Pourquoi Obama a-t-il gagné les élections américaines ?

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
Les machines à voter ne pourront cette fois rien y changer, l’avance est trop grande. Barack Obama sera le 4 novembre prochain le 44e président des Etats-Unis, tous les paramètres sont aujourd’hui réunis pour qu’il l’emporte largement.

Depuis l’annonce de sa candidature le 2 mai 2007, le changement est le credo du candidat démocrate. Change we can believe in (le changement auquel nous pouvons croire). Et dans la situation actuelle des Etats-Unis, les Américains ne réclament rien plus que du changement. John McCain essaye de renchérir : Real change we can believe in, a-t-il dit. Mais il ne peut incarner ce vrai changement, lui qui du haut de ses 72 ans a voté en faveur de 90 % des lois proposées par l’administration Bush.

1) Les crises économique et financière

Tous les sondages indiquent que c’est le sénateur de l’Illinois qui tire le plus profit de la crise actuelle. Pourtant, il ne semble pas que les deux candidats aient proposé des solutions radicalement différentes en la matière (rappelons par exemple qu’ils appelaient tous les deux de leurs vœux un vote positif de la Chambre des représentants dès la première mouture du Plan Paulson, pourtant bien moins avantageuse aux contribuables que la version adoptée en deuxième lecture). Les dommages de la politique économique de l’administration Bush causent un tort sans nom à John McCain car, sans rien proposer, Barack Obama récolte les fruits des erreurs du camp adverse.

2) La crise politique

C’est sans doute le point le plus critique de la campagne des républicains. Comment faire pour se démarquer d’un membre de votre parti qui passera peut-être pour le président à la mandature la plus déplorable ? Tiens, cela me rappelle quelqu’un... Mais à la différence du septuagénaire républicain, Nicolas Sarkozy est un personnage autrement plus dynamique et crédible sur le thème de la rupture. D’autant plus que, comme le démontre le premier vote négatif sur le Plan Paulson (65 républicains en faveur, 133 contre), le parti se lézarde, plus du tout enclin à aller dans le sens de leur président de chef, crédité d’un tout petit 25 % d’opinions favorables. Comme pour tout leader d’une opposition, les bénéfices à tirer sont inversement proportionnels aux errements de la politique en cours.

3) La crise internationale

Barack Obama a peut-être gagné une légitimité sur les questions internationales dès son discours d’opposition à la guerre en Irak en octobre 2002 (et non par un vote pour celui qui n’était pas encore élu au Sénat). 4 100 GI’s morts au combat et six années d’occupation stériles plus tard, le démocrate réutilise à l’envi cet argument dans ses meetings et ses débats présidentiels. Et comme personne n’a dit aux Américains qu’il s’agissait d’une guerre pour le pétrole, ils ne peuvent même pas se féliciter de l’accomplissement de cet objectif. Une opposition à la guerre qui porte tellement Barack Obama qu’il n’hésite même pas à annoncer vouloir discuter avec les présidents iranien ou vénézuélien sans préalables. Ses adversaires tentent de s’en offusquer, mais cela n’affleure en rien les excellents chiffres d’Obama dans les sondages.
 

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
4) L’inexpérience

C’est peut-être le thème qui a le plus fait "pschitttt" dans la campagne de John McCain. Alors qu’il tenait là un véritable argument politique (Barack Obama n’a été élu sénateur qu’en 2004, sans réel adversaire), il a par la nomination de Sarah Palin dynamité ses propres munitions. Comment dès lors attaquer Obama sur son inexpérience quand vous décidez de nommer au poste de vice-président une apprentie politique qui se vante d’avoir acquis de l’expérience internationale par la proximité de l’Etat dont elle est élue avec la Russie ? Alors que vous êtes vous-même atteint d’un cancer de la peau et que vous seriez à 72 ans le plus âgé des présidents des Etats-Unis en 220 ans d’Histoire ?

5) Les colistiers

Le démocrate Joe Biden présente l’intérêt d’apporter un peu de cette fameuse expérience nécessaire à tout ticket et également de renforcer les positions de Barack Obama en Pennsylvanie, Etat-clé dans la course à la présidence et dont il est originaire. De l’autre côté, on s’interroge. Coup de poker ou coup de grisou ? On vient d’en parler, on a tout écrit, tout lu et tout entendu sur Sarah Palin, maverick de l’Arkansas, prête à chasser le caribou ou à "descendre" quiconque viendrait à lui faire barrage. Du Donald Rumsfeld la subtilité en moins. Du George Bush le charme en plus. Personne ne pourra vraiment analyser l’influence qu’elle aura finalement eue dans la campagne républicaine. Mais il est certain que le vrai effet Palin n’aura duré que deux semaines, le temps que les électeurs se rendent compte de la supercherie. Des membres du Parti républicain qualifieront le choix de cette colistière comme celui d’un vieil homme sénile. Plusieurs autres ont demandé sa démission.

6) La question raciale

C’est le dernier argument en stock depuis que Sarah Palin a fait chou blanc en essayant d’attirer l’attention sur les supposées mauvaises fréquentations de Barack Obama. Tentant de rappeler ses connexions plus ou moins récentes avec Bill Ayers, activiste d’extrême-gauche dans les années 60, l’équipe de campagne démocrate n’a pas tardé à dégainer une vidéo pas plus avantageuse pour John McCain dans laquelle sont rappelés les liens étroits entre ce dernier et Richard Keating, homme d’affaire propriétaire d’un groupe de caisse d’épargne qui fera faillite et coûtera deux milliards de dollars aux contribuables.

Du coup, on entend de plus en plus Sarah Palin évoquer dans ses discours Barack Hussein Obama plutôt que Barack tout court Obama. C’est latent c’est sûr. On verra si ça prend. Mais on peut légitimement penser qu’après deux ans de campagne, les Américains ont dû depuis le temps bien intégrer le fait que ce deuxième prénom ne sonne pas très catholique... Cela n’empêche en tout cas pas le sénateur de l’Illinois d’être à trois semaines du scrutin très en avance dans les sondages, sondages qui intègrent pour la plupart déjà des corrections liées à la nature "inhabituelle" de la couleur de peau du candidat démocrate. A l’heure de la plus grave crise pour le peuple américain depuis des décennies, dans la colère et dans l’urgence, peut-on croire que la question de cette couleur de peau prendra le pas sur celle de la politique générale et du changement demandé ?


http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=45666
 

c_ingalls

قُلْ هُو
Dans l'hypothèse où il gagne, est-ce vraiment un cadeau pour Obama de récupérer une Amérique pas au mieux ?
Lui en laissera t-on le temps ?
 

GioEgyptio

2009 insh'allah
Obama est la dernière chance pour l'Amérique!

Le guériseur du taureau faible et ensanglanté par les épées transpercées dans son corps lancées par le matador Bush!
 
je vois pas pk tu dis qu'il a gagné! les élections sont ajd et rien n'est dans la poche! c'est un super candidat tout comme McCain et faudra attendre les résultats pour voir si il a gagné ou pas...
 
parce les hommes des coulisses veulent changer de carte ils misent sur lui pour mieux faire circuler leur mensonges et guerres

avec un noir ca passe mieux , ils suscitera toujours la pitié des gens et fera mieux qu'un autre le sale boulot
 

cuty-pie

Modérateur
Modérateur
Je l'ai choisi a cause de Palin... (serieux). Imaginer qu'une femme pareille devienne presidente des USA par accident, c'etait trop horrible comme vision du futur! : D

ahhhhhhhhhh ok ...je savais que tu etais pro McCaine:langue:

non serieusement je crois que la majorite des Americains qui ont vote pour Obama c'est a cause de Sarah.:D
 

farid_h

<defunct>
Contributeur
ahhhhhhhhhh ok ...je savais que tu etais pro McCaine

non serieusement je crois que la majorite des Americains qui ont vote pour Obama c'est a cause de Sarah.:D

Nah, just knowing someone doesn't mean I'd condone or even support his political views. ;) Politically, I'm a libertarian centrist... which is rather far away from John's views -- eventhough he's not as bad as most republicans...

On this axis:

http://www.politicalcompass.org/analysis2

I'm right on the middle of the economic scale, and exactly half-way between the middle and bottom lines on the social scale.

Oh, btw., if you'd like to take the test, here it is:

http://www.politicalcompass.org/test
 

cuty-pie

Modérateur
Modérateur
Nah, just knowing someone doesn't mean I'd condone or even support his political views. ; ) Politically, I'm a libertarian centrist... which is rather far away from John's views -- eventhough he's not as bad as most republicans...
On this axis:
http://www.politicalcompass.org/analysis2
I'm right on the middle of the economic scale, and exactly half-way between the middle and bottom lines on the social scale.
Oh, btw., if you'd like to take the test, here it is:
http://www.politicalcompass.org/test


I know,I was teasin ya;)

Thanks for the sites...would be intersting to know where I'm standing politically.lol
If I don't get back to you...that means the results are bad:langue:
 

Courir

Tas beau courir, Tu ne me rattrapes pas
VIB
Il a gagné parce que les américains ils ont votés contre le système Buch .
la collection des problemeS,CATARINNA/GUANTANAMO/PETROLE DES PUITS KIRKOUK IRAK? et la promesse n'ont tenue pour l'indépandance de la Palestine.
 
Obama est la dernière chance pour l'Amérique!

Le guériseur du taureau faible et ensanglanté par les épées transpercées dans son corps lancées par le matador Bush!

==> analyse pertinente de notre ami Javier éleveur de taureaux en andalousie

du calme on est pas en à Cordoue... ?

Tréve de plaisanterie : bon alors ce que je pense : obama a gagné justement parcequ'il est noir, le candidat de la différence !
il n'y a pas que ça biensur, il a l'air dynamique et charismatique, pour tout ce qui est de l'expérience en politique il en pas tellement !
il faut reconnaitre que y'a un an de ça il n'était pas trés connu le Obama sauf dans l'illinois (il en est le sénateur).
donc en tout, il a gagné parcequ'il symbolise le changement (ne ressemble pas aux 43 derniers présidents) !
en espérant qu'il va réussir dans sa tâche qui s'annonce déja trés difficile !
 

PsychoLution

Ma Révolution a commencé
J'ai l'impression que ce n'est qu'un effet de mode pour l'electeur americain ...

Pour d'"autres, c'est une sorte d'excuse de leur passé raciste ..
 

lanita

mémoire tatouée à jamais
Pourquoi Obama a t il gagné ?
Tout bonnement parce que le positionnement du realpolitik rongeait son frein !

Le ghetto du Bushgate et l infect raout diplomatique qui s en était découlé faisait planer une ombre de terreur dans tous les States , il était temps de larguer les amarres de la stratégie prédatrice des républicains , et de dégainer la botte secréte des democrates ...
 
Les machines à voter ne pourront cette fois rien y changer, l’avance est trop grande. Barack Obama sera le 4 novembre prochain le 44e président des Etats-Unis, tous les paramètres sont aujourd’hui réunis pour qu’il l’emporte largement.

Depuis l’annonce de sa candidature le 2 mai 2007, le changement est le credo du candidat démocrate. Change we can believe in (le changement auquel nous pouvons croire). Et dans la situation actuelle des Etats-Unis, les Américains ne réclament rien plus que du changement. John McCain essaye de renchérir : Real change we can believe in, a-t-il dit. Mais il ne peut incarner ce vrai changement, lui qui du haut de ses 72 ans a voté en faveur de 90 % des lois proposées par l’administration Bush.

1) Les crises économique et financière

Tous les sondages indiquent que c’est le sénateur de l’Illinois qui tire le plus profit de la crise actuelle. Pourtant, il ne semble pas que les deux candidats aient proposé des solutions radicalement différentes en la matière (rappelons par exemple qu’ils appelaient tous les deux de leurs vœux un vote positif de la Chambre des représentants dès la première mouture du Plan Paulson, pourtant bien moins avantageuse aux contribuables que la version adoptée en deuxième lecture). Les dommages de la politique économique de l’administration Bush causent un tort sans nom à John McCain car, sans rien proposer, Barack Obama récolte les fruits des erreurs du camp adverse.

2) La crise politique

C’est sans doute le point le plus critique de la campagne des républicains. Comment faire pour se démarquer d’un membre de votre parti qui passera peut-être pour le président à la mandature la plus déplorable ? Tiens, cela me rappelle quelqu’un... Mais à la différence du septuagénaire républicain, Nicolas Sarkozy est un personnage autrement plus dynamique et crédible sur le thème de la rupture. D’autant plus que, comme le démontre le premier vote négatif sur le Plan Paulson (65 républicains en faveur, 133 contre), le parti se lézarde, plus du tout enclin à aller dans le sens de leur président de chef, crédité d’un tout petit 25 % d’opinions favorables. Comme pour tout leader d’une opposition, les bénéfices à tirer sont inversement proportionnels aux errements de la politique en cours.

3) La crise internationale

Barack Obama a peut-être gagné une légitimité sur les questions internationales dès son discours d’opposition à la guerre en Irak en octobre 2002 (et non par un vote pour celui qui n’était pas encore élu au Sénat). 4 100 GI’s morts au combat et six années d’occupation stériles plus tard, le démocrate réutilise à l’envi cet argument dans ses meetings et ses débats présidentiels. Et comme personne n’a dit aux Américains qu’il s’agissait d’une guerre pour le pétrole, ils ne peuvent même pas se féliciter de l’accomplissement de cet objectif. Une opposition à la guerre qui porte tellement Barack Obama qu’il n’hésite même pas à annoncer vouloir discuter avec les présidents iranien ou vénézuélien sans préalables. Ses adversaires tentent de s’en offusquer, mais cela n’affleure en rien les excellents chiffres d’Obama dans les sondages.

Il est intelligent voilà tout .............. il a tout passer en revue........(

et il a de la baraka quelque part .......)
 

redaune44

Hala Madrid !
VIB
parce que les américains ont vraiment marre de manger les frites " McCain ", qui a comme conséquences l’obésité


voila, c'est aussi simple que cela .
 

BenBomba

Johnny le Reb
parce que les américains ont vraiment marre de manger les frites " McCain ", qui a comme conséquences l&#8217;obésité


voila, c'est aussi simple que cela .


j'ai acheté les frittes mcCain pour pouvoir feter la victoire de Mc Cain

avec Obama , je vais devoir rien manger et perdre du poid....pfffffffffffff
 

3ourwa

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Les machines à voter ne pourront cette fois rien y changer, l’avance est trop grande. Barack Obama sera le 4 novembre prochain le 44e président des Etats-Unis, tous les paramètres sont aujourd’hui réunis pour qu’il l’emporte largement.

Depuis l’annonce de sa candidature le 2 mai 2007, le changement est le credo du candidat démocrate. Change we can believe in (le changement auquel nous pouvons croire). Et dans la situation actuelle des Etats-Unis, les Américains ne réclament rien plus que du changement. John McCain essaye de renchérir : Real change we can believe in, a-t-il dit. Mais il ne peut incarner ce vrai changement, lui qui du haut de ses 72 ans a voté en faveur de 90 % des lois proposées par l’administration Bush.

1) Les crises économique et financière

Tous les sondages indiquent que c’est le sénateur de l’Illinois qui tire le plus profit de la crise actuelle. Pourtant, il ne semble pas que les deux candidats aient proposé des solutions radicalement différentes en la matière (rappelons par exemple qu’ils appelaient tous les deux de leurs vœux un vote positif de la Chambre des représentants dès la première mouture du Plan Paulson, pourtant bien moins avantageuse aux contribuables que la version adoptée en deuxième lecture). Les dommages de la politique économique de l’administration Bush causent un tort sans nom à John McCain car, sans rien proposer, Barack Obama récolte les fruits des erreurs du camp adverse.

2) La crise politique

C’est sans doute le point le plus critique de la campagne des républicains. Comment faire pour se démarquer d’un membre de votre parti qui passera peut-être pour le président à la mandature la plus déplorable ? Tiens, cela me rappelle quelqu’un... Mais à la différence du septuagénaire républicain, Nicolas Sarkozy est un personnage autrement plus dynamique et crédible sur le thème de la rupture. D’autant plus que, comme le démontre le premier vote négatif sur le Plan Paulson (65 républicains en faveur, 133 contre), le parti se lézarde, plus du tout enclin à aller dans le sens de leur président de chef, crédité d’un tout petit 25 % d’opinions favorables. Comme pour tout leader d’une opposition, les bénéfices à tirer sont inversement proportionnels aux errements de la politique en cours.

3) La crise internationale

Barack Obama a peut-être gagné une légitimité sur les questions internationales dès son discours d’opposition à la guerre en Irak en octobre 2002 (et non par un vote pour celui qui n’était pas encore élu au Sénat). 4 100 GI’s morts au combat et six années d’occupation stériles plus tard, le démocrate réutilise à l’envi cet argument dans ses meetings et ses débats présidentiels. Et comme personne n’a dit aux Américains qu’il s’agissait d’une guerre pour le pétrole, ils ne peuvent même pas se féliciter de l’accomplissement de cet objectif. Une opposition à la guerre qui porte tellement Barack Obama qu’il n’hésite même pas à annoncer vouloir discuter avec les présidents iranien ou vénézuélien sans préalables. Ses adversaires tentent de s’en offusquer, mais cela n’affleure en rien les excellents chiffres d’Obama dans les sondages.

Parce qu'ils en très bien comprirent que l'utilisation de la force contre les autre ne leur mène nul part, est qu'ils sont les premiers perdants sur tous les plans
 
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