C'est l'expression mauvaise foi que je jugeais, mais entre-temps typologie m'a fait comprendre qu'il lui donnait une tout autre définition à son association de mot.
Le souci est que si on veut faire comme tu l'écris on tombera très vite dans la cacophonie car tout le monde pense avoir raison, auquel cas on ne ferait pas ce qu'on fait sans avoir besoin d'un bon psy pour oublier nos reniements du quotidien. La vérité , si elle est unique pour l'individu , est multiple dans nos sociétés . Pour la paix, on doit s'entendre sur des valeurs à peu près commune, et laissé à chacun la liberté de vivre sa vérité caché ou visible de tous. Se contenter d'être aux yeux de tous est la forme la plus pacifiste du dialogue contradictoire.
Donner une opinion critique dans un cadre où l'objet de la critique est défendu par une parole de qualité et diffusée à l'intention de qui veut bien l'entendre fait parti du charme d'une société qui prône le dialogue; par contre apostrophé quelqu'un qui ne nous a rien demandé et qui dans ces faits et gestes ne nuit à personne est faire preuve de manque de courtoisie, de savoir-vivre. Personne n'aimerait subir cela.
Pour ce qui est de la question du ordonner le bien , condamner le mal et croire en Dieu cher à l'islam, en plus d'attirer ton attention sur le fait que la croyance en Dieu arrive en 3ème position, il me parait évident que la notion de bien et de mal sont des valeurs très partagés et naturellement communes.