement, et pourtant il l’a fait.
Cet acte est purement gratuit ; c’est un don qui rend manifeste sa bienveillance à notre égard.
Dieu aime l’homme et veut que celui-ci l’aime aussi. Cependant pour que cet amour soit partagé et sincère, il est nécessaire que l’homme soit libre de choisir de vivre en harmonie avec son Créateur ou de le rejeter.
Car si Dieu contraignait l’homme à l’aimer, sans lui en donner le choix, ce serait de la violence et non de l’amour.

Cette liberté accordée comporte néanmoins un risque. Dieu attend de l’humanité qu’elle le choisisse, mais si elle le rejette, alors qu’elle a été faite pour lui, elle ouvre la porte au mal.

Les anges aussi ont cette liberté. Certains ayant refusé d’adorer Dieu par orgueil sont devenus les démons.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Il y a des versets qui nie qui l'ai créé le mal,mais d'autres assumes un fatalisme totale même sur le mal. Il y a une tension dans le coran comme dans la bible pour les questions de destin/libre arbitre, createur du mal ou non

Pour le Nouveau Testament, et dans une moindre mesure pour l'Ancien, les problèmes de libre arbitre et de prédestination, et de grâce irrésistible, et de pécheurs condamnés d'avance, de prescience divine et de pouvoir absolu de Dieu, cela est une puissante objection à la rationalité du christianisme, mais peu d'athées militants naviguent dans ces eaux-là, car ce sont des problèmes abstraits et éloignés des gens ordinaires, et cela frappe peu l'imagination.

Alors que si on parle des crimes de certains croyants, ou de catastrophes naturelles, ou d'impostures scientifiques, ou de manipulations politiques de la part de religions, cela capte aussitôt l'attention.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Le mal et la souffrance ne font pas partie du projet initial de Dieu pour l’humanité.
C’est un accident de parcours qu’il n’a pas souhaité et qui vient du mauvais usage de la liberté accordée aux hommes et aux anges.

Pourquoi avoir créé l’homme libre ?

Rien n’obligeait Dieu à créer le monde et l’homme plus particulièrement, et pourtant il l’a fait.
Cet acte est purement gratuit ; c’est un don qui rend manifeste sa bienveillance à notre égard.
Dieu aime l’homme et veut que celui-ci l’aime aussi. Cependant pour que cet amour soit partagé et sincère, il est nécessaire que l’homme soit libre de choisir de vivre en harmonie avec son Créateur ou de le rejeter.
Car si Dieu contraignait l’homme à l’aimer, sans lui en donner le choix, ce serait de la violence et non de l’amour.

Cette liberté accordée comporte néanmoins un risque. Dieu attend de l’humanité qu’elle le choisisse, mais si elle le rejette, alors qu’elle a été faite pour lui, elle ouvre la porte au mal.

Les anges aussi ont cette liberté. Certains ayant refusé d’adorer Dieu par orgueil sont devenus les démons.

Bonjour. ;)

Cela ne règle pas tout.

Historiquement, la majorité des humains n'ont pas pu exercer leur choix : en effet, on sait que la plupart des enfants qui sont conçus avortent spontanément. Et pendant des millénaires, il y avait autour de 50 % de mortalité infantile. Et il y a aussi les personnes qui ont des incapacités mentales : comme les personnes avec le syndrome de Down, ou encore des psychotiques, en particulier avant l'existence des médicaments. Il faudrait ajouter tous les humains qui ont vécu hors de la sphère d'influence judéo-chrétienne, ou à la rigueur, monothéiste, comme ceux d'Extrême-Orient, d'Océanie ou des Amériques avant l'ère moderne.

Donc on voit que pour Dieu, la liberté ne fait pas partie des priorités.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Les anges aussi ont cette liberté. Certains ayant refusé d’adorer Dieu par orgueil sont devenus les démons.

Et ça, ça apporte quoi concrètement à nos vies? Qu'est-ce que ça change qu'il y ait des anges qui aient merdé? En quoi ça contribue à la solution de nos nombreux problèmes humains? C'est aussi important que ceux qui font du football ou des pokémons leur religion.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
Bonjour. ;)

Cela ne règle pas tout.

Historiquement, la majorité des humains n'ont pas pu exercer leur choix : en effet, on sait que la plupart des enfants qui sont conçus avortent spontanément. Et pendant des millénaires, il y avait autour de 50 % de mortalité infantile. Et il y a aussi les personnes qui ont des incapacités mentales : comme les personnes avec le syndrome de Down, ou encore des psychotiques, en particulier avant l'existence des médicaments. Il faudrait ajouter tous les humains qui ont vécu hors de la sphère d'influence judéo-chrétienne, ou à la rigueur, monothéiste, comme ceux d'Extrême-Orient, d'Océanie ou des Amériques avant l'ère moderne.

Donc on voit que pour Dieu, la liberté ne fait pas partie des priorités.
Sans compter ceux qui NE SAVENT PAS si un dieu existe, ou qui NE SAVENT PAS quel dieu existe et ce qu'il attend de nous. Car pour avoir la liberté de vivre en harmonie avec dieu ou de le rejeter", il faut déjà être conscient qu'il existe et savoir qui il est (et ce qu'il veut).🤷🏽‍♂️
 
Pour le Nouveau Testament, et dans une moindre mesure pour l'Ancien, les problèmes de libre arbitre et de prédestination, et de grâce irrésistible, et de pécheurs condamnés d'avance, de prescience divine et de pouvoir absolu de Dieu, cela est une puissante objection à la rationalité du christianisme, mais peu d'athées militants naviguent dans ces eaux-là, car ce sont des problèmes abstraits et éloignés des gens ordinaires, et cela frappe peu l'imagination.

Alors que si on parle des crimes de certains croyants, ou de catastrophes naturelles, ou d'impostures scientifiques, ou de manipulations politiques de la part de religions, cela capte aussitôt l'attention.
Le Coran, le Nouveau Testament et l'ancien doivent etre vu plus comme des livres pédagogiques.
Ces vrais paradoxes peuvent nous pousser à y réfléchir, il faut pas oublier qu'à l'époque de Jésus et de ses disciples, il y avait des vue manichéenne ou gnostique de même à l'époque du Coran. Affirmer la suprematie de Dieu avait un sens. Les notions de Destin sont extrêmement enracinés dans l'imaginaire grec et arabe paiens, alors cette notion n'est pas abandonné mais peut etre transformés pour laisser de la place à l'être humain🤷‍♂️
 
Bonjour. ;)

Cela ne règle pas tout.

Historiquement, la majorité des humains n'ont pas pu exercer leur choix : en effet, on sait que la plupart des enfants qui sont conçus avortent spontanément. Et pendant des millénaires, il y avait autour de 50 % de mortalité infantile. Et il y a aussi les personnes qui ont des incapacités mentales : comme les personnes avec le syndrome de Down, ou encore des psychotiques, en particulier avant l'existence des médicaments. Il faudrait ajouter tous les humains qui ont vécu hors de la sphère d'influence judéo-chrétienne, ou à la rigueur, monothéiste, comme ceux d'Extrême-Orient, d'Océanie ou des Amériques avant l'ère moderne.

Donc on voit que pour Dieu, la liberté ne fait pas partie des priorités.
Bonjour
Mais imagine un monde dans lequel la maladie de Down n'aurait pas existé, pour permettre une telle chose, il aurait fallut changer certaines lois naturelles et par effets boules de neige, ça nous aurait pas permis à nous tous en tant qu'individus particulier d'exister. Si toutes les maladies horribles ne pouvait pas exister, nos personnalités telles qu'on les connait n'aurait pas pu exister, Il y a ici une sorte de necessité. La question est de savoir si ça valait la peine tant de sacrifice pour nous? J'espère que oui 😅
 
Nicola sinai semble avoir traduit sourate 4 verset 40, je ne connais pas l'arabe, j'ai regardé et il semble qu'il y ai d'autres traduction.
Mais tout façon il y a plusieurs verset qui affirme que le mal vient des hommes et non de Dieu
L’une des principales questions philosophiques que les athées et les agnostiques soulèvent toujours c’est pourquoi Dieu, le Créateur toujours miséricordieux, a-t-il permis au mal d’exister dans le monde?

Ils posent des questions telles que: pourquoi, si Dieu le Tout-Puissant nous aime, a-t-il créé la maladie, la vieillesse, le cancer, microbes, poisons, scorpions, tremblements de terre, volcans, inondations, tempêtes, soleil brûlant et froid glacial?

Tout d’abord, il faut comprendre que la terre n’est pas encore le Paradis et notre temps ici-bas est ce qui est le mieux pour nous selon Allah (SWT). Donc, comme nous ne sommes pas encore parfaits, c’est ici que nous nous préparons pour entrer au Jannah et cette étape intermédiaire ne peut donc pas être elle-même parfaite, puisqu’elle consiste d’hommes – êtres imparfaits qui créent eux-mêmes la plupart des maux.

Ainsi, le Mal est une occurence nécessaire sur terre, tout comme le Bien. La première question à laquelle nous devrions docn réfléchir lorsque nous pensons à la maladie, au tremblement de terre, au volcan et à la guerre c’est lequel des deux prévaut, le mal ou le bien?.

Sur ce, on peut déjà sans longs calculs commencer par affirmer qu’au cours de la vie, la bonne santé est la règle générale tandis que la maladie est une condition exceptionnelle et temporaire.

La norme globale de la terre, soit les surfaces sur les plateaux tectoniques, est la stabilité alors que le tremblement de terre est une condition fréquente, mais peu répandue en pourcentage de la surface terrestres, ainsi que peu souvent dévastatrice.

À cet égard, une explosion de volcan est également une exception. Même sur les îles volcaniques, comme l’est une partie des Philippines, la norme reste la vie calme qu’ils vivent au quotidien, très peu souvent troublés par des explosions réellement violentes.

Les guerres sont de même des intervalles relativement courts de troubles qui affligent les nations, suivis de longues périodes de paix générale, qui reste la règle dominante. Sur ces quelques bases, on déjà commence à voir que la bonté prévaut sur le mal.

De plus, rien ne peut vraiment être jugé mauvais de tous les côtés. Au contraire, l’existence du mal implique en elle-même l’existence d’une bonté nécessaire. Il ne pourrait pas avoir de mal sans avoir du bien, autrement on ne peut penser ni en termes de l’une ni dans l’autre catégorie.

L’explosions d’un volcan par exemple, est l’ouverture qui permet la renouvellement de la croute terrestre appelé la lithosphère. Ce processus se reproduit spontanément en raison de mouvements souterrains formant la croûte terrestre, n’ayant pas du tout en tête ce que les personnes la-haut font avec leur habitations au cours de sa vie.

Il serait évident de dire qu’une bonne partie des inventions médicales et découvertes scientifiques majeures ont vu le jour en temps de guerre. Cela incluait la découverte de la pénicilline et l’invention des avions à réaction, des roquettes, etc. Nous ne cessons de dire que si nos ancêtres n’étaient pas passés à côté, nous n’aurions pas pu occuper ces postes aujourd’hui. En vérité, chaque nuage a une lueur d’espoir.

Sans maladie, nous n’apprécierions pas la santé. On dit que la bonne santé est une couronne portée par certaines personnes qui n’est vue que par ceux qui sont malades. Ainsi, sans tomber malade, nous avons du mal a apprécier la santé. Sans l’existence de la laideur, nous n’apprécierons pas la beauté et sans l’obscurité de la nuit, nous ne profiterons pas de la lumière du jour.

Par conséquent, très souvent, pour réaliser la valeur des choses nous devons être exposés à ces contraires. Le philosophe islamique Abu Hamid al-Ghazali a magnifiquement commenté ce dicton: “Les imperfections qui existent dans l’univers équivalent à sa perfection ultime, de même que l’efficacité ultime d’un arc réside dans sa surface tordue. Aucun arc ne permet de tirer parfaitement les flèches si elle a été redressée.”

Subir le mal fait la distinction entre les généreux et les avares, les courageux et les lâches. En période d’afflictions et de guerres, certaines personnes se cachaient et traînaient derrière tandis que d’autres au contraire, sortaient pour combattre fermement. Ces difficultés ne distinguent pas seulement les gens dans ce monde, mais de même dans l’au-delà. Le Mal est donc un mécanisme nécessaire que Dieu (SWT) offre aux personnes pour s’améliorer sur eux mêmes, ainsi que pour qu’ils apprécient les choses qu’ils ont.
 

godless

On est bien peu de chose.
VIB
L’une des principales questions philosophiques que les athées et les agnostiques soulèvent toujours c’est pourquoi Dieu, le Créateur toujours miséricordieux, a-t-il permis au mal d’exister dans le monde?

Ils posent des questions telles que: pourquoi, si Dieu le Tout-Puissant nous aime, a-t-il créé la maladie, la vieillesse, le cancer, microbes, poisons, scorpions, tremblements de terre, volcans, inondations, tempêtes, soleil brûlant et froid glacial?

Tout d’abord, il faut comprendre que la terre n’est pas encore le Paradis et notre temps ici-bas est ce qui est le mieux pour nous selon Allah (SWT). Donc, comme nous ne sommes pas encore parfaits, c’est ici que nous nous préparons pour entrer au Jannah et cette étape intermédiaire ne peut donc pas être elle-même parfaite, puisqu’elle consiste d’hommes – êtres imparfaits qui créent eux-mêmes la plupart des maux.

Ainsi, le Mal est une occurence nécessaire sur terre, tout comme le Bien. La première question à laquelle nous devrions docn réfléchir lorsque nous pensons à la maladie, au tremblement de terre, au volcan et à la guerre c’est lequel des deux prévaut, le mal ou le bien?.

Sur ce, on peut déjà sans longs calculs commencer par affirmer qu’au cours de la vie, la bonne santé est la règle générale tandis que la maladie est une condition exceptionnelle et temporaire.

La norme globale de la terre, soit les surfaces sur les plateaux tectoniques, est la stabilité alors que le tremblement de terre est une condition fréquente, mais peu répandue en pourcentage de la surface terrestres, ainsi que peu souvent dévastatrice.

À cet égard, une explosion de volcan est également une exception. Même sur les îles volcaniques, comme l’est une partie des Philippines, la norme reste la vie calme qu’ils vivent au quotidien, très peu souvent troublés par des explosions réellement violentes.

Les guerres sont de même des intervalles relativement courts de troubles qui affligent les nations, suivis de longues périodes de paix générale, qui reste la règle dominante. Sur ces quelques bases, on déjà commence à voir que la bonté prévaut sur le mal.

De plus, rien ne peut vraiment être jugé mauvais de tous les côtés. Au contraire, l’existence du mal implique en elle-même l’existence d’une bonté nécessaire. Il ne pourrait pas avoir de mal sans avoir du bien, autrement on ne peut penser ni en termes de l’une ni dans l’autre catégorie.

L’explosions d’un volcan par exemple, est l’ouverture qui permet la renouvellement de la croute terrestre appelé la lithosphère. Ce processus se reproduit spontanément en raison de mouvements souterrains formant la croûte terrestre, n’ayant pas du tout en tête ce que les personnes la-haut font avec leur habitations au cours de sa vie.

Il serait évident de dire qu’une bonne partie des inventions médicales et découvertes scientifiques majeures ont vu le jour en temps de guerre. Cela incluait la découverte de la pénicilline et l’invention des avions à réaction, des roquettes, etc. Nous ne cessons de dire que si nos ancêtres n’étaient pas passés à côté, nous n’aurions pas pu occuper ces postes aujourd’hui. En vérité, chaque nuage a une lueur d’espoir.

Sans maladie, nous n’apprécierions pas la santé. On dit que la bonne santé est une couronne portée par certaines personnes qui n’est vue que par ceux qui sont malades. Ainsi, sans tomber malade, nous avons du mal a apprécier la santé. Sans l’existence de la laideur, nous n’apprécierons pas la beauté et sans l’obscurité de la nuit, nous ne profiterons pas de la lumière du jour.

Par conséquent, très souvent, pour réaliser la valeur des choses nous devons être exposés à ces contraires. Le philosophe islamique Abu Hamid al-Ghazali a magnifiquement commenté ce dicton: “Les imperfections qui existent dans l’univers équivalent à sa perfection ultime, de même que l’efficacité ultime d’un arc réside dans sa surface tordue. Aucun arc ne permet de tirer parfaitement les flèches si elle a été redressée.”

Subir le mal fait la distinction entre les généreux et les avares, les courageux et les lâches. En période d’afflictions et de guerres, certaines personnes se cachaient et traînaient derrière tandis que d’autres au contraire, sortaient pour combattre fermement. Ces difficultés ne distinguent pas seulement les gens dans ce monde, mais de même dans l’au-delà. Le Mal est donc un mécanisme nécessaire que Dieu (SWT) offre aux personnes pour s’améliorer sur eux mêmes, ainsi que pour qu’ils apprécient les choses qu’ils ont.
Pour aller plus loin, on pourrait même se demander en quoi un bébé en difficulté, qui souffre et meurt, a eu le temps de s'améliorer...🤷🏽‍♂️
 
@Cammix je voudrais rajouté maintenant les sourates et quelques hadhs inchallah si tu a lue mon com :)

Les biens et les enfants constituent une épreuve infligée par Allah à Ses serviteurs pour faire connaître celui qui reste reconnaissant et celui que biens et enfants détourne d’Allah : - Et sachez que vos biens et vos enfants ne sont qu' une épreuve et qu' auprès d' Allah il y a une énorme récompense. (Coran, 8 : 28).

<< Est- ce que les gens pensent qu' on les laissera dire: "Nous croyons!" sans les éprouver? - Certes, Nous avons éprouvé ceux qui ont vécu avant eux; (Ainsi) Allah connaît ceux qui disent la vérité et ceux qui mentent. (Coran, 29 : 2-3).>>

Allah n' est point tel qu' Il laisse les croyants dans l' état où vous êtes jusqu'à ce qu' Il distingue le mauvais du bon. Et Allah n' est point tel qu' Il vous dévoile l' Inconnaissable.. (Coran, 3 : 179)

- Très certainement, Nous vous éprouverons par un peu de peur, de faim et de diminution de biens, de personnes et de fruits. Et fais la bonne annonce aux endurants, - qui disent, quand un malheur les atteint: "Certes nous sommes à Allah, et c' est à Lui que nous retournerons. (Coran, 2 : 104-105).

Comptez- vous entrer au Paradis sans qu' Allah ne distingue parmi vous ceux qui luttent et qui sont endurants? (Coran, 3 : 142).

- Et sachez que vos biens et vos enfants ne sont qu' une épreuve et qu' auprès d' Allah il y a une énorme récompense. (Coran, 8 : 28).

Nous vous éprouverons par le mal et par le bien (à titre) de tentation. Et c' est à Nous que vous serez ramenés. (Coran, 22 : 35).


Les épreuves sont à la mesure de la solidité de la foi. Aussi les prophètes subissent-ils les plus dures épreuves et les suivent en cela les meilleurs de chaque génération. C’est pourquoi le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) disait : Ma souffrance est comparable à celle dont souffriraient deux d’entre vous (cité par al-Boukhari, 5648).


Allah, le Transcendant inflige diverses épreuves à Ses serviteurs. Tantôt Il les plonge dans les malheurs et les troubles pour les éprouver de manière à faire connaître qui est croyant et qui est impie ; qui est obéissant et qui ne l ’est pas ; qui est reconnaissant et qui est ingrat. Tantôt Allah inflige des malheurs à Ses serviteurs quand ils Lui désobéissent ; Il les corrige ainsi afin qu’ils retournent vers Lui. C’est dans ce sens qu’Il dit : Tout malheur qui vous atteint est dû à ce que vos mains ont acquis. Et Il pardonne beaucoup. (Coran, 42 : 30) et dit : Nous les avons certes saisis du châtiment, mais ils ne se sont pas soumis à leur Seigneur; de même qu' ils ne (Le) supplient point, (Coran, 23 : 76).


Allah comble Ses serviteurs par Sa clémence. S’Il inflige des épreuves répétées à la Umma c’est pour que celle-ci retourne auprès de Lui et abandonne ce qu’Allah a interdit afin de bénéficier de Son pardon. A ce propos, le Transcendant dit : Ne voient- ils pas que chaque année on les éprouve une ou deux fois? Malgré cela, ils ne se repentent, ni ne se souviennent. (Coran, 9 : 126).

Une des manifestations de la miséricorde réside dans l’anticipation du châtiment opposé aux actes de désobéissance dans ce monde, dans l’espoir de purifier les âmes et de les ramener à Allah avant la mort : Nous leur ferons certainement goûter au châtiment ici-bas, avant le grand châtiment afin qu' ils retournent (vers le chemin droit)! (Coran, 32 : 21). Tantôt Allah inflige des épreuves à Ses serviteurs afin d’élever leurs grades et d’expier leurs mauvais actes. C’est pourquoi le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) dit : Toute peine ou atteinte ou souci ou tristesse ou préjudice ou trouble subis par le croyant – même l’épine qui le pique – constitue un moyen par lequel Allah efface ses péchés (rapporté dans les Deux Sahih et place chez al-Boukhari sous le n° 5641).
 
@magicnanou
Salam merci beaucoup pour ton partage, je suis d'accord qu'un peu de mal est nécessaire pour notre liberté et qu'il peut nous permettre de mûrir et de comprendre la valeur de la vie et faire evoluer notre rapport à Dieu. Mais on est obligés d'admettre que certains Maux semblent absurde et déraisonnable, il y a pas de solution évidente à un tel problème à pars l'espoir d'une compensation par Dieu et se dire que se mal était nécessaire pour qu'on puisse être qui on est
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Bonjour
Mais imagine un monde dans lequel la maladie de Down n'aurait pas existé, pour permettre une telle chose, il aurait fallut changer certaines lois naturelles et par effets boules de neige, ça nous aurait pas permis à nous tous en tant qu'individus particulier d'exister. Si toutes les maladies horribles ne pouvait pas exister, nos personnalités telles qu'on les connait n'aurait pas pu exister, Il y a ici une sorte de necessité. La question est de savoir si ça valait la peine tant de sacrifice pour nous? J'espère que oui 😅

Effectivement c'est une des théories qui sont avancées par certains croyants. Les stoïciens croyaient déjà que dans le monde, tout était lié étroitement par la causalité et d'ailleurs c'était des philosophes assez superstitieux par moments. Et on a parlé de la théorie du chaos et de l'effet papillon, qu'on peut facilement romancer.

Je sais pas à quel point c'est pris au sérieux par les scientifiques. Par exemple dans l'évolution des espèces et même dans la conception d'un nouvel être humain, il y a une part considérable de hasard, bien qu'il y ait aussi des contraintes physiques, chimiques, mécaniques, etc.

Mais comme tu le dis à la fin, est-ce que ça en valait la peine? Étant donné toutes les vies sacrifiées, comme les enfants morts, ou les personnes avec des incapacités mentales ou piégées dans leur milieu étouffant, cela veut-il dire que Dieu accepte de sacrifier au moins la moitié des vies humaines pour que l'autre moitié, voire moins, ait une existence signifiante? Ne dit-on pas pourtant que Dieu nous aime tous également? La croyance en la réincarnation réglerait peut-être une partie du problème, mais ça en créerait d'autres.
 
@magicnanou
Salam merci beaucoup pour ton partage, je suis d'accord qu'un peu de mal est nécessaire pour notre liberté et qu'il peut nous permettre de mûrir et de comprendre la valeur de la vie et faire evoluer notre rapport à Dieu.
je t'en prie avec plaisir

Mais on est obligés d'admettre que certains Maux semblent absurde et déraisonnable,
ce qui semble absurde c'est le mal qui vient des hommes les épreuves d'allah swt n'ont rien d'absurde
il y a pas de solution évidente à un tel problème à pars l'espoir d'une compensation par Dieu et se dire que se mal était nécessaire pour qu'on puisse être qui on est
la solution je pense est qu'on se rappelle de cette phrase << Inna lillah wa inna ilayhi raaji'uun >>

cette vie ici sur terre nous ne sommes que de passage ,un passage de mis à l'épreuve ...
 
Effectivement c'est une des théories qui sont avancées par certains croyants. Les stoïciens croyaient déjà que dans le monde, tout était lié étroitement par la causalité et d'ailleurs c'était des philosophes assez superstitieux par moments. Et on a parlé de la théorie du chaos et de l'effet papillon, qu'on peut facilement romancer.

Je sais pas à quel point c'est pris au sérieux par les scientifiques. Par exemple dans l'évolution des espèces et même dans la conception d'un nouvel être humain, il y a une part considérable de hasard, bien qu'il y ait aussi des contraintes physiques, chimiques, mécaniques, etc.

Mais comme tu le dis à la fin, est-ce que ça en valait la peine? Étant donné toutes les vies sacrifiées, comme les enfants morts, ou les personnes avec des incapacités mentales ou piégées dans leur milieu étouffant, cela veut-il dire que Dieu accepte de sacrifier au moins la moitié des vies humaines pour que l'autre moitié, voire moins, ait une existence signifiante? Ne dit-on pas pourtant que Dieu nous aime tous également? La croyance en la réincarnation réglerait peut-être une partie du problème, mais ça en créerait d'autres.
Je pense que cette idées d'effet papillons tiens la route, si Dieu avait fait un miracle pour supprimer toutes les maladies les plus horribles ou certaines malformation, alors ça aurait tellement changer le monde que nous aurions pas exister en tant que personne particulière. C'est délicat, on peut imaginer une infinité de réalité parallèle avec d'autres individu qui aurait pus exister à notre place. On peut défendre dans une sorte de théodicée que Dieu donne naissance à toutes les réalités qui ont vale la peine.
Imaginons une mère qui aurait la certitude que son fils mourrat à 20 ans avant même sa conception, la naissance de son fils ne vaut elle pas quand même la peine?
De même une réalité immense comme la notre avec des enormes malheurs mais aussi des vies merites-t-elle pas d'exister ?
Donc c'est une question si difficile :/
 

Franc_Lazur

DIEU est amour
VIB
Bonjour. ;)

Cela ne règle pas tout.

Historiquement, la majorité des humains n'ont pas pu exercer leur choix : en effet, on sait que la plupart des enfants qui sont conçus avortent spontanément. Et pendant des millénaires, il y avait autour de 50 % de mortalité infantile. Et il y a aussi les personnes qui ont des incapacités mentales : comme les personnes avec le syndrome de Down, ou encore des psychotiques, en particulier avant l'existence des médicaments. Il faudrait ajouter tous les humains qui ont vécu hors de la sphère d'influence judéo-chrétienne, ou à la rigueur, monothéiste, comme ceux d'Extrême-Orient, d'Océanie ou des Amériques avant l'ère moderne.

Donc on voit que pour Dieu, la liberté ne fait pas partie des priorités.
Si, mon cher Ebion, car chacun sera jugé selon ses capacités personnelles, ou physiques ou mentales ou géographiques.
 
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