pour les fans de peinture

ilioucha

Vas insigne devotionis
Deuxième tableau dont je parlerai, "Vénus, l'amour et l'organiste", du vénéré Titien.

La tableau représente une espèce de "balcon" donnant sur les jardins d'une riche résidence. Dans cette niche agréable on voit allongée, sur un lit à damner un saint, une bien belle vénus aux belles formes et à la grâce languissante. Ces cheveux, d'un blond vénitien, sont agréablement rehaussés par un collier de perles. Celui-ci, complète avec ses deux bracelets, son très simple habillement.

Elle écoute attentivement Cupidon lui murmurer ses grosses conneries à l'oreille lool Tandis que le musicien jouit de sa totale indifférence, alors que le pauvre doit faire les acrobaties les plus improbables pour continuer à jouer tout en regardant la belle Vénus.

Le tableau mélange plusieurs éléments. D'abord, la beauté et le désir charnels, symbolisés par Vénus. L'amour affectif à proprement parler, symbolisé par Cupidon. Et ensuite la cérébralité et la spiritualité du musicien, symbolisés par l'organiste. Choix symbolique par lui même, l'orgue étant l'instrument sacré par excellence (quoique moins à l'époque de la renaissance qu'aujourd'hui). Ces trois éléments forment un cocktail explosif car ils représentent trois extrêmes. Trois éléments dont la distinction est a priori indispensable. On se plait à dire que l'amour physique n'a rien à voir avec l'amour des "sentiments". Que la cérébralité et la spiritualité suffisent à détacher l'homme des sentiments "bestiaux". Et pourtant...Dans ce tableau, dans ce tableau, tout se mélange. Le "cérébral" est littéralement obsédé par le sexe de Vénus, tout en plaquant les accords de la savante polyphonie de la renaissance. Le musicien dans ce tableau voue manifestement une véritable adoration à la femme riche, qui, ô créature ingrate :D l'ignore complètement (allégorie aussi de la condition de l'artiste pré-moderne, en général malheureux en amour) pour se tourner vers le confort de sa situation et aux vilainies de Cupidon.

Ce tableau est en principe exposé au Prado. Mais il peut être admiré, pour les parisiens, dans les galeries du grand palais dans le cadre de l'expo Picasso. Je ne saurais dire combien de temps j'ai passé scotché devant lui le jour où j'y ai été. Mais à la fin j'étais saisir par une irrésistible envie de l'étreindre. Que je rentre dans ce tableau ou qu'il rentre en moi, qu'on enroule mon corps décédé avec cette toile et qu'on brûle le tout...Qu'importe. Je veux juste quemoi, et ce tableau, on en fasse plus qu'un :D
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
Bon très honnêtement je ne tiendrai pas ma promesse jusqu'au bout. Je n'ai plus de forces pour la vénus d'Urbino. Mais bon je pense que le tableau parle de lui même. Femmes mannequins des temps modernes, hors de ma vue :D
 

Pirouettete

杜妮娅
Deuxième tableau dont je parlerai, "Vénus, l'amour et l'organiste", du vénéré Titien.

La tableau représente une espèce de "balcon" donnant sur les jardins d'une riche résidence. Dans cette niche agréable on voit allongée, sur un lit à damner un saint, une bien belle vénus aux belles formes et à la grâce languissante. Ces cheveux, d'un blond vénitien, sont agréablement rehaussés par un collier de perles. Celui-ci, complète avec ses deux bracelets, son très simple habillement.

Elle écoute attentivement Cupidon lui murmurer ses grosses conneries à l'oreille lool Tandis que le musicien jouit de sa totale indifférence, alors que le pauvre doit faire les acrobaties les plus improbables pour continuer à jouer tout en regardant la belle Vénus.

Le tableau mélange plusieurs éléments. D'abord, la beauté et le désir charnels, symbolisés par Vénus. L'amour affectif à proprement parler, symbolisé par Cupidon. Et ensuite la cérébralité et la spiritualité du musicien, symbolisés par l'organiste. Choix symbolique par lui même, l'orgue étant l'instrument sacré par excellence (quoique moins à l'époque de la renaissance qu'aujourd'hui). Ces trois éléments forment un cocktail explosif car ils représentent trois extrêmes. Trois éléments dont la distinction est a priori indispensable. On se plait à dire que l'amour physique n'a rien à voir avec l'amour des "sentiments". Que la cérébralité et la spiritualité suffisent à détacher l'homme des sentiments "bestiaux". Et pourtant...Dans ce tableau, dans ce tableau, tout se mélange. Le "cérébral" est littéralement obsédé par le sexe de Vénus, tout en plaquant les accords de la savante polyphonie de la renaissance. Le musicien dans ce tableau voue manifestement une véritable adoration à la femme riche, qui, ô créature ingrate :D l'ignore complètement (allégorie aussi de la condition de l'artiste pré-moderne, en général malheureux en amour) pour se tourner vers le confort de sa situation et aux vilainies de Cupidon.

Ce tableau est en principe exposé au Prado. Mais il peut être admiré, pour les parisiens, dans les galeries du grand palais dans le cadre de l'expo Picasso. Je ne saurais dire combien de temps j'ai passé scotché devant lui le jour où j'y ai été. Mais à la fin j'étais saisir par une irrésistible envie de l'étreindre. Que je rentre dans ce tableau ou qu'il rentre en moi, qu'on enroule mon corps décédé avec cette toile et qu'on brûle le tout...Qu'importe. Je veux juste quemoi, et ce tableau, on en fasse plus qu'un :D

Maintenant laisse moi te dire ce que moi je pense de ce tableau:

D'abord, la beauté des formes est incontestable: Vallons, sillons et même capitons sont admirablement représentés.

Ensuite, le regard du pianiste est très intriguant. Il pourrait sembler au premier abord qu'il est tout entier absorbé dans la contemplation amoureuse de la Vénus, mais si on regarde plus attentivement, c'est derrière la Venus que se résoud l'énigme de ce regard. Il paraît en effet se rendre compte qu'une malheureuse excroissance au volume assez imposant, déséquilibre si dangereusement le lit sur lequel il est assis, que les notes sortent moins appuyées d'un côté de son instrument que de l'autre!

Enfin, un petit rien qui marque le sens du détail de l'artiste et signe par là même son génie: la petite main potelée du Cupidon qui, tout en paraissant bien absorbé par le discours qu'il chuchote à l'oreille de la belle, ne perd pas le nord pour autant... Halleluya!
 

Pirouettete

杜妮娅
Comme promis hier, je commence par l'amour sacré et l'amour profane du Titien, grand maître d'entre les maîtres.

D'abord les éléments du tableau. Nous avons deux femmes. L'une richement vêtue, à la mode des grandes dames d'Italie du Nord. Elle porte une ample robe, dans la sévérité est relevé par une ceinture et des gants appropriés. A côté d'elle, est assise une autre dame (qu'on appelerait plus facilement demoisellle) très légérement vêtue d'une serviette blanche joliment enroulée, admirablement mise en valeur, dont le "sex appeal" est encore relevé par un drap rouge s'enroulant autour de son bras et de son dos. Les cheveux, admirablement enroulés et artistiquement relevés, nous laissent admirer un cou d'une perfection plastique immaculée. Mais je m'égare dans les détails.

Les deux femmes sont assises sur un bassin romain. Cupidon, à côté, est facilement reconnaissable. Au loin, la civilisation des hommes apparait, par le biais d'une ville et de cavaliers, donnant à l'ensemble un caractère d'apparition pastorale.

Maintenant, que signifie ce tableau. On pourra répondre simplement que la dame à la robe symbolise l'amour sage, sacré, matrimoniale, et que la jeune fille dénudée représente l'amour profane, mondain, luxuriant, voluptueux. Mais si on regarde plus dans le détail. La dame est sévèrement habillé certes, son maintien est digne et altier, certes. Mais regardez comment ses cheveux sont coquettement arrangés, ses petites fleurs qu'elle tient discrètement à la main, l'instrument de musique sur lequel elle appuie sa main gauche (la mandoline) est l'instrument de séduction par excellence de la renaissance, un peu notre guitare espagnole. Même sa pose est lascive et prometteuse...Son regard froid, visiblement travaillé, que cache-t-il ?

D'un autre côté, regardons la jeune fille dénudée. Ces formes sont parfaites, ses atouts admirablements mis en valeur. Regardez cependant son maintien, plus franc, plus "sage" que celui de la dame assise à côté. Observez le regard tendre et très pudique qu'elle jette au "sacré", à la "sagesse", comme la promesse d'une rédemption espérée (Titien est le maitre des "regards", j'en parlerai dans une autre tableau). Ses mains, que tiennent-elles ? Non pas de fleurs. Juste un objet en bronze assez quelconque. Et même ce drap, pour le moment rejeté en arrière, oublié, ne servirait-il pas bientôt à couvrir pudiquement et comme il se doit le corps de cette jeune fille a priori "légère" et "frivole".

Et maintenant, dîtes moi s'il vous plait, laquelle des deux filles vous parait la plus sage ?

Et pour brouiller encore plus les pistes ? Ne voit-on pas que les deux femmes sont strictement et rigoureusement la même personne ?. Ne voit-on pas Cupidon, dans ses oeuvres maléfiques, en train de troubler encore un peu plus les eaux clairs du bassin, comme s'il troublait par la même occasion les intentions et les désirs des deux femmes, ne leur laissant pas plus la possibilité de voir au fond d'elles même que celle qui nous est donné de voir le fond du bassin ?



Souvent femme varie. Et bien fol qui s'y fie. François Ier.


Ce tableau m'inspire un titre aux consonances contemporaines mais au sens intemporel: La **** et la soumise.

Malheureusement, ces deux espèces ont disparu. En effet, elles ont été exterminées par une espèce dominante: la ni **** ni soumise.
 

ilioucha

Vas insigne devotionis
Justement ? laquelle des deux est la **** ? laquelle est la soumise ? Ces deux persones be sot que les deux faces d'une même chose, l'insondable de la nature féminine (cf ce que j'ai écrit avant)
 
j'apprecies beaucoup l'esthetisme du pop-art :http://lh6.ggpht.com/_ixy_F9EcgUg/RoS_pUOgRDI/AAAAAAAAAF4/o_R8kFx9y1U/60-70's.jpg



http://fr.wikipedia.org/wiki/Pop_art
Le mot "pop art" vient du latin. Le mot pop art (abréviation de « popular art ») a été prononcé pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art anglais qui faisait partie de l'independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.

Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le design, etc.

L'accueil est très bon dès les débuts du mouvement, car le pop art est a priori simple et accessible. Les procédés utilisés par les artistes étaient souvent des nouveaux produits qui sortaient tout juste de cette société de consommation : acrylique, sérigraphie, etc. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Andy Warhol (1928-1987) est considéré comme l'un des pères du pop art.

Au-delà de la peinture, le pop art a usé des techniques picturales qui n'étaient auparavant pas considérées comme proprement artistiques, mais industrielles. Ce mouvement a perturbé le monde artistique d'autres manières, par exemple à travers la remise en cause du principe d'unicité d'une œuvre d'art. Andy Warhol reproduisait les siennes par centaines, parfois même par milliers, ce qui heurtait les idées classiques attribuant à une œuvre sa valeur car elle est unique.
Détail de la célèbre sculpture « LOVE » de Robert Indiana dans LOVE-Park, à Philadelphie.

Le pop art utilise des symboles populaires, qui marquent l'inconscient dès l'enfance dans un but de désacralisation de l'œuvre d'art qui auparavant était réservée à une élite et qui ne couvrait que des sujets dit "importants". De Mickey Mouse à Marilyn Monroe, en passant par Mick Jagger, l'admiration quasi généralisée de certaines idoles y est exultée de manière neutre ou non, selon l'artiste. La culture publicitaire de la société de consommation est une autre source d'inspiration. Et il y a aussi jasper johns qui s'en est inspiré.
 
j'apprecies beaucoup l'esthetisme du pop-art :http://lh6.ggpht.com/_ixy_F9EcgUg/RoS_pUOgRDI/AAAAAAAAAF4/o_R8kFx9y1U/60-70's.jpg



http://fr.wikipedia.org/wiki/Pop_art
Le mot "pop art" vient du latin. Le mot pop art (abréviation de « popular art ») a été prononcé pour la première fois en 1955 par Lawrence Alloway, un critique d'art anglais qui faisait partie de l'independent Group, groupe d'intellectuels travaillant sur le rôle de la technologie dans la société.

Mais ce qui caractérise profondément ce mouvement, c'est le rôle de la société de consommation et des déformations qu'elle engendre dans notre comportement au quotidien. C'est à partir de ce principe que les artistes américains vont mettre en évidence l'influence que peut avoir la publicité, les magazines, les bandes dessinées et la télévision sur nos décisions de consommateurs. Par la suite, ce mouvement va s'étendre et toucher d'autres domaines comme la mode, l'architecture, le design, etc.

L'accueil est très bon dès les débuts du mouvement, car le pop art est a priori simple et accessible. Les procédés utilisés par les artistes étaient souvent des nouveaux produits qui sortaient tout juste de cette société de consommation : acrylique, sérigraphie, etc. Les couleurs sont souvent vives et décalées par rapport à la réalité. Andy Warhol (1928-1987) est considéré comme l'un des pères du pop art.

Au-delà de la peinture, le pop art a usé des techniques picturales qui n'étaient auparavant pas considérées comme proprement artistiques, mais industrielles. Ce mouvement a perturbé le monde artistique d'autres manières, par exemple à travers la remise en cause du principe d'unicité d'une œuvre d'art. Andy Warhol reproduisait les siennes par centaines, parfois même par milliers, ce qui heurtait les idées classiques attribuant à une œuvre sa valeur car elle est unique.
Détail de la célèbre sculpture « LOVE » de Robert Indiana dans LOVE-Park, à Philadelphie.

Le pop art utilise des symboles populaires, qui marquent l'inconscient dès l'enfance dans un but de désacralisation de l'œuvre d'art qui auparavant était réservée à une élite et qui ne couvrait que des sujets dit "importants". De Mickey Mouse à Marilyn Monroe, en passant par Mick Jagger, l'admiration quasi généralisée de certaines idoles y est exultée de manière neutre ou non, selon l'artiste. La culture publicitaire de la société de consommation est une autre source d'inspiration. Et il y a aussi jasper johns qui s'en est inspiré.

http://www.innovativeart.de/ebay/e1893_2_100x100_dt.jpg voilà un tableau des fameux blues brothers pour appuyer ce qui a ete dit au dessus
 

Pirouettete

杜妮娅
Justement ? laquelle des deux est la **** ? laquelle est la soumise ? Ces deux persones be sot que les deux faces d'une même chose, l'insondable de la nature féminine (cf ce que j'ai écrit avant)

Mais ouiiii j’ai vu ton analyse et je la trouve très pertinente. Même plus pertinente que ce que j’y vois, vu le contexte.

Je vois dans ce tableau une seule et même femme. Dans des circonstances différentes.

Le tableau pour moi, commence par la gauche. La femme est dans une robe couleur d’acier. Une couleur discrète, sobre, mais glaciale. Mais de sous son manche gauche, s’échappe sa robe du dessous, couleur de feu. Comme si la nature passionnée de cette femme, n’a pas été complètement éteinte par le glacial des convenances.

Son visage est sévère. Son regard va un peu vers le haut, se perd dans le ciel. Il a l’air d’être curieux, et d’oser rêver. Néanmoins, il y’a un côté inconscient, innocent : Elle ne voit pas Cupidon, et ne voit pas tout ce qui se trouve de son côté droit. Elle lui donne de dos. Dans son monde, ce côté a l’air de ne pas exister. Ses rêves ont l’air platoniques.

Au fur et à mesure qu’on va vers la droite : Je regarde les sculptures des rebords sur lesquelles elle est assise. Un étalon à l’allure fière, a l’air de l’emmener vers l’ «inconnu ». Un pan de cet « avenir » est dissimulé derrière la plante. Cupidon trouble la pureté des âmes (oui tu l’as dit :D) et sa main coïncide avec la « période inconnue ». Plus vers la droite, sont représentés les plaisirs de la chair. Sont représentés un couple. La femme de la sculpture est lascivement allongée pendant que son compagnon la caresse. Un peu plus vers la droite, des sculptures de femmes nues posant ou courant. Cela a l’air de décrire tout un monde de luxure. Et c’est justement sur ce côté-là qu’est assise la « deuxième » femme. Elle est complètement débarrassée de sa robe couleur d’acier. Il ne reste que ses dessous couleur de feu. Sa nature est libérée. Ses formes sont généreuses. De la chaleur se dégage de cette femme. Cette femme est belle Pourtant, un pan de tissu blanc cache pudiquement son intimité. Son visage doux est tourné vers le « passé ». Son regard n’est plus rêveur, il est nostalgique. Du regret ? De la souffrance de s’être éloignée de cette ennuyeuse innocence ? C’est une femme après l’Amour. Belle mais tourmentée (par la culpabilité?). Généreuse mais rejetée(par la société?). Libérée mais perdue (par le jugement?).
 

Pirouettete

杜妮娅
Mais ouiiii j’ai vu ton analyse et je la trouve très pertinente. Même plus pertinente que ce que j’y vois, vu le contexte.

Je vois dans ce tableau une seule et même femme. Dans des circonstances différentes.

Le tableau pour moi, commence par la gauche. La femme est dans une robe couleur d’acier. Une couleur discrète, sobre, mais glaciale. Mais de sous son manche gauche, s’échappe sa robe du dessous, couleur de feu. Comme si la nature passionnée de cette femme, n’a pas été complètement éteinte par le glacial des convenances.

Son visage est sévère. Son regard va un peu vers le haut, se perd dans le ciel. Il a l’air d’être curieux, et d’oser rêver. Néanmoins, il y’a un côté inconscient, innocent : Elle ne voit pas Cupidon, et ne voit pas tout ce qui se trouve de son côté droit. Elle lui donne de dos. Dans son monde, ce côté a l’air de ne pas exister. Ses rêves ont l’air platoniques.

Au fur et à mesure qu’on va vers la droite : Je regarde les sculptures des rebords sur lesquelles elle est assise. Un étalon à l’allure fière, a l’air de l’emmener vers l’ «inconnu ». Un pan de cet « avenir » est dissimulé derrière la plante. Cupidon trouble la pureté des âmes (oui tu l’as dit :D) et sa main coïncide avec la « période inconnue ». Plus vers la droite, sont représentés les plaisirs de la chair. Sont représentés un couple. La femme de la sculpture est lascivement allongée pendant que son compagnon la caresse. Un peu plus vers la droite, des sculptures de femmes nues posant ou courant. Cela a l’air de décrire tout un monde de luxure. Et c’est justement sur ce côté-là qu’est assise la « deuxième » femme. Elle est complètement débarrassée de sa robe couleur d’acier. Il ne reste que ses dessous couleur de feu. Sa nature est libérée. Ses formes sont généreuses. De la chaleur se dégage de cette femme. Cette femme est belle Pourtant, un pan de tissu blanc cache pudiquement son intimité. Son visage doux est tourné vers le « passé ». Son regard n’est plus rêveur, il est nostalgique. Du regret ? De la souffrance de s’être éloignée de cette ennuyeuse innocence ? C’est une femme après l’Amour. Belle mais tourmentée (par la culpabilité?). Généreuse mais rejetée(par la société?). Libérée mais perdue (par le jugement?).


je me corrige avant qu'une âme charitable ne décide de le faire: de son côté gauche à elle ...:D
 
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