L’Elysée remet à plus tard la prise de parole promise par le Président pour «faire un premier bilan» de ses «cent jours d’apaisement et d’action». Si son entourage assure qu’il «s’exprimera dans les prochains jours», le chef de l’Etat procrastine une fois de plus.
Des images sans le son. Vendredi, on verra Emmanuel Macron passer en revue les troupes, présider le défilé militaire sur les Champs-Elysées, puis lever le nez au ciel pour admirer le passage de soixante avions et vingt-huit hélicoptères. Peut-être l’apercevra-t-on, le soir, dîner au musée du Louvre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi. Mais on n’entendra pas davantage le chef de l’Etat, le 14 Juillet.
Une fête nationale, sans expression présidentielle, et, espère-t-il, sans nouvelles émeutes urbaines. Macron a promis d’agir «avec la plus grande détermination» en cas de «débordements», après les violences qui ont secoué plusieurs quartiers et centres-villes dans la foulée de la mort de Nahel tué à Nanterre par un tir policier. Alors qu’à Paris, Gérald Darmanin, détaillait mercredi le dispositif «exceptionnel» prévu pour les 13 et 14 juillet – 45 000 policiers et gendarmes mobilisés chaque soir –, le Président, depuis Vilnius (Lituanie), à l’issue du sommet de l’Otan, a prévenu : «Le respect de l’ordre républicain, que j’avais réaffirmé très clairement il y a une centaine de jours, doit être respecté partout.» Allusion à ses «cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambitions et d’actions». C’est pour solder une autre crise, la contestation contre la réforme des retraites, que le Président avait fixé ce délai, lors d’une allocution le 17 avril. Et donné rendez-vous aux 15,1 millions de téléspectateurs : «Le 14 juillet prochain doit nous permettre de faire un premier bilan.
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Des images sans le son. Vendredi, on verra Emmanuel Macron passer en revue les troupes, présider le défilé militaire sur les Champs-Elysées, puis lever le nez au ciel pour admirer le passage de soixante avions et vingt-huit hélicoptères. Peut-être l’apercevra-t-on, le soir, dîner au musée du Louvre avec le Premier ministre indien, Narendra Modi. Mais on n’entendra pas davantage le chef de l’Etat, le 14 Juillet.
Une fête nationale, sans expression présidentielle, et, espère-t-il, sans nouvelles émeutes urbaines. Macron a promis d’agir «avec la plus grande détermination» en cas de «débordements», après les violences qui ont secoué plusieurs quartiers et centres-villes dans la foulée de la mort de Nahel tué à Nanterre par un tir policier. Alors qu’à Paris, Gérald Darmanin, détaillait mercredi le dispositif «exceptionnel» prévu pour les 13 et 14 juillet – 45 000 policiers et gendarmes mobilisés chaque soir –, le Président, depuis Vilnius (Lituanie), à l’issue du sommet de l’Otan, a prévenu : «Le respect de l’ordre républicain, que j’avais réaffirmé très clairement il y a une centaine de jours, doit être respecté partout.» Allusion à ses «cent jours d’apaisement, d’unité, d’ambitions et d’actions». C’est pour solder une autre crise, la contestation contre la réforme des retraites, que le Président avait fixé ce délai, lors d’une allocution le 17 avril. Et donné rendez-vous aux 15,1 millions de téléspectateurs : «Le 14 juillet prochain doit nous permettre de faire un premier bilan.
«Se donner du temps»...........
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Pour le 14 Juillet, Emmanuel Macron pose un lapin aux Français
L’Elysée remet à plus tard la prise de parole promise par le Président pour «faire un bilan» de ses «cent jours d’apaisement et d’action». Si son entourage assure qu’il «s’exprimera dans les prochains jours», le chef de l’Etat procrastine.