Pourquoi dit-on que c'est la seine qui coule à paris ?

"Sous le pont Mirabeau coule la Seine…". Voici un vers qu’Apollinaire aurait pu ne jamais écrire, puisque techniquement, c’est l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine.
La première a en effet un débit plus important : 93 m3 par seconde, contre 80 m3 pour la Seine. Et c’est la raison pour laquelle l’Yonne devrait normalement primer là où les deux fleuves se rejoignent, à Montereau-Fault-Yonne, à 75 kilomètres au sud de Paris.
Le choix de la Seine remonte à l’époque des Gaulois, qui estimaient que ses sources étaient des lieux sacrés. Il s’agissait, selon la mythologie celtique, du royaume de Sequana, la nymphe du fleuve nourricier. D’antiques statues et objets voués à son culte ont d’ailleurs été découverts près des sources, et sont visibles au musée archéologique de Dijon.
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
La Seine traverse Paris...elle part de la côte d'or et se termine dans la manche au niveau du havre...l'Yonne est un affluent comme l'est l'Eure ou la Marne non?
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
"Sous le pont Mirabeau coule la Seine…". Voici un vers qu’Apollinaire aurait pu ne jamais écrire, puisque techniquement, c’est l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine.
La première a en effet un débit plus important : 93 m3 par seconde, contre 80 m3 pour la Seine. Et c’est la raison pour laquelle l’Yonne devrait normalement primer là où les deux fleuves se rejoignent, à Montereau-Fault-Yonne, à 75 kilomètres au sud de Paris.
Le choix de la Seine remonte à l’époque des Gaulois, qui estimaient que ses sources étaient des lieux sacrés. Il s’agissait, selon la mythologie celtique, du royaume de Sequana, la nymphe du fleuve nourricier. D’antiques statues et objets voués à son culte ont d’ailleurs été découverts près des sources, et sont visibles au musée archéologique de Dijon.
tu ne vas quand même pas nous faire une seine pour ça :D
 
non merci, avec toutes les rumeurs qui courent sur se qui se cache là-dedans non merci:confused:

en fait j'ai l'impression que si je rentre dans cette eau je ais me dissoudre!!:pc'est bizarre mais c'est ce que je ressent, le Gange puissance 10!

on une combi et hop! :D


lol oui beaucoup de cadavres et crottes ....:malade: c'est par pour rien qu'on nome les bateaux les bateaux mouches...
 
on une combi et hop!


lol oui beaucoup de cadavres et crottes ....:malade: c'est par pour rien qu'on nome les bateaux les bateaux mouches...

ha c'est pou ca qu'ils s'appellent comme ca!:malade:

mais ils disent qu'ils y aurait des poissons bizarres importés et relâchés dedans, et des crocodiles et pleins de truc bizarre!!:p
 
ha c'est pou ca qu'ils s'appellent comme ca!:malade:

mais ils disent qu'ils y aurait des poissons bizarres importés et relâchés dedans, et des crocodiles et pleins de truc bizarre!!:p

non je plaisante je sais pas pkoi ils appellent ça comme ça !:D

Le terme bateau-mouche (au pluriel bateaux-mouches) existait au xixe siècle pour désigner des embarcations qui n’avaient qu’un but utilitaire, et ne servaient qu’au transport de marchandises et éventuellement de passagers d’un lieu vers un autre sur divers fleuves et canaux.

Ces embarcations n’avaient jamais été utilisées dans un cadre touristique, ni pour des promenades partant d’un site pour y revenir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-mouche
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
ha c'est pou ca qu'ils s'appellent comme ca!:malade:

mais ils disent qu'ils y aurait des poissons bizarres importés et relâchés dedans, et des crocodiles et pleins de truc bizarre!!:p

non je plaisante je sais pas pkoi ils appellent ça comme ça !:D

Le terme bateau-mouche (au pluriel bateaux-mouches) existait au xixe siècle pour désigner des embarcations qui n’avaient qu’un but utilitaire, et ne servaient qu’au transport de marchandises et éventuellement de passagers d’un lieu vers un autre sur divers fleuves et canaux.

Ces embarcations n’avaient jamais été utilisées dans un cadre touristique, ni pour des promenades partant d’un site pour y revenir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-mouche
. Un bateau-mouche est un bateau destiné au transport de touristes.
Les plus célèbres sont ceux de Paris sur la Seine.

Les célèbres bateaux-mouches de Paris font leur apparition en 1867.

Leur appellation vient du fait qu’ils étaient à l'origine construits sur les chantiers de la Mouche à Lyon.
Pendant 50 ans, ils assurent le service mais, concurrencés par le bus et le métro, ils cessent leurs activités en 1934.

Ce n’est qu’en 1949 qu’ils deviennent des bateaux de promenade, tels que nous les connaissons aujourd’hui à Paris.
 
non je plaisante je sais pas pkoi ils appellent ça comme ça !:D

Le terme bateau-mouche (au pluriel bateaux-mouches) existait au xixe siècle pour désigner des embarcations qui n’avaient qu’un but utilitaire, et ne servaient qu’au transport de marchandises et éventuellement de passagers d’un lieu vers un autre sur divers fleuves et canaux.

Ces embarcations n’avaient jamais été utilisées dans un cadre touristique, ni pour des promenades partant d’un site pour y revenir.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bateau-mouche

n bateau-mouche est un bateau destiné au transport de touristes.
Les plus célèbres sont ceux de Paris sur la Seine.

Les célèbres bateaux-mouches de Paris font leur apparition en 1867.

Leur appellation vient du fait qu’ils étaient à l'origine construits sur les chantiers de la Mouche à Lyon.
Pendant 50 ans, ils assurent le service mais, concurrencés par le bus et le métro, ils cessent leurs activités en 1934.

Ce n’est qu’en 1949 qu’ils deviennent des bateaux de promenade, tels que nous les connaissons aujourd’hui à Paris.




donc pas que sur la Seine les bateaux mouches :cool:
 

Curios

VIB
Bladinaute averti
n bateau-mouche est un bateau destiné au transport de touristes.
Les plus célèbres sont ceux de Paris sur la Seine.

Les célèbres bateaux-mouches de Paris font leur apparition en 1867.

Leur appellation vient du fait qu’ils étaient à l'origine construits sur les chantiers de la Mouche à Lyon.
Pendant 50 ans, ils assurent le service mais, concurrencés par le bus et le métro, ils cessent leurs activités en 1934.

Ce n’est qu’en 1949 qu’ils deviennent des bateaux de promenade, tels que nous les connaissons aujourd’hui à Paris.




donc pas que sur la Seine les bateaux mouches
t'as copité sur moi :D je vais le dire a la maîtresse :rolleyes:
 

mam80

la rose et le réséda
Modérateur
"Sous le pont Mirabeau coule la Seine…". Voici un vers qu’Apollinaire aurait pu ne jamais écrire, puisque techniquement, c’est l’Yonne qui coule à Paris et non la Seine.
La première a en effet un débit plus important : 93 m3 par seconde, contre 80 m3 pour la Seine. Et c’est la raison pour laquelle l’Yonne devrait normalement primer là où les deux fleuves se rejoignent, à Montereau-Fault-Yonne, à 75 kilomètres au sud de Paris.
Le choix de la Seine remonte à l’époque des Gaulois, qui estimaient que ses sources étaient des lieux sacrés. Il s’agissait, selon la mythologie celtique, du royaume de Sequana, la nymphe du fleuve nourricier. D’antiques statues et objets voués à son culte ont d’ailleurs été découverts près des sources, et sont visibles au musée archéologique de Dijon.

peut être qu'à l'époque le débit était différent ou plus constant
<<laquelle l’Yonne devrait normalement primer là où les deux fleuves se rejoignent>>

mam
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
tu sais que dans la mer y'a beaucoup de cadavres aussi...de toute façon la Seine se jette dans la mer...

on une combi et hop! :D

lol oui beaucoup de cadavres et crottes ....:malade: c'est par pour rien qu'on nome les bateaux les bateaux mouches...
 

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
En fait c'est le quartier de la Mouche à Lyon il me semble qu'il existe toujours non? un lyonnais par là...

Sinon le canal St Martin en bateau mouche sympa...

Leur appellation vient du fait qu’ils étaient à l'origine construits sur les chantiers de la Mouche à Lyon.
 
Un peu d'histoire avant la Sieste

Légendes de la Seine
seine.jpg
La Seine
Un des plus beaux ornements de Paris est son fleuve à la noble allure... Chatoyant collier d’émeraudes, il l’illumine de ses feux. Avec quel art il l’a nouée, cette parure précieuse ! Son étincelant miroir d’eau reflète - vaste armorial - l’image de tous les Palais qui montent leur garde d’honneur sur son passage. Est-il plus illustre décor et plus chargé de souvenirs ? Chaque siècle y marqua son faste. Faste multiple, en vérité, de visages combien divers, depuis les tours de Notre-Dame jusqu’au temple grec de Chaillot. Et voilà pourquoi cette Seine a Paris pour douce prison. L’enlaçant d’un bras verdoyant, voyez de quel geste gracieux elle s’incurve pour l’étreindre. Elle vit penchée sur son coeur... Mais à l’heure de le quitter, au sortir du Bois de Boulogne, comme ses regrets sont amers !... Elle s’attarde, elle traînaille, avance, revient sur ses pas et, pour le contempler d’un suprême regard, dessine de nombreux méandres. C’est l’éternelle Bérénice contrainte de fuir ses amours...

Mais que fut-elle au temps jadis, avant que son corset de pierre, disciplinant ses flots, ne l’eût civilisée, voire même idéalisée, comme un jardin à la Le Nôtre ? Une étendue interminable de marécages somnolents, desquels émergeait une île qui avait la forme d’un navire. Heureuse prédestination ! Cette île, aux courbures de nef, la plus vaste de ses douze îles, préfigurait son avenir et allait être le berceau de ce qui devint la Cité.

Ainsi ce beau fleuve indolent, qui fait partie si intégrante de l’âme et du coeur de Paris et qui joua son rôle à chaque acte de son histoire, prend sa source dans la Côte D’Or, au pied de la ferme des Vergerots, près de Saint-Germain-Ia-Feuille. D’abord vive et brillante anguille qui serpente au long des prairies entre des envols de peupliers, la Seine ne tarde pas à croître par l’adjonction de nombreux affluents qui, à leur tour, portent des noms illustres : l’Aube, la Marne, l’Oise...

Baignant les murs d’opulentes cités, son destin finit en splendeur dans l’estuaire de la Manche. C’est grâce peut-être à son origine, au coeur d’un terroir savoureux, que l’âme de la douce France, tout enivrée de poésie durant les âges primitifs, pour fêter sa venue au jour, voulut parer son front naissant d’une couronne de légendes : la première, d’une fraîcheur chrétienne, si charmante et naïve en sa simplicité qu’elle évoque une de ces toiles du « Peintre des Anges », Fra Angelico ; la seconde, qui semble inspirée des Métamorphoses d’Ovide.

Voici la légende chrétienne :

Elle daterait de ces temps lointains où les peuples du Nord de la Loire, adorateurs de Teutatès, vivaient encore dans la barbarie, la misère et l’ignorance.

Désireux que ces pauvres peuples aient la joie d’éblouir leur coeur des douces paroles du Christ, Dieu manda un de ses élus dans les forêts des Burgondes : forêts quasi impénétrables, hantées de sangliers et de loups.

Cet élu portait le nom de « Seine ». Sorti du moutier de Saint-Jean, situé dans le pays d’Auxois, il avait reçu l’habit religieux des mains de l’évêque de Langres.

Seine, sans hésiter, obéissant à l’ordre du Seigneur, noua son maigre baluchon et se mit en devoir d’orienter sa marche en se fiant sur le cours du soleil. Se nourrissant des fruits sauvages qu’il découvrait au hasard de sa route et couchant, la nuit, sur la terre nue, sans crainte des bêles féroces, puisque le Ciel veillait sur sa sécurité, il se gardait bien de perdre son temps en de flâneuses rêveries, durant ce pénible voyage. Lorsque, échappé des solitudes, quelques cabanes attiraient ses regards, dans les clairières des forêts, qu’habitait une humble tribu de Gaulois à longue chevelure, il en franchissait le seuil, assuré d’y être bien accueilli, et demandait l’hospitalité pour le repos de ses fatigues.

En homme qui parlait leur langue, qui était né de leur propre sang, il se disait leur. frère en Dieu et s’efforçait à les servir. C’est pourquoi il ne tardait guère à s’assurer leur amitié. Doué d’une éloquence ardente et qui les comblait de plaisir (car nos lointains pères gaulois étaient sensibles à l’éloquence), il leur contait alors d’étonnantes histoires : celle, notamment, d’un miracle accompli sur les bords d’un lac palestinien, un miracle si prodigieux qu’il en demeure un fait unique dans les annales humaines !

Il leur disait que, sous la crèche d’une étable, entre un boeuf usé par la charrue et un âne aux yeux rêveurs et doux, qui le réchauffaient de, leur souffle, un enfant était né que l’on nomma Jésus. Marqué du signe du vrai Dieu, sa parole, aux matins futurs, allait bouleverser le monde et propager sur la terre des hommes, qui ne savaient que se haïr, la loi d’Amour et de Paron. Déjà, à l’aube des Temps, les Prophètes et les Sages avaient auguré sa venue céleste ; ils affirmaient que ce Jésus descendrait chez les mortels afin de vivre humble comme eux et de subir leurs mêmes épreuves, mais qu’il rachèterait leurs âmes pour les conduire en Paradis, après s’être, pour leur rachat, livré lui-même au sacrifice.

La rumeur s’en était répandue chez les peuples de la Judée, puis dans les provinces voisines, et, se répercutant de frontière en frontière, avait gagné Rome et tout l’Univers.
 
Tant que ce n'est pas paris qui coule dans la Seine çà va :D

Ca ne saurait tarder. C'est même prévu pour bientôt, avec la crue centennale
Un peu d'histoire avant la Sieste

Légendes de la Seine
Regarde la pièce jointe 80130
La Seine
Un des plus beaux ornements de Paris est son fleuve à la noble allure... Chatoyant collier d’émeraudes, il l’illumine de ses feux. Avec quel art il l’a nouée, cette parure précieuse ! Son étincelant miroir d’eau reflète - vaste armorial - l’image de tous les Palais qui montent leur garde d’honneur sur son passage. Est-il plus illustre décor et plus chargé de souvenirs ? Chaque siècle y marqua son faste. Faste multiple, en vérité, de visages combien divers, depuis les tours de Notre-Dame jusqu’au temple grec de Chaillot. Et voilà pourquoi cette Seine a Paris pour douce prison. L’enlaçant d’un bras verdoyant, voyez de quel geste gracieux elle s’incurve pour l’étreindre. Elle vit penchée sur son coeur... Mais à l’heure de le quitter, au sortir du Bois de Boulogne, comme ses regrets sont amers !... Elle s’attarde, elle traînaille, avance, revient sur ses pas et, pour le contempler d’un suprême regard, dessine de nombreux méandres. C’est l’éternelle Bérénice contrainte de fuir ses amours...

Mais que fut-elle au temps jadis, avant que son corset de pierre, disciplinant ses flots, ne l’eût civilisée, voire même idéalisée, comme un jardin à la Le Nôtre ? Une étendue interminable de marécages somnolents, desquels émergeait une île qui avait la forme d’un navire. Heureuse prédestination ! Cette île, aux courbures de nef, la plus vaste de ses douze îles, préfigurait son avenir et allait être le berceau de ce qui devint la Cité.

Ainsi ce beau fleuve indolent, qui fait partie si intégrante de l’âme et du coeur de Paris et qui joua son rôle à chaque acte de son histoire, prend sa source dans la Côte D’Or, au pied de la ferme des Vergerots, près de Saint-Germain-Ia-Feuille. D’abord vive et brillante anguille qui serpente au long des prairies entre des envols de peupliers, la Seine ne tarde pas à croître par l’adjonction de nombreux affluents qui, à leur tour, portent des noms illustres : l’Aube, la Marne, l’Oise...

Baignant les murs d’opulentes cités, son destin finit en splendeur dans l’estuaire de la Manche. C’est grâce peut-être à son origine, au coeur d’un terroir savoureux, que l’âme de la douce France, tout enivrée de poésie durant les âges primitifs, pour fêter sa venue au jour, voulut parer son front naissant d’une couronne de légendes : la première, d’une fraîcheur chrétienne, si charmante et naïve en sa simplicité qu’elle évoque une de ces toiles du « Peintre des Anges », Fra Angelico ; la seconde, qui semble inspirée des Métamorphoses d’Ovide.

Voici la légende chrétienne :

Elle daterait de ces temps lointains où les peuples du Nord de la Loire, adorateurs de Teutatès, vivaient encore dans la barbarie, la misère et l’ignorance.

Désireux que ces pauvres peuples aient la joie d’éblouir leur coeur des douces paroles du Christ, Dieu manda un de ses élus dans les forêts des Burgondes : forêts quasi impénétrables, hantées de sangliers et de loups.

Cet élu portait le nom de « Seine ». Sorti du moutier de Saint-Jean, situé dans le pays d’Auxois, il avait reçu l’habit religieux des mains de l’évêque de Langres.

Seine, sans hésiter, obéissant à l’ordre du Seigneur, noua son maigre baluchon et se mit en devoir d’orienter sa marche en se fiant sur le cours du soleil. Se nourrissant des fruits sauvages qu’il découvrait au hasard de sa route et couchant, la nuit, sur la terre nue, sans crainte des bêles féroces, puisque le Ciel veillait sur sa sécurité, il se gardait bien de perdre son temps en de flâneuses rêveries, durant ce pénible voyage. Lorsque, échappé des solitudes, quelques cabanes attiraient ses regards, dans les clairières des forêts, qu’habitait une humble tribu de Gaulois à longue chevelure, il en franchissait le seuil, assuré d’y être bien accueilli, et demandait l’hospitalité pour le repos de ses fatigues.

En homme qui parlait leur langue, qui était né de leur propre sang, il se disait leur. frère en Dieu et s’efforçait à les servir. C’est pourquoi il ne tardait guère à s’assurer leur amitié. Doué d’une éloquence ardente et qui les comblait de plaisir (car nos lointains pères gaulois étaient sensibles à l’éloquence), il leur contait alors d’étonnantes histoires : celle, notamment, d’un miracle accompli sur les bords d’un lac palestinien, un miracle si prodigieux qu’il en demeure un fait unique dans les annales humaines !

Il leur disait que, sous la crèche d’une étable, entre un boeuf usé par la charrue et un âne aux yeux rêveurs et doux, qui le réchauffaient de, leur souffle, un enfant était né que l’on nomma Jésus. Marqué du signe du vrai Dieu, sa parole, aux matins futurs, allait bouleverser le monde et propager sur la terre des hommes, qui ne savaient que se haïr, la loi d’Amour et de Paron. Déjà, à l’aube des Temps, les Prophètes et les Sages avaient auguré sa venue céleste ; ils affirmaient que ce Jésus descendrait chez les mortels afin de vivre humble comme eux et de subir leurs mêmes épreuves, mais qu’il rachèterait leurs âmes pour les conduire en Paradis, après s’être, pour leur rachat, livré lui-même au sacrifice.

La rumeur s’en était répandue chez les peuples de la Judée, puis dans les provinces voisines, et, se répercutant de frontière en frontière, avait gagné Rome et tout l’Univers.

Merci pour ce partage
Décidément entre Paris et la Seine il y a beaucoup de mythes et de contes.
 
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