S'engager contre l'islamisme radical, contribuer à la réforme de l'islam, respecter la laïcité québécoise et accepter l'égalité des sexes sont les seuls moyens qui sont en mesure de nous sortir de notre enfermement et de notre isolation
Dans l'état actuel des choses, il y a un triste constat à faire. En tant que musulmans du Québec, nous devrions le prendre sérieusement en considération, car il y va de nos vies et de l'avenir de nos enfants. Le Québec et le Canada sont malheureusement les derniers ilots de paix en Occident ou il nous est encore possible de vivre et de s'épanouir. En plus de la destruction de nos pays d'origine, l'Europe et les États-Unis à cause de leur islamophobie structurelle, sociale et institutionnelle sont devenus des endroits invivables pour les musulmans.
Cet endroit de dernière chance est aujourd'hui menacé par les infiltrations islamistes. Qu'elles soient réelles, exagérées ou construites ne change rien à la difficulté de notre situation. Peu importe la différence dans leur nature, leurs conséquences demeurent les mêmes. Il faut avoir l'intelligence nécessaire pour prendre conscience de ce danger qui pousse vers l'européanisation de la question d'immigration au Québec et au Canada. Il est de notre devoir envers nous-mêmes, envers nos enfants, envers le Québec et envers le Canada de le préserver. Contrairement à l'Europe, nous avons la chance ici au Canada d'avoir une immigration choisie, qualifiée et de très haut niveau d'éducation. Il faut être plus intelligent que l'islamisme qui cherche à nous utiliser pour narguer les sociétés occidentales. Il faut aussi être plus intelligent que les extrêmes-droites occidentales qui n'ont qu'une seule obsession en tête ; nous chasser définitivement de nos sociétés d'accueils.
Contrairement à nous, tous les deux n'ont rien à perdre. Ce choc titanesque de radicalisme dans lequel ils sont engagés constitue leur raison d'être. Tous les deux cherchent à nous déconnecter de nos sociétés d'adoption pour des raisons qui les concernent. En revanche, pour nous cette confrontation absurde n'est pas le combat pour lequel nous avons quitté nos patries natales, nos familles et nos proches afin de nous installer au Québec et au Canada et d'y construire une nouvelle vie. Si nous ne nous comportions pas intelligemment face à ces deux radicalismes, nous avons tout à perdre. C'est toutes nos vies et celles de nos enfants qui seront mises en péril. Si l'empoisonnement de la vie publique au Québec et au Canada continue au rythme actuel jusqu'à l'européanisation des clivages ethniques liée à l'immigration, tout le monde sera perdant, mais nous seuls serions accusés de la responsabilité d'un tel scénario.
La naissance et le développement d'une extrême-droite xénophobe dans une société qui dépend économiquement et socialement de l'immigration signifient la guerre civile assurée. Même si nous sommes en partie responsables de cette crise, la société québécoise et canadienne à cause des circonstances mondiales très hostiles à l'islam dans son ensemble sera portée à nous faire assumer l'entière responsabilité d'une telle situation. De telles accusations seront encore plus faciles à cause de notre division et notre désorganisation politique et sociale.
Dans l'état actuel des choses, il y a un triste constat à faire. En tant que musulmans du Québec, nous devrions le prendre sérieusement en considération, car il y va de nos vies et de l'avenir de nos enfants. Le Québec et le Canada sont malheureusement les derniers ilots de paix en Occident ou il nous est encore possible de vivre et de s'épanouir. En plus de la destruction de nos pays d'origine, l'Europe et les États-Unis à cause de leur islamophobie structurelle, sociale et institutionnelle sont devenus des endroits invivables pour les musulmans.
Cet endroit de dernière chance est aujourd'hui menacé par les infiltrations islamistes. Qu'elles soient réelles, exagérées ou construites ne change rien à la difficulté de notre situation. Peu importe la différence dans leur nature, leurs conséquences demeurent les mêmes. Il faut avoir l'intelligence nécessaire pour prendre conscience de ce danger qui pousse vers l'européanisation de la question d'immigration au Québec et au Canada. Il est de notre devoir envers nous-mêmes, envers nos enfants, envers le Québec et envers le Canada de le préserver. Contrairement à l'Europe, nous avons la chance ici au Canada d'avoir une immigration choisie, qualifiée et de très haut niveau d'éducation. Il faut être plus intelligent que l'islamisme qui cherche à nous utiliser pour narguer les sociétés occidentales. Il faut aussi être plus intelligent que les extrêmes-droites occidentales qui n'ont qu'une seule obsession en tête ; nous chasser définitivement de nos sociétés d'accueils.
Contrairement à nous, tous les deux n'ont rien à perdre. Ce choc titanesque de radicalisme dans lequel ils sont engagés constitue leur raison d'être. Tous les deux cherchent à nous déconnecter de nos sociétés d'adoption pour des raisons qui les concernent. En revanche, pour nous cette confrontation absurde n'est pas le combat pour lequel nous avons quitté nos patries natales, nos familles et nos proches afin de nous installer au Québec et au Canada et d'y construire une nouvelle vie. Si nous ne nous comportions pas intelligemment face à ces deux radicalismes, nous avons tout à perdre. C'est toutes nos vies et celles de nos enfants qui seront mises en péril. Si l'empoisonnement de la vie publique au Québec et au Canada continue au rythme actuel jusqu'à l'européanisation des clivages ethniques liée à l'immigration, tout le monde sera perdant, mais nous seuls serions accusés de la responsabilité d'un tel scénario.
La naissance et le développement d'une extrême-droite xénophobe dans une société qui dépend économiquement et socialement de l'immigration signifient la guerre civile assurée. Même si nous sommes en partie responsables de cette crise, la société québécoise et canadienne à cause des circonstances mondiales très hostiles à l'islam dans son ensemble sera portée à nous faire assumer l'entière responsabilité d'une telle situation. De telles accusations seront encore plus faciles à cause de notre division et notre désorganisation politique et sociale.