La pornographisation de la société

Salam Aleykoum,

Le sexe est omniprésent dans nos sociétés. Certes ce constat semble se constituer en tant que tautologie pour la plupart d'entre-nous, cependant sa mention se trouve impérative à une ère où l'on devient si prompt à dénoncer les violences sexistes qui s'abattent sur certaines composantes de la population.
En effet, nulle ineptie dans l'évocation de la corrélation existant entre ces violences et la pornographisation toujours plus poussée de notre société et à laquelle nous sommes tous acteurs.

Qu'il s'agisse de vendre un yaourt, du dentifrice, une voiture ou autres, plus aucun domaine ne fait l'économie de cette tendance à tout sexualiser afin de parler aux instincts bestiaux qui sommeillent en chacun d'entre-nous.
Que n'entendons-nous pas nos collègues (quelque soit leur sexe par-ailleurs), discourir vulgairement sur les personnes de sexe opposés qui s'offrent à leur vue et dont seule leur enveloppe charnelle semble être digne d'un quelconque intérêt.


En conséquence, le culte de l'apparence, caractéristique de la société moderne, se trouve renforcé et nous aliène toujours plus au quotidien dans la contrainte de la construction d'une hexis corporelle qui se devra d'être conforme aux normes symboliques de beauté telles que définies par de grands créateurs de mode ou autres.
Ainsi, nous n'existons plus que pour et par le regard des autres. La forme devient constitutive de notre être et l'intérêt et le jugement qui seront portés à notre égard seront essentiellement tributaires du hiatus qu'il y aura entre les attentes de la société en terme d'hexis corporelle idéale et ce que nous serons capables de produire.

Comment, dès lors, s'étonner des conséquences/dérives de tels schémas, qui se traduisent par une relation à l'autre de plus en plus fondée, si ce n'est exclusivement, sur le physique, avec les dérives que cela comporte.

Hélas, l'éternel irresponsable (le peuple) se retrouve, une fois n'est pas coutume, dans l'incapacité de constater qu'il se situe, en réalité, au fondement, des vices qui viennent perturber son quotidien et au lieu d'agir de sorte à construire une nouvelle éthique qui régira une tout autre société, celui-ci préfère venir s'offusquer d'effets dont il chérit les causes.

 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
Le sexe a toujours été là, ce n'est pas une découverte récente, bien au contraire, la seule différence c'est la stigmatisation du sexe qu'il existe de nos jours et la publicité qu'il est fait sur n'importe qui à travers le monde, on sait qui couche avec qui à l'autre bout du monde.
 
Le porno est une "industrie" criminelle :



Aux États-Unis, l'industrie du cinéma porno n'est pas infiltrée par la mafia, ni même en "odeur de mafia". Le porno-business est, dès l'origine, une pure et simple création de la mafia italo-américaine, sa chose, sa "gagneuse" comme on dit dans le milieu.
Dans les années 60, la vague hippie peace and love, l'amour libre, font exploser la consommation des drogues et de pornographie.
Sur-le-champ (autre preuve de son redoutable opportunisme) la mafia saute sur l'occasion. Elle fait du porno l'équivalent de l'alcool clandestin à l'époque de la prohibition : une énorme source d'argent liquide, associée à une gigantesque lessiveuse à argent sale.
Ainsi, quel est le premier film culte du porno américain ? Deep Throat. Tourné en 1972 (et en dix-sept jours) en Floride, Deep Throat a coûté 26 000 dollars à réaliser. Il rapporte à ses producteurs mafieux 600 millions de dollars.
La vedette de Deep Throat est Linda Lovelace, qui devient vite la première superstar du showbiz porno, dans une ambiance très "libération de la femme". Jolie libération : loin d'être consentante, Lovelace est la victime d'un proxénète brutal (son propre mari) qui, après l'avoir droguée et prostituée, la place devant les caméras sous la menace d'une arme à feu et la frappe sans la moindre hésitation, sans lui verser un dollar pour ses "prestations". Afin de réussir les ********** du film sans s'étouffer, elle a dû subir un entraînement pour apprendre à avaler entièrement un pénis. Pendant les mois qui ont suivi, de nombreuses femmes ont été hospitalisées aux États-Unis, victimes de viols de la 'gorge' du fait que leurs petits amis ont tenté de leur faire réitérer à la maison l'exploit de Lovelace, dans un état second et sous la menace.
Toute l'affaire figure dès 1980 dans Ordeal, livre où Linda Lovelace raconte entre autre que Deep Throat a été produit par Gerard Damiano, fondateur de DFP (Damiano Film Productions) qui vend peu après, un pistolet sur la tempe, ses droits sur Deep Throat à Anthony Peraino (soldat de la famille Colombo) et son fils Louis Peraino (associé de la famille Colombo). Contrôlée désormais par les Peraino, DFP réalisera les deux autres films de la trilogie porno culte des années 70 : Behind the green door et The devil in Miss Jones, films qui rapporterons également des profits gigantesques.
A l'époque, un reporter interviewe Gerard Damiano sur son éviction de sa propre société. Damiano a répondu : « Je ne peux rien dire... je risque ma vie ». Il a raison d'être prudent : entre 1975 et 1980, les guerres mafieuses pour le contrôle du porno (revues, films, sex-shops, salons de massage) ont fait 25 morts dans l'état de New York, sans compter les incendies criminels et autres attentats à la bombe.
Selon l'agent du FBI William P. Kelly « fondé sur vingt-trois ans d'enquêtes et d'études sur la pornographie, il est pratiquement impossible d'être dans le commerce de la pornographie sans traiter d'une façon ou d'une autre avec le crime organisé. »
En 1986, Daryl Gates, à l'époque chef de la police de Los Angeles, a déclaré : « le crime organisé a infiltré l'industrie du porno à L.A. en 1969, en raison des profits importants réalisés. Dès 1975, la mafia contrôlait 80% de cette industrie, aujourd'hui (1986) leur contrôle doit être de 85% à 90%. »
Au point que dès les années 80, les grandes familles de la côte Est des États-Unis ont un proconsul chargé de surveiller le porno business.
Par ailleurs, dès 1965, toutes les familles mafieuses d'Amérique du Nord investissent au même moment toute l'industrie du porno (hétéro, homosexuel, pédophile, zoophile, etc.).
"Joey the Hitman", un tueur de la mafia, à déclaré dans son livre, "The Life and Crimes of a Mafia Hitman" : « Le crime organisé a massivement investi dans le porno, dès le début des années 50 : importation ou impression de revues et de livres porno, jeux de cartes et objets érotiques (vibromasseurs, etc.), production et commercialisation de films et de spectacles,... On a investi dans les bars topless, les sex-shops, les salons de massage, les peep-shows*...
En 1980, une grande enquête du FBI, qui durera 3 ans, appelé MIPORN, démontre le contrôle mafieux sur toute l'industrie du vice (porno, salons de massage, sex-shops, etc.) MIPORN sollicitera au total 400 agents dans 13 métropoles et permet d'arrêter des mafiosi des familles Gambino (New York) et DeCalvacante (New Jersey).
Un succès momentané, car au début de la décennie 90, la mafia contrôle toujours le porno américain, mais différemment. Désormais, le commerce de détail (vidéos, revues, etc.) est exercé par des commerçants "honnêtes".
Sur l'ordre de John Gotti, la mafia se replie sur la duplication et la distribution des films. Une affaire lucrative : en 1992, la police locale estime qu'à New York le marché de détail du porno est d'environ 160 millions de dollars par an.
 
Le sexe a toujours été là, ce n'est pas une découverte récente, bien au contraire, la seule différence c'est la stigmatisation du sexe qu'il existe de nos jours et la publicité qu'il est fait sur n'importe qui à travers le monde, on sait qui couche avec qui à l'autre bout du monde.
Le sexe a effectivement toujours été présent mais sûrement pas à ces doses là, sûrement pas en se caractérisant par une telle omniprésence dans tous les domaines de notre vie et avec une importance autant prononcée.

Nous sommes devenus obnubilés par celui-ci. Il revient incessamment dans nos discussions (ce qui peut se traduire par une simple remarque à l'égard d'une personne de sexe opposé que notre regard aura croisée). Les gens tombent dans l'adultère et la fornication avec une telle facilité, ils copulent comme des animaux, n'importe comment, avec n'importe qui, à n'importe quel moment sans plus qu'aucun cadre légitime ne vienne régir ces relations, simplement en s'étant croisé en soirée ou autres et parce qu'ils se seront plu physiquement.

Comment dés lors s'étonner des dérives de certains alors que tout invite au sexe, à la drague, à la séduction (ce que l'on recherche également à travers l'hexis corporelle que l'on adopte), les tabous tombent les uns après les autres, le sexe envahit notre quotidien à un point tel qu'il est impossible d'allumer la télé sans y voir des contenus à connotation sexuelle, impossible de regarder une publicité sans qu'il en soit de même, impossible de regarder un film sans une scène de sexe, impossible d'avoir une conversation avec quelqu'un sans qu'il ne fasse une blague avec une référence sexuelle, impossible d'être avec des gens sans que ceux-ci ne se fassent des remarques salaces lorsqu'une personne de l'autre sexe plutôt séduisante ne croise ce groupe etc.....

C'est notamment l'une des raisons qui me rend totalement insensible à cette campagne de dénonciation partisane (car ne visant que les violences d'un sexe) du fait que les auteurs de celle-ci sont également auteurs et acteurs du système qui favorise l'expansion de ces dérives. Ceux-ci n'ont donc absolument aucune légitimité pour s'offusquer des métastases du cancer qu'ils entretiennent.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Bonjour @DKKRR ,

Le monde moderne est fondé sur la toute-puissance des marchés, et les marchés sont alimentés, tels des trous noirs voraces, par la consommation. Et cela suppose de constamment susciter des désirs pour de nouveaux plaisirs, du confort et du statut social. Or, on a vite compris que l’instinct sexuel pouvait très facilement être asservi à ces impératifs économiques : les forces du marché ont donc puissamment participé à la banalisation de la sexualité et la dissolution de la morale répressive, en tout cas du côté des mecs. Quant aux jeunes filles, ce modèle fondé sur les désirs leur enjoint de soigner constamment leur apparence et de négliger leur intérieur, leur esprit critique ou les activités sans rapport avec la consommation et les désirs...
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
Le sexe a toujours été là, ce n'est pas une découverte récente, bien au contraire, la seule différence c'est la stigmatisation du sexe qu'il existe de nos jours et la publicité qu'il est fait sur n'importe qui à travers le monde, on sait qui couche avec qui à l'autre bout du monde.

dans les années 50 , la pub était basée beaucoup sur les bébés
"bébé cadum" etc...

de nos jours, même les régimes sont expliqués et vendus pour les mecs
les crèmes ou rasoirs
quand à tout ce qui concerne les femmes, la pub va de + en + loin

de quoi donner des complexes aux citoyennes ordinaires

mam
 

etre2en1

intersex people are cool
VIB
dans les années 50 , la pub était basée beaucoup sur les bébés
"bébé cadum" etc...

de nos jours, même les régimes sont expliqués et vendus pour les mecs
les crèmes ou rasoirs
quand à tout ce qui concerne les femmes, la pub va de + en + loin

de quoi donner des complexes aux citoyennes ordinaires

mam
Dans les pubs des années 50s, le femmes des pubs étaient toutes des femmes au foyer, avec une flopée d'enfants, fringuées en ménagères, et light en neurones, de vrais robots pour les hommes.
Elles étaient là pour formater les cerveaux des filles et en faire des bobonnes, c'était tout sauf féministe.
 

Ebion

Ça a l'air que je suis l'esclave da partida
VIB
Dans les pubs des années 50s, le femmes des pubs étaient toutes des femmes au foyer, avec une flopée d'enfants, fringuées en ménagères, et light en neurones, de vrais robots pour les hommes.
Elles étaient là pour formater les cerveaux des filles et en faire des bobonnes, c'était tout sauf féministe.

Une régression par rapport aux femmes dans la propagande de guerre!
 

nordia

🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦🇲🇫🇲🇦
Le sexe a effectivement toujours été présent mais sûrement pas à ces doses là, sûrement pas en se caractérisant par une telle omniprésence dans tous les domaines de notre vie et avec une importance autant prononcée.

heu ça t en sait rien, les anciennes civilisation pratiquaient sans restriction et sans tabou grâce au découvertes archéologie d'anciennes peintures on a plus au moins une idée de leur pratique libertine:D pendant des siècles les société au condamner la sexualité de sale de tabou il faut pas s"étonner qu'après la libération des mœurs de voir apparaître des films pub club pornographique c'est juste le retour des choses
 
il faut pas s"étonner qu'après la libération des mœurs de voir apparaître des films pub club pornographique c'est juste le retour des choses
Heu, c'est surtout, qu'avant, il n'y avait ni photographie, ni cinéma, ni internet, ni d'imprimerie industrielle...

C'est un truc que nos petits censeurs réacs préfèrent éluder, en se la jouant "c'était mieux avant".
 
Salam Aleykoum,

Le sexe est omniprésent dans nos sociétés. Certes ce constat semble se constituer en tant que tautologie pour la plupart d'entre-nous, cependant sa mention se trouve impérative à une ère où l'on devient si prompt à dénoncer les violences sexistes qui s'abattent sur certaines composantes de la population.
En effet, nulle ineptie dans l'évocation de la corrélation existant entre ces violences et la pornographisation toujours plus poussée de notre société et à laquelle nous sommes tous acteurs.

Qu'il s'agisse de vendre un yaourt, du dentifrice, une voiture ou autres, plus aucun domaine ne fait l'économie de cette tendance à tout sexualiser afin de parler aux instincts bestiaux qui sommeillent en chacun d'entre-nous.
Que n'entendons-nous pas nos collègues (quelque soit leur sexe par-ailleurs), discourir vulgairement sur les personnes de sexe opposés qui s'offrent à leur vue et dont seule leur enveloppe charnelle semble être digne d'un quelconque intérêt.


En conséquence, le culte de l'apparence, caractéristique de la société moderne, se trouve renforcé et nous aliène toujours plus au quotidien dans la contrainte de la construction d'une hexis corporelle qui se devra d'être conforme aux normes symboliques de beauté telles que définies par de grands créateurs de mode ou autres.
Ainsi, nous n'existons plus que pour et par le regard des autres. La forme devient constitutive de notre être et l'intérêt et le jugement qui seront portés à notre égard seront essentiellement tributaires du hiatus qu'il y aura entre les attentes de la société en terme d'hexis corporelle idéale et ce que nous serons capables de produire.

Comment, dès lors, s'étonner des conséquences/dérives de tels schémas, qui se traduisent par une relation à l'autre de plus en plus fondée, si ce n'est exclusivement, sur le physique, avec les dérives que cela comporte.

Hélas, l'éternel irresponsable (le peuple) se retrouve, une fois n'est pas coutume, dans l'incapacité de constater qu'il se situe, en réalité, au fondement, des vices qui viennent perturber son quotidien et au lieu d'agir de sorte à construire une nouvelle éthique qui régira une tout autre société, celui-ci préfère venir s'offusquer d'effets dont il chérit les causes.

Sujet très intéressant
Comment détruire et soumettre un peuple?
Il faut le pervertir dès le début de la vie...
À méditer
 
Dernière édition:

pititecurieuse

Anti bullshit
VIB
Faut pas se voiler la face.... tout se joue sur mister dollar et madame euro.... dans toutes les sociétés mêmes les plus puritaines, ou l'imagerie, les films, sont plus ou moins pornos rapportent des gros sous.....
Personne n'y échappe, tu allumes ta télé ton ordi, tu tombes sur une image même si t'as pas envie de la voir, tes yeux se fixeront invonlontairement dessus.... c'est du buisseness tout ca... les plus pieux des pieux n'y échappent pas non plus... a moins d'être totalement isolé et encore !!!
 
On peut malgre tout légiférer sur les droits et censures des chaînes télévisées et agences de publicités...ca limiterait les dégâts. .....
C'est déjà fait.

Faudrait quand même se rendre compte qu'éduquer les enfants, ce n'est, surtout pas, imiter papa et maman.

Ceci dit, les enfants, généralement, s'en aperçoivent tout seul.
 

Marieprotege

Quatre-saisons
C'est déjà fait.

Faudrait quand même se rendre compte qu'éduquer les enfants, ce n'est, surtout pas, imiter papa et maman.

Ceci dit, les enfants, généralement, s'en aperçoivent tout seul.
On légifère et controle pas assez je pense alors...c'est comme la nourriture pour la mal bouffe, on nous tue a petit feu avec les pub.. ..pour ma part je regarde plus la tv depuis bien longtemps mais la rue est faites de pub à tous les coins.....
 
On légifère et controle pas assez je pense alors...c'est comme la nourriture pour la mal bouffe, on nous tue a petit feu avec les pub.. ..pour ma part je regarde plus la tv depuis bien longtemps mais la rue est faites de pub à tous les coins.....

La société n'est pas là pour materner les gens et les parents dont il est question sur le sujet.

C'est un peu facile de se dire que c'est la faute des publicités!
 
Je trouve, au contraire, que depuis quelques années les publicités sont plus "puritaines".

Les publicités plus osées ne passent qu'à des heures où les enfants sont sensés être dans les bras de Morphée.

Le problème ce n'est pas la société, mais l'éducation donnée par les parents et les armes données aux enfants pour appréhender ces "phénomènes".
 

Marieprotege

Quatre-saisons
Je trouve, au contraire, que depuis quelques années les publicités sont plus "puritaines".

Les publicités plus osées ne passent qu'à des heures où les enfants sont sensés être dans les bras de Morphée.

Le problème ce n'est pas la société, mais l'éducation donnée par les parents et les armes données aux enfants pour appréhender ces "phénomènes".
En effet y a eu des progrès....tu as vu la téléréalité c'est pire
 
C'est déjà fait.

Faudrait quand même se rendre compte qu'éduquer les enfants, ce n'est, surtout pas, imiter papa et maman.

Ceci dit, les enfants, généralement, s'en aperçoivent tout seul.
Ce serait donc se résoudre au fait que l'éducation que l'on recevra et que l'on sera susceptible de dispenser sera nécessairement néfaste puisqu'il nous incombera, puis à nos enfants et ainsi de suite, de ne pas propager l'héritage que l'on aura reçu.

J'aimerais comprendre en quoi ce "mimétisme éducationnel" constituerait une mauvaise chose ?
 
On peut aussi mettre une chape de plomb sur la vie sexuelle ordinaire, comme décrit par Leila Slimani dans son livre sur les pratiques marocaines.
La solution n'est pas de passer d'un extrême à un autre. Entre les deux il existe un juste milieu vers lequel l'on pourrait s'orienter (idéalement, car pratiquement ce n'est pas la direction choisie).
 

Marieprotege

Quatre-saisons
Oui ces émissions sont craignos. Maintenant, c'est aux parents de faire en sorte que leurs enfants ne soient pas attirés par ces émissions ridicules.
Oui en effet mais de 0 à 11 c'est possible mais au delà le système nous kidnappé enfants, consommation, attitude, communication, droit, pouvoir....c'est dommage pour les parents
 
Oui en effet mais de 0 à 11 c'est possible mais au delà le système nous kidnappé enfants, consommation, attitude, communication, droit, pouvoir....c'est dommage pour les parents

Je ne dis pas que c'est facile, mais c'est loin d'être impossible. Trop de parents transigent sur des principes de base en se servant de la société. C'est en fait leurs faiblesses qui sont en cause.
 

oue7dania

~¡~.......•|•......^^
VIB
Salam Aleykoum,

Le sexe est omniprésent dans nos sociétés. Certes ce constat semble se constituer en tant que tautologie pour la plupart d'entre-nous, cependant sa mention se trouve impérative à une ère où l'on devient si prompt à dénoncer les violences sexistes qui s'abattent sur certaines composantes de la population.
En effet, nulle ineptie dans l'évocation de la corrélation existant entre ces violences et la pornographisation toujours plus poussée de notre société et à laquelle nous sommes tous acteurs.

Qu'il s'agisse de vendre un yaourt, du dentifrice, une voiture ou autres, plus aucun domaine ne fait l'économie de cette tendance à tout sexualiser afin de parler aux instincts bestiaux qui sommeillent en chacun d'entre-nous.
Que n'entendons-nous pas nos collègues (quelque soit leur sexe par-ailleurs), discourir vulgairement sur les personnes de sexe opposés qui s'offrent à leur vue et dont seule leur enveloppe charnelle semble être digne d'un quelconque intérêt.


En conséquence, le culte de l'apparence, caractéristique de la société moderne, se trouve renforcé et nous aliène toujours plus au quotidien dans la contrainte de la construction d'une hexis corporelle qui se devra d'être conforme aux normes symboliques de beauté telles que définies par de grands créateurs de mode ou autres.
Ainsi, nous n'existons plus que pour et par le regard des autres. La forme devient constitutive de notre être et l'intérêt et le jugement qui seront portés à notre égard seront essentiellement tributaires du hiatus qu'il y aura entre les attentes de la société en terme d'hexis corporelle idéale et ce que nous serons capables de produire.

Comment, dès lors, s'étonner des conséquences/dérives de tels schémas, qui se traduisent par une relation à l'autre de plus en plus fondée, si ce n'est exclusivement, sur le physique, avec les dérives que cela comporte.

Hélas, l'éternel irresponsable (le peuple) se retrouve, une fois n'est pas coutume, dans l'incapacité de constater qu'il se situe, en réalité, au fondement, des vices qui viennent perturber son quotidien et au lieu d'agir de sorte à construire une nouvelle éthique qui régira une tout autre société, celui-ci préfère venir s'offusquer d'effets dont il chérit les causes.

c fait expres pour que pdt que les c.o.uillons b.aisent a force d'etre excités
les gros c.o.ns nous ba.isent a coup de lois et de décrets....
 
Haut