Salam Aleykoum,
Le sexe est omniprésent dans nos sociétés. Certes ce constat semble se constituer en tant que tautologie pour la plupart d'entre-nous, cependant sa mention se trouve impérative à une ère où l'on devient si prompt à dénoncer les violences sexistes qui s'abattent sur certaines composantes de la population.
En effet, nulle ineptie dans l'évocation de la corrélation existant entre ces violences et la pornographisation toujours plus poussée de notre société et à laquelle nous sommes tous acteurs.
Qu'il s'agisse de vendre un yaourt, du dentifrice, une voiture ou autres, plus aucun domaine ne fait l'économie de cette tendance à tout sexualiser afin de parler aux instincts bestiaux qui sommeillent en chacun d'entre-nous.
Que n'entendons-nous pas nos collègues (quelque soit leur sexe par-ailleurs), discourir vulgairement sur les personnes de sexe opposés qui s'offrent à leur vue et dont seule leur enveloppe charnelle semble être digne d'un quelconque intérêt.
En conséquence, le culte de l'apparence, caractéristique de la société moderne, se trouve renforcé et nous aliène toujours plus au quotidien dans la contrainte de la construction d'une hexis corporelle qui se devra d'être conforme aux normes symboliques de beauté telles que définies par de grands créateurs de mode ou autres.
Ainsi, nous n'existons plus que pour et par le regard des autres. La forme devient constitutive de notre être et l'intérêt et le jugement qui seront portés à notre égard seront essentiellement tributaires du hiatus qu'il y aura entre les attentes de la société en terme d'hexis corporelle idéale et ce que nous serons capables de produire.
Comment, dès lors, s'étonner des conséquences/dérives de tels schémas, qui se traduisent par une relation à l'autre de plus en plus fondée, si ce n'est exclusivement, sur le physique, avec les dérives que cela comporte.
Hélas, l'éternel irresponsable (le peuple) se retrouve, une fois n'est pas coutume, dans l'incapacité de constater qu'il se situe, en réalité, au fondement, des vices qui viennent perturber son quotidien et au lieu d'agir de sorte à construire une nouvelle éthique qui régira une tout autre société, celui-ci préfère venir s'offusquer d'effets dont il chérit les causes.
Le sexe est omniprésent dans nos sociétés. Certes ce constat semble se constituer en tant que tautologie pour la plupart d'entre-nous, cependant sa mention se trouve impérative à une ère où l'on devient si prompt à dénoncer les violences sexistes qui s'abattent sur certaines composantes de la population.
En effet, nulle ineptie dans l'évocation de la corrélation existant entre ces violences et la pornographisation toujours plus poussée de notre société et à laquelle nous sommes tous acteurs.
Qu'il s'agisse de vendre un yaourt, du dentifrice, une voiture ou autres, plus aucun domaine ne fait l'économie de cette tendance à tout sexualiser afin de parler aux instincts bestiaux qui sommeillent en chacun d'entre-nous.
Que n'entendons-nous pas nos collègues (quelque soit leur sexe par-ailleurs), discourir vulgairement sur les personnes de sexe opposés qui s'offrent à leur vue et dont seule leur enveloppe charnelle semble être digne d'un quelconque intérêt.
En conséquence, le culte de l'apparence, caractéristique de la société moderne, se trouve renforcé et nous aliène toujours plus au quotidien dans la contrainte de la construction d'une hexis corporelle qui se devra d'être conforme aux normes symboliques de beauté telles que définies par de grands créateurs de mode ou autres.
Ainsi, nous n'existons plus que pour et par le regard des autres. La forme devient constitutive de notre être et l'intérêt et le jugement qui seront portés à notre égard seront essentiellement tributaires du hiatus qu'il y aura entre les attentes de la société en terme d'hexis corporelle idéale et ce que nous serons capables de produire.
Comment, dès lors, s'étonner des conséquences/dérives de tels schémas, qui se traduisent par une relation à l'autre de plus en plus fondée, si ce n'est exclusivement, sur le physique, avec les dérives que cela comporte.
Hélas, l'éternel irresponsable (le peuple) se retrouve, une fois n'est pas coutume, dans l'incapacité de constater qu'il se situe, en réalité, au fondement, des vices qui viennent perturber son quotidien et au lieu d'agir de sorte à construire une nouvelle éthique qui régira une tout autre société, celui-ci préfère venir s'offusquer d'effets dont il chérit les causes.