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Pour détecter les mariages forcés, un code de signalement est désormais accessible aux officiers de l'état civil
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[QUOTE="belgika, post: 16277168, member: 387862"] [SIZE=7]Fatiha Saïdi : "Il faut briser la loi du silence autour des mariages forcés" L’Institut pour l’égalité des hommes et des femmes édite une brochure à l’intention des officiers de l’état civil afin de leur permettre de détecter les mariages forcés. En 2019, les mariages forcés sont, en effet, toujours une réalité. C’est ce qu’affirme Fatiha Saïdi, ancienne sénatrice PS, échevine pendant plusieurs années et qui milite pour justement alerter sur cette problématique. " [I]Après avoir écrit mon livre qui raconte des faits qui se sont déroulés il y a 40 ans, je pensais que ce phénomène serait en diminution, mais malheureusement ma pratique en tant que femme politique, tant en tant que députée qu’en tant qu’échevine, pendant de longues années, m’a permis de constater que ces mariages étaient toujours d’actualité, et dans mon entourage également," [/I]assure-t-elle. [/SIZE] [SIZE=6][B]Les mariages forcés, difficiles à détecter[/B][/SIZE] Dans ce code, on demande à l’officier de l’état civil d’être attentif au comportement, à l’attitude et à l’accaparement de la parole de l’un ou de l’autre ou au manque de connaissance de celui ou celle que l’on va épouser. Dès qu’il y a des soupçons, il faut alerter un magistrat. Mais, pourquoi est-ce si difficile à détecter ? "[I]Lorsque j’étais échevine, j’ai aussi été amenée à être officier de l’état civil en remplacement de ma collègue. Nous avons commencé, ma collègue et moi, le travail avec les jeunes autour des mariages forcés parce qu’elle a justement un jour célébré un mariage qui s’apparentait vraiment à un mariage forcé. Et encore aujourd’hui elle en parle avec un très gros malaise en disant : " je n’ai pas été capable de détecter ce mariage forcé et d’en parler avec cette jeune fille j’aurais peut-être refusé de le célébrer . Donc, oui, c’est effectivement très difficile de détecter un mariage de ce type parce que dans certaines communautés, il y a la pudeur ou il y a également parfois des personnes qui ne se connaissent pas encore suffisamment parce que, comme on le sait, dans certaines cultures, les jeunes ne vivent pas ensemble avant de se marier. Il y a donc une difficulté à appréhender ces mariages, mais il y a aussi une difficulté d’une volonté de ne pas vouloir stigmatiser une communauté donnée. "[/I] [SIZE=6][B]Il faut briser la loi du silence[/B][/SIZE] Pour cette ancienne femme politique, cette brochure peut aider, mais ce n’est pas suffisant. Il y a toujours une sorte de loi du silence autour de la problématique des mariages forcés. Une loi du silence qu’il faut briser, en discutant avec les jeunes. [I]"C’est une démarche qui permet aussi d’une part d’échapper à la possibilité de stigmatiser un ou une jeune, parce qu’on parle souvent des filles mais il y a aussi des garçons qui sont touchés, de ne pas leur dire : " toi, tu es susceptible d’être un jour victime d’un mariage forcé ", et aussi d’appréhender ces mariages forcés autour d’un tronc commun qui est celui des inégalités entre les hommes et les femmes, celui d’une domination masculine qui continue malheureusement de prévaloir dans toutes les sociétés, en ce compris dans la nôtre en Belgique, et de pouvoir aussi parler de l’égalité avec les jeunes et de leur faire comprendre qu’un homme égale une femme. Ça, je pense que c’est l’approche qui est la plus chouette et qui pourrait être mise en œuvre dans les écoles." [/I] D’après elle, il faut aussi déconstruire ce qu’elle appelle le "comme ça".[I] " Tout le monde s’est marié comme ça, l’amour vient après, et donc c’est une question de tradition. C’est ce " comme ça " qu’il faut briser et c’est ce " comme ça " qu’il faut déconstruire avec les jeunes pour vraiment leur démontrer aussi qu’un mariage forcé est quand même une histoire dans laquelle on est plongé pour de longues années, que ce sont des histoires douloureuses et qu’on ne s’en sort pas toujours indemne."[/I] Enfin, Fatiha Saïdi précise que ces mariages forcés ne sont pas liés à la religion.[I] " Ce n’est jamais une question de religion, je pense qu’il faut vraiment bien insister là-dessus. L’Institut insiste là-dessus également : ce n’est pas un fait religieux, ce n’est pas un prescrit religieux, et ça, il faut le dire clairement dans toutes les religions d’ailleurs." [URL]https://www.rtbf.be/info/societe/detail_fatiha-saidi-il-faut-briser-la-loi-du-silence-autour-des-mariages-forces?id=10265843[/URL] [/I] [/QUOTE]
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