Pourquoi Omar n'a pas laissé le prophète parler pendant l'agonie ?

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
Si tu désire un flan ou une chakchouka ?:D
Tu vois qu'il ne faut pas longtemps pour diverger ; alors imagine sur 14 siècles : combien on aurait de secte musulmane aujourd'hui.
une par famille?

Ça dépend de la motivation de tout un chacun, tant qu'il y aura un esprit de divergence, de division, de revendication de détenir la vérité, ... , il y aura des sectes. Il y en a eu plein, il y en encore beaucoup, et si on change pas l'esprit sectaire, il y en aura encore beaucoup :)
 
Pourquoi des écoles différentes alors?

As tu vu la définition de "secte"?
Sans jouer sur les mots , école n'est égale à secte.
Et quand bien même, je peux être maléki aujourd'hui et hanbali demain qu'est ce que ça change?
toutes les écoles se respectent ; personne n'excommunie personne(à part les salafis qui sont une secte parce qu'ils coient détenir seuls la vérité).
j'en dirais pas autant des chiites.
 
Je ne sais pas si tu as dejà ouvert réelement "Sahih Buhari" mais ce que tu as copier-collé ici , est un Hadith dont la traduction est volontairement modifiée et bricolé , pour faire dire a UMAR RA ce qu il n'a pas dit , la source est surement une "boutique" chiite .
ça c'est ton Hadith:
Ibn Abbâs a dit : « Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s’écrira : « Qu’on m’apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l’erreur après moi ! – ’Umar dit alors :l’homme [le Prophète] est en train de délirer ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit. »
Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. « Retirez-vous, laissez-moi, reprit alors le Prophète, il ne convient pas qu’on se dispute en ma présence ! » Ibn Abbâs sortit en disant : « C’est mal, aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire. »
[Extrait de « Les Traditions Islamiques -Tome 1» (El Bokhâri; Titre : «De la science» ; Chapitre XXXIX : «De la mise par écrit de la tradition»; hadith n°4 ; (page 56)]
ci dessous le vrai Hadith avec la bonne traduction:
Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! --- LA douleur domine le Prophète, dit alors 'Omar ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit." Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !" Ibn-'Abbâs sortit en disant:"C'est aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire."


Comme tu peux le voir , il y' a une sacrée différence entre " la douleur domine le prophète" et "l'homme est entrain de deilirer " que tu as ajouté sournoisement à ta traduction .

même remarque pour la version de Muslim que tu as cité :

Selon Ibn Abbâs cité par Çahîh Muslim, lorsque le Saint prophète agonisait sur son lit de mort, `Omar Ibn al-Khattâb et d'autres Compagnons étaient présents. Le Saint Prophète demanda : «Apportez-moi du papier et de l'encre pour que je vous écrive quelque chose (comme testament) grâce auquel vous ne serez pas égarés après moi.». `Omar Ibn al-Khattâb s'opposa à la demande du Prophète et dit : «Le Prophète divague. Nous avons le Saint Coran, et ceci nous suffit largement». Sur ce, une dispute éclata entre les Compagnons présents. Les uns disaient : «Il est obligatoire d'obéir aux ordres du Prophète et de le laisser écrire ce qu'il veut écrire à notre intention».
D'autres approuvèrent `Omar dans son objection. Lorsque la dispute s'envenima, le Saint Prophète outré, s’écria : «Allez-vous-en». Ibn `Abbâs dit à ce propos: «C'était une vraie tragédie et un désastre que le Prophète n'ait pas pu écrire ce qu'il voulait écrire, à cause de la dispute et des dissensions entre les gens présents auprès de lui».

ce que j ai mis en gras, c'est un ajout pur et simple de ton traducteur , le hadith en arabe ne dit pas que UMAR "s'opposa" ni "que le rophete divague" , il dit "la douleur domine le prophète , nous avons le Coran...."


Bref , dans toutes les versions authentiques de cet evenement , AUCUNE , et je dis bien AUCUNE ne dit que OMAR RA a dit que le prophète divaguait .

ce qui a été traduit par "divague"dans d'autres versions est le mot " HAJAR" mais sans mentionner nommément la ou les personnes qui l 'ont prononcé , il est dans la majorité des version à la forme interrogative ; " DIvague t il ?" probablement prononcé par ceux qui s'opposait à Omar , en lui disant " pourquoi ne pas lui donner à écrire , divague t il ?"

Omar a exprimé uniquement son point de vue , dans le but de ménager le prophete , car les hadiths rapportent que sa douleur etait telle qu 'il s'evanouissait au moindre effort ,le meme jour , les hadiths racontent que le prophete s'est evanouit 3 fois et s'est lavé 3 fois avant d'aller diriger la priere pour au final ordonner a Abu BAkr de le remplacer , de plus Omar n'avait pas le pouvoir de s'opposer à la volonté du messager...d'autant plus que cela s'est passé le jeudi , et le messager ne decedera que Lundi SOIT 5 JOURS plus tard ,il avait largement le temps de faire écrire ce qu il voulait , si telle etait son souhait ou son devoir .
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! --- LA douleur domine le Prophète, dit alors 'Omar ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit." Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !" Ibn-'Abbâs sortit en disant:"C'est aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire."

Salam,

Dans le hadith que tu as mis, il y a "C'est aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire.", c'est une traduction chiite?
=> faire obstacle?

"Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante", c'est une traduction chiite?
=> il y avait une "divergence miséricordieuse" apparemment

De plus, on lit aussi "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !", C'est une traduction chiite?
=> je comprends que le prophète a eu la force et ne s'est pas évanoui pour dire à ceux qui étaient présents qu'il ne fallait pas se disputer en sa présence et de dégager.
 
salam
Dans le hadith que tu as mis, il y a "C'est aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire.", c'est une traduction chiite?
=> faire obstacle?
non c 'est une traduction correcte , et c'est l'avis de Ibnu Abass , le rapporteur de cette Histoire . et qui, je rapelle avait environ 13 ans à l’époque .
il pense que "c'est une vraie tragédie et un désastre que le Prophète n'ait pas pu écrire ce qu'il voulait écrire, à cause de la dispute et des dissensions entre les gens présents auprès de lui ".

Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante", c'est une traduction chiite?
=> il y avait une "divergence miséricordieuse" apparemment

il y a eu 2 groupes apparemment , celui d Omar RA qui pensait qu'il fallait plutôt ménager le prophète à cause de sa douleur et le laisser se reposer , et le 2e groupe qui pensait le contraire . la divergence est humaine , surtout que les "sunnites" contrairement aux chiites ne considèrent aucun compagnon quelque soit sa proximité avec le messager comme étant infaillible , ou 'est le problème ?

la divergence peut même conduire jusqu'a la guerre , sans que cela remettent en cause le statut de "croyant" aux belligerants et cela verset à l'appui :

9. Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis, s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables.


De plus, on lit aussi "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !", C'est une traduction chiite?
=> je comprends que le prophète a eu la force et ne s'est pas évanoui pour dire à ceux qui étaient présents qu'il ne fallait pas se disputer en sa présence et de dégager.
il a même fait mieux d’après d autres variantes du hadith ( notamment dans sahih bukhari ) , il a exprimé malgré tout ses volontés:

Après quoi le Saint Prophète exprima ses trois volontés : 1- chasser tous les mécréants de la Péninsule Arabe; 2- entretenir les délégations venues de loin. Mais le narrateur ne mentionna pas la troisième volonté, ou l'oublia».
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
9. Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis, s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables.

Et si deux groupes de croyants se combattent, faites la conciliation entre eux. => il ne faut donc pas les laisser continuer et les faire arrêter

Si l'un d'eux se rebelle contre l'autre, combattez le groupe qui se rebelle, jusqu'à ce qu'il se conforme à l'ordre d'Allah. Puis, s'il s'y conforme, réconciliez-les avec justice et soyez équitables car Allah aime les équitables. => ceux qui se rebellent, il ne faut pas les laisser continuer et quand ils ont arrêté de se rebeller il faut les traiter équitablement et avec justice.

Après faut voir les autres versets autour pour comprendre le contexte de querelle ou de rébellion

quoiqu'il en soit s'il est recommandé de les arrêter et de se conformer, c'est qu'un croyant n'est pas censé se quereller et doit se conformer à ce qui est demandé par Allah
Est ce que ça remet en cause le statut de "croyant" => Allahu a'alam
Je dirais qu'un croyant se conforme à ce que demande Allah, mais ça n'engage que moi :)
 
Je ne sais pas si tu as dejà ouvert réelement "Sahih Buhari" mais ce que tu as copier-collé ici , est un Hadith dont la traduction est volontairement modifiée et bricolé , pour faire dire a UMAR RA ce qu il n'a pas dit , la source est surement une "boutique" chiite .
ça c'est ton Hadith:

ci dessous le vrai Hadith avec la bonne traduction:
Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! --- LA douleur domine le Prophète, dit alors 'Omar ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit." Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !" Ibn-'Abbâs sortit en disant:"C'est aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire."
: "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! "

Le prophète savait donc écrire...on nous a toujours dis qu'il était illettré.
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
Le prophète savait donc écrire...on nous a toujours dis qu'il était illettré.

Salam,

الَّذِينَ يَتَّبِعُونَ الرَّسُولَ النَّبِيَّ الْأُمِّيَّ الَّذِي يَجِدُونَهُ مَكْتُوبًا عِنْدَهُمْ فِي التَّوْرَاةِ وَالْإِنْجِيلِ يَأْمُرُهُمْ بِالْمَعْرُوفِ وَيَنْهَاهُمْ عَنِ الْمُنْكَرِ وَيُحِلُّ لَهُمُ الطَّيِّبَاتِ وَيُحَرِّمُ عَلَيْهِمُ الْخَبَائِثَ وَيَضَعُ عَنْهُمْ إِصْرَهُمْ وَالْأَغْلَالَ الَّتِي كَانَتْ عَلَيْهِمْ ۚ فَالَّذِينَ آمَنُوا بِهِ وَعَزَّرُوهُ وَنَصَرُوهُ وَاتَّبَعُوا النُّورَ الَّذِي أُنْزِلَ مَعَهُ ۙ أُولَٰئِكَ هُمُ الْمُفْلِحُونَ

(Muhammad Hamidullah)
Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Evangile. Il leur ordonne le convenable, leur défend le blâmable, leur rend licites les bonnes choses, leur interdit les mauvaises, et leur ôte le fardeau et les jougs qui étaient sur eux. Ceux qui croiront en lui, le soutiendront, lui porteront secours et suivront la lumière descendue avec lui; ceux-là seront les gagnants.

-Sourate Al-A'raf, Aya 157

قُلْ يَا أَيُّهَا النَّاسُ إِنِّي رَسُولُ اللَّهِ إِلَيْكُمْ جَمِيعًا الَّذِي لَهُ مُلْكُ السَّمَاوَاتِ وَالْأَرْضِ ۖ لَا إِلَٰهَ إِلَّا هُوَ يُحْيِي وَيُمِيتُ ۖ فَآمِنُوا بِاللَّهِ وَرَسُولِهِ النَّبِيِّ الْأُمِّيِّ الَّذِي يُؤْمِنُ بِاللَّهِ وَكَلِمَاتِهِ وَاتَّبِعُوهُ لَعَلَّكُمْ تَهْتَدُونَ

(Muhammad Hamidullah)
Dis: «O hommes! Je suis pour vous tous le Messager d'Allah, à Qui appartient la royauté des cieux et de la terre. Pas de divinité à part Lui. Il donne la vie et Il donne la mort. Croyez donc en Allah, en Son messager, le Prophète illettré qui croit en Allah et en Ses paroles. Et suivez-le afin que vous soyez bien guidés».

-Sourate Al-A'raf, Aya 158

=> الْأُمِّيَّ qui est traduit par illettré.
On remarquera que dans les 2 versets, il y a messager (celui qui porte un message) et nabi (c'est ce terme dont illettré est l'adjectif)



فَإِنْ حَاجُّوكَ فَقُلْ أَسْلَمْتُ وَجْهِيَ لِلَّهِ وَمَنِ اتَّبَعَنِ ۗ وَقُلْ لِلَّذِينَ أُوتُوا الْكِتَابَ وَالْأُمِّيِّينَ أَأَسْلَمْتُمْ ۚ فَإِنْ أَسْلَمُوا فَقَدِ اهْتَدَوْا ۖ وَإِنْ تَوَلَّوْا فَإِنَّمَا عَلَيْكَ الْبَلَاغُ ۗ وَاللَّهُ بَصِيرٌ بِالْعِبَادِ

(Muhammad Hamidullah)
S'ils te contredisent, dis leur: «Je me suis entièrement soumis à Allah, moi et ceux qui m'ont suivi». Et dis à ceux à qui le Livre a été donné, ainsi qu'aux illettrés: «Avez-vous embrassé l'Islam?» S'ils embrassent l'Islam, ils seront bien guidés. Mais; s'ils tournent le dos... Ton devoir n'est que la transmission (du message). Allah, sur [Ses] serviteurs est Clairvoyant.

-Sourate Aal-E-Imran, Aya 20

=> donc Allah lui demanderait de parler à ceux à qui le livre a été donné ainsi qu'aux illettrés ... Et aux autres, ceux qui n'ont pas reçu le livre mais qui sont lettrés?... À moins que...


وَمِنْ أَهْلِ الْكِتَابِ مَنْ إِنْ تَأْمَنْهُ بِقِنْطَارٍ يُؤَدِّهِ إِلَيْكَ وَمِنْهُمْ مَنْ إِنْ تَأْمَنْهُ بِدِينَارٍ لَا يُؤَدِّهِ إِلَيْكَ إِلَّا مَا دُمْتَ عَلَيْهِ قَائِمًا ۗ ذَٰلِكَ بِأَنَّهُمْ قَالُوا لَيْسَ عَلَيْنَا فِي الْأُمِّيِّينَ سَبِيلٌ وَيَقُولُونَ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ وَهُمْ يَعْلَمُونَ

(Muhammad Hamidullah)
Et parmi les gens du Livre, il y en a qui, si tu lui confies un qintâr, te le rend. Mais il y en a aussi qui, si tu lui confies un dinâr, ne te le rendra que si tu l'y contrains sans relâche. Tout cela parce qu'ils disent: «Ces (arabes) qui n'ont pas de livre n'ont aucun chemin pour nous contraindre.» Ils profèrent des mensonges contre Allah alors qu'ils savent.

-Sourate Aal-E-Imran, Aya 75

=> oh?


هُوَ الَّذِي بَعَثَ فِي الْأُمِّيِّينَ رَسُولًا مِنْهُمْ يَتْلُو عَلَيْهِمْ آيَاتِهِ وَيُزَكِّيهِمْ وَيُعَلِّمُهُمُ الْكِتَابَ وَالْحِكْمَةَ وَإِنْ كَانُوا مِنْ قَبْلُ لَفِي ضَلَالٍ مُبِينٍ

(Muhammad Hamidullah)
C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident,

-Sourate Al-Jumu'ah, Aya 2

=> bah?
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ

[Suite]


وَقَالُوا أَسَاطِيرُ الْأَوَّلِينَ اكْتَتَبَهَا فَهِيَ تُمْلَىٰ عَلَيْهِ بُكْرَةً
وَأَصِيلًا

(Muhammad Hamidullah)
Et ils disent: «Ce sont des contes d'anciens qu'il se fait écrire! On les lui dicte matin et soir!»

-Sourate Al-Furqan, Aya 5

=> il se fait écrire ou il réécrie?



اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَق

(Muhammad Hamidullah)
Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,

-Sourate Al-Alaq, Aya 1

=> il savait lire



وَمَا كُنْتَ تَتْلُو مِنْ قَبْلِهِ مِنْ كِتَابٍ وَلَا تَخُطُّهُ بِيَمِينِكَ ۖ إِذًا لَارْتَابَ الْمُبْطِلُونَ

(Muhammad Hamidullah)
Et avant cela, tu ne récitais aucun livre et tu n'en écrivais aucun de ta main droite. Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes.

-Sourate Al-Ankabut, Aya 48

=> ne pas écrire de livre ne veut pas dire ne pas savoir écrire



تِلْكَ مِنْ أَنْبَاءِ الْغَيْبِ نُوحِيهَا إِلَيْكَ ۖ مَا كُنْتَ تَعْلَمُهَا أَنْتَ وَلَا قَوْمُكَ مِنْ قَبْلِ هَٰذَا ۖ فَاصْبِرْ ۖ إِنَّ الْعَاقِبَةَ لِلْمُتَّقِينَ

(Muhammad Hamidullah)
Voilà quelques nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Tu ne les savais pas, ni toi ni ton peuple, avant cela. Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux.

-Sourate Hud, Aya 49

=> ils n'avaient pas reçu de livre vraissemblablement...


Avec tout le respect que je dois au messager, je suis persuadé qu'il savait écrire et lire, il faisait juste partie de gens qui n'avaient pas reçu de livre
 
[Suite]


وَقَالُوا أَسَاطِيرُ الْأَوَّلِينَ اكْتَتَبَهَا فَهِيَ تُمْلَىٰ عَلَيْهِ بُكْرَةً
وَأَصِيلًا

(Muhammad Hamidullah)
Et ils disent: «Ce sont des contes d'anciens qu'il se fait écrire! On les lui dicte matin et soir!»

-Sourate Al-Furqan, Aya 5

=> il se fait écrire ou il réécrie?



اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَق

(Muhammad Hamidullah)
Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,

-Sourate Al-Alaq, Aya 1

=> il savait lire



وَمَا كُنْتَ تَتْلُو مِنْ قَبْلِهِ مِنْ كِتَابٍ وَلَا تَخُطُّهُ بِيَمِينِكَ ۖ إِذًا لَارْتَابَ الْمُبْطِلُونَ

(Muhammad Hamidullah)
Et avant cela, tu ne récitais aucun livre et tu n'en écrivais aucun de ta main droite. Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes.

-Sourate Al-Ankabut, Aya 48

=> ne pas écrire de livre ne veut pas dire ne pas savoir écrire



تِلْكَ مِنْ أَنْبَاءِ الْغَيْبِ نُوحِيهَا إِلَيْكَ ۖ مَا كُنْتَ تَعْلَمُهَا أَنْتَ وَلَا قَوْمُكَ مِنْ قَبْلِ هَٰذَا ۖ فَاصْبِرْ ۖ إِنَّ الْعَاقِبَةَ لِلْمُتَّقِينَ

(Muhammad Hamidullah)
Voilà quelques nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Tu ne les savais pas, ni toi ni ton peuple, avant cela. Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux.

-Sourate Hud, Aya 49

=> ils n'avaient pas reçu de livre vraissemblablement...


Avec tout le respect que je dois au messager, je suis persuadé qu'il savait écrire et lire, il faisait juste partie de gens qui n'avaient pas reçu de livre
Dans " Iqra bi ismi ..."
"Iqra" signifie "appelle" et non "lis"
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
Dans " Iqra bi ismi ..."
"Iqra" signifie "appelle" et non "lis"

Ou lis, comme dans qur'an


أَقِمِ الصَّلَاةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ وَقُرْآنَ الْفَجْرِ ۖ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا

(Muhammad Hamidullah)
Accomplis la Salât au déclin du soleil jusqu'à l'obscurité de la nuit, et [fais] aussi la Lecture à l'aube, car la Lecture à l'aube a des témoins.

-Sourate Al-Isra', Aya 78

=> faire l'appel à l'aube?


فَإِذَا قَرَأْتَ الْقُرْآنَ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ

(Muhammad Hamidullah)
Lorsque tu lis le Coran, demande la protection d'Allah contre le Diable banni.

-Sourate An-Nahl, Aya 98

=> quand tu appelles le qur'an?


فَأَمَّا مَنْ أُوتِيَ كِتَابَهُ بِيَمِينِهِ فَيَقُولُ هَاؤُمُ اقْرَءُوا كِتَابِيَهْ

(Muhammad Hamidullah)
Quant à celui à qui on aura remis le Livre en sa main droite, il dira: «Tenez! lisez mon livre.

-Sourate Al-Haqqah, Aya 19

=> tenez, appelez mon livre?
 
Dernière édition:
[Suite]


وَقَالُوا أَسَاطِيرُ الْأَوَّلِينَ اكْتَتَبَهَا فَهِيَ تُمْلَىٰ عَلَيْهِ بُكْرَةً
وَأَصِيلًا

(Muhammad Hamidullah)
Et ils disent: «Ce sont des contes d'anciens qu'il se fait écrire! On les lui dicte matin et soir!»

-Sourate Al-Furqan, Aya 5

=> il se fait écrire ou il réécrie?



اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَق

(Muhammad Hamidullah)
Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé,

-Sourate Al-Alaq, Aya 1

=> il savait lire



وَمَا كُنْتَ تَتْلُو مِنْ قَبْلِهِ مِنْ كِتَابٍ وَلَا تَخُطُّهُ بِيَمِينِكَ ۖ إِذًا لَارْتَابَ الْمُبْطِلُونَ

(Muhammad Hamidullah)
Et avant cela, tu ne récitais aucun livre et tu n'en écrivais aucun de ta main droite. Sinon, ceux qui nient la vérité auraient eu des doutes.

-Sourate Al-Ankabut, Aya 48

=> ne pas écrire de livre ne veut pas dire ne pas savoir écrire



تِلْكَ مِنْ أَنْبَاءِ الْغَيْبِ نُوحِيهَا إِلَيْكَ ۖ مَا كُنْتَ تَعْلَمُهَا أَنْتَ وَلَا قَوْمُكَ مِنْ قَبْلِ هَٰذَا ۖ فَاصْبِرْ ۖ إِنَّ الْعَاقِبَةَ لِلْمُتَّقِينَ

(Muhammad Hamidullah)
Voilà quelques nouvelles de l'Inconnaissable que Nous te révélons. Tu ne les savais pas, ni toi ni ton peuple, avant cela. Sois patient. La fin heureuse sera aux pieux.

-Sourate Hud, Aya 49

=> ils n'avaient pas reçu de livre vraissemblablement...


Avec tout le respect que je dois au messager, je suis persuadé qu'il savait écrire et lire, il faisait juste partie de gens qui n'avaient pas reçu de livre
Ou lis, comme dans qur'an


أَقِمِ الصَّلَاةَ لِدُلُوكِ الشَّمْسِ إِلَىٰ غَسَقِ اللَّيْلِ وَقُرْآنَ الْفَجْرِ ۖ إِنَّ قُرْآنَ الْفَجْرِ كَانَ مَشْهُودًا

(Muhammad Hamidullah)
Accomplis la Salât au déclin du soleil jusqu'à l'obscurité de la nuit, et [fais] aussi la Lecture à l'aube, car la Lecture à l'aube a des témoins.

-Sourate Al-Isra', Aya 78

=> faire l'appel à l'aube?


فَإِذَا قَرَأْتَ الْقُرْآنَ فَاسْتَعِذْ بِاللَّهِ مِنَ الشَّيْطَانِ الرَّجِيمِ

(Muhammad Hamidullah)
Lorsque tu lis le Coran, demande la protection d'Allah contre le Diable banni.

-Sourate An-Nahl, Aya 98

=> quand tu appelles le qur'an?


فَأَمَّا مَنْ أُوتِيَ كِتَابَهُ بِيَمِينِهِ فَيَقُولُ هَاؤُمُ اقْرَءُوا كِتَابِيَهْ

(Muhammad Hamidullah)
Quant à celui à qui on aura remis le Livre en sa main droite, il dira: «Tenez! lisez mon livre.

-Sourate Al-Haqqah, Aya 19

=> tenez, appelez mon livre?
Sauf qu'à cette injonction de Jibril le prophète répondit qu'il ne savait pas lire....
 
quoiqu'il en soit s'il est recommandé de les arrêter et de se conformer, c'est qu'un croyant n'est pas censé se quereller et doit se conformer à ce qui est demandé par Allah
Est ce que ça remet en cause le statut de "croyant" => Allahu a'alam
Je dirais qu'un croyant se conforme à ce que demande Allah, mais ça n'engage que moi
en tout cas le Coran ne remet aucunement leur statuts de "croyant" et cela malgré une divergence qui a conduit à la guerre ....dans tous les cas on est loi de ce schéma dans le sujet qui nous intéresse, Omar Ra n a pas "fait obstacle" au prophete , il a simplement voulu le ménager..et apparemment d'autres compagnons etaient du même avis ....loin de tous les fantasmes chiites qui y voyaient l'empechemet de la designation de ALI RA comme successeur du prophete saws..
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
je m'interoge je n'affirme rien :

quand je lis la phrase le coran nous suffit ... je me dit pas besoin de la sunna ?;)

49v2 يَا أَيُّهَا الَّذِينَ آمَنُوا لَا تَرْفَعُوا أَصْوَاتَكُمْ فَوْقَ صَوْتِ النَّبِيِّ وَلَا تَجْهَرُوا لَهُ بِالْقَوْلِ كَجَهْرِ بَعْضِكُمْ لِبَعْضٍ أَن تَحْبَطَ أَعْمَالُكُمْ وَأَنتُمْ لَا تَشْعُرُونَ
O vous qui avez cru! N'élevez pas vos voix au-dessus de la voix du Prophète, et ne haussez pas le ton en lui parlant, comme vous le haussez les uns avec les autres, sinon vos œuvres deviendraient vaines sans que vous vous en rendiez compte.

3 إِنَّ الَّذِينَ يَغُضُّونَ أَصْوَاتَهُمْ عِندَ رَسُولِ اللَّهِ أُولَئِكَ الَّذِينَ امْتَحَنَ اللَّهُ قُلُوبَهُمْ لِلتَّقْوَى لَهُم مَّغْفِرَةٌ وَأَجْرٌ عَظِيمٌ
Ceux qui auprès du Messager d'Allah baissent leurs voix sont ceux dont Allah a éprouvé les cœurs pour la piété.
Ils auront un pardon et une énorme récompense.

Salam,

Ibn Abbâs a dit : « Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s’écrira : « Qu’on m’apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l’erreur après moi ! – ’Umar dit alors :l’homme [le Prophète] est en train de délirer ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit. »
Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. « Retirez-vous, laissez-moi, reprit alors le Prophète, il ne convient pas qu’on se dispute en ma présence ! » Ibn Abbâs sortit en disant : « C’est mal, aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire. »
[Extrait de « Les Traditions Islamiques -Tome 1» (El Bokhâri; Titre : «De la science» ; Chapitre XXXIX : «De la mise par écrit de la tradition»; hadith n°4 ; (page 56)]

D’après Sa’îd ben Djobaïr, Ibn Abbâs dit : «Le jeudi, ah ! Ce qu’est le jeudi !» et il se mit à pleurer si fort, que ses larmes mouillaient les cailloux du sol."

Selon Ibn Abbâs cité par Çahîh Muslim, lorsque le Saint prophète agonisait sur son lit de mort, `Omar Ibn al-Khattâb et d'autres Compagnons étaient présents. Le Saint Prophète demanda : «Apportez-moi du papier et de l'encre pour que je vous écrive quelque chose (comme testament) grâce auquel vous ne serez pas égarés après moi.». `Omar Ibn al-Khattâb s'opposa à la demande du Prophète et dit : «Le Prophète divague. Nous avons le Saint Coran, et ceci nous suffit largement». Sur ce, une dispute éclata entre les Compagnons présents. Les uns disaient : «Il est obligatoire d'obéir aux ordres du Prophète et de le laisser écrire ce qu'il veut écrire à notre intention».

D'autres approuvèrent `Omar dans son objection. Lorsque la dispute s'envenima, le Saint Prophète outré, s’écria : «Allez-vous-en». Ibn `Abbâs dit à ce propos: «C'était une vraie tragédie et un désastre que le Prophète n'ait pas pu écrire ce qu'il voulait écrire, à cause de la dispute et des dissensions entre les gens présents auprès de lui».


Ils avaient déjà le qur'an
 
Ibn Abbâs a dit : « Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s’écrira : « Qu’on m’apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l’erreur après moi ! – ’Umar dit alors :l’homme [le Prophète] est en train de délirer ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit. »
Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. « Retirez-vous, laissez-moi, reprit alors le Prophète, il ne convient pas qu’on se dispute en ma présence ! » Ibn Abbâs sortit en disant : « C’est mal, aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire. »
[Extrait de « Les Traditions Islamiques -Tome 1» (El Bokhâri; Titre : «De la science» ; Chapitre XXXIX : «De la mise par écrit de la tradition»; hadith n°4 ; (page 56)]

D’après Sa’îd ben Djobaïr, Ibn Abbâs dit : «Le jeudi, ah ! Ce qu’est le jeudi !» et il se mit à pleurer si fort, que ses larmes mouillaient les cailloux du sol."

Selon Ibn Abbâs cité par Çahîh Muslim, lorsque le Saint prophète agonisait sur son lit de mort, `Omar Ibn al-Khattâb et d'autres Compagnons étaient présents. Le Saint Prophète demanda : «Apportez-moi du papier et de l'encre pour que je vous écrive quelque chose (comme testament) grâce auquel vous ne serez pas égarés après moi.». `Omar Ibn al-Khattâb s'opposa à la demande du Prophète et dit : «Le Prophète divague. Nous avons le Saint Coran, et ceci nous suffit largement». Sur ce, une dispute éclata entre les Compagnons présents. Les uns disaient : «Il est obligatoire d'obéir aux ordres du Prophète et de le laisser écrire ce qu'il veut écrire à notre intention».

D'autres approuvèrent `Omar dans son objection. Lorsque la dispute s'envenima, le Saint Prophète outré, s’écria : «Allez-vous-en». Ibn `Abbâs dit à ce propos: «C'était une vraie tragédie et un désastre que le Prophète n'ait pas pu écrire ce qu'il voulait écrire, à cause de la dispute et des dissensions entre les gens présents auprès de lui».


Abdullah Ibn Abbâs, cité par Saîd Ibn Jubayr dans "Çahîh al-Bukhârî" dit à propos de cet incident : «Quelle journée calamiteuse était ce jeudi-là !». Et d'ajouter: «Lorsque ce jeudi l'état de santé du Saint Prophète s'aggrava sérieusement, il demanda qu'on lui apportât du papier et un stylo (de l'encre) pour écrire quelque chose grâce auquel les gens éviteraient de s'égarer après lui, les Compagnons présents se mirent à se disputer à ce propos. Le Messager d'Allah leur fit remarquer qu'il était inconvenable de se quereller devant le Prophète. D'aucuns, répondirent : «Le Prophète délire !». Le Prophète s'écria alors : «Allez-vous-en.J'ai raison quelle que soit la condition dans laquelle je me trouve, et tout ce que vous dites est faux. Laissez-moi seul. Allez-vous-en». Après quoi le Saint Prophète exprima ses trois volontés : 1- chasser tous les mécréants de la Péninsule Arabe; 2- entretenir les délégations venues de loin. Mais le narrateur ne mentionna pas la troisième volonté, ou l'oublia».

Sa`îd Ibn Jubayr rapporte, dans "Musnad Ahmad Ibn Hanbal" et "Çahîh Muslim" ce témoignage de `Abdullâh Ibn Abbâs : «Quelle journée que celle de Jeudi ! (Il se mit à pleurer tellement en évoquant cette journée que ses larmes coulaient sur ses joues comme un fil de perles). Puis, il expliqua que le Jeudi en question était le jour où le Saint prophète avait demandé : «Apportez-moi de quoi écrire quelque chose grâce auquel vous ne vous égarerez jamais après moi». Mais hélas! Les gens dirent : «Il délire».

Salam,
Devant de tels sujets qui demandent une application scientifique toute particulière, et un respect envers nos possibles erreurs, l'on doit se garder de côté si on ne sait pas, cela même si l'on pense savoir.
Cependant, rien n'indique que le "testament" du Prophète (s) devait concerner qui allait gouverner par la suite. Si ce sujet était aussi important que cela, il aurait désigné un gouverneur en des circonstances claires, non confuses, pour que les musulmans puissent être bien guidés. Ensuite, essayer de deviner les intentions d'un grand compagnon du Prophète (s), selon la majorité des savants, est un grand péché. Au lieu de s'intéresser à des considérations par trop générales incertaines, il vaudrait mieux en revenir à des sujets plus "communs" mais plus importants : le sens du Coran, des adorations obligatoires etc.
Bonne journée
 
Chahâb al-Dîn al-Khafâjî écrit dans "Nasîm al-Riyâdh" que selon la même version de ce hadith, c'est `Omar Ibn al-Khattâb qui dit : «Le prophète délire».
Al-Chahristânî écrit pour sa part, dans son livre" al-Milal wa-l-Nihal"que la première dispute ou le premier différend qui avait éclaté entre les musulmans lors de la maladie du Prophète (P) est celui que Mohammad Ismâ`îl al-Bukhârî rapporta de `Abdullâh Ibn Abbâs dans son livre "Çahîh al-Bukhârî" et selon lequel, lorsque la maladie mortelle du Prophète s'aggrava, il (le Prophète) dit: «Apportez-moi de l'encre et du papier afin que je vous écrive un document (testament) de crainte que vous ne soyez égarés après moi». Entendant cela, `Omar dit : «Le Prophète parle ainsi, à cause de la gravité de sa maladie. Le livre d'Allah nous suffit».

Lorsqu'une querelle s'ensuivit, le prophète dit : «Allez-vous-en et ne vous disputez pas devant moi». C'est là, la raison pour laquelle `Abdullah Ibn Abbâs dira souvent : «Quelle calamité que cette dispute-là ! Elle fut l'obstacle entre nous et l'écrit du Prophète, et empêcha celui-ci d'écrire».
Al-`Allâmah Chiblî al-No`mânî écrit : «Il y a le mot "Hajr"dans ce hadith et il signifie "Délire". `Omar interpréta la demande du Saint Prophète comme un "délire" ("Al Fârûq", p. 61). Nathîr Ahmad Dehlavî commentant cet événement écrit: «Ceux qui convoitaient la Khilâfah (Califat, la succession) contrecarrèrent le dessein du Prophète en provoquant la dispute et justifièrent leur opposition à la volonté du Prophète (de désigner par écrit son successeur légal) en arguant que le Livre d'Allah leur suffisait (pour éviter l'égarement), et que le Prophète n'étant pas en possession de tous ses sens, il n'était pas nécessaire de lui apporter de l'encre et du papier pour écrire des choses inutiles».

L'imam al-Ghazâlî écrit, concernant cette affaire lourde de conséquences pour tout l'avenir de la Ummah, tout au long de son histoire que, avant sa mort le Prophète d'Allah avait demandé à ses Compagnons de lui apporter de l'encre, du papier et un "stylo" afin qu'il puisse leur désigner, par écrit, celui qui méritera d'être leur Imam et Calife. Mais à ce moment-là, `Omar demanda aux personnes présentes d'ignorer la demande du Prophète, parce qu'il disait - selon lui - des choses insensées.

En bref, lorsqu'on refusa de donner au Prophète l'encre, le papier et le stylo, une dispute éclata entre les Compagnons. Abû Tharr, Salmân al-Farecî, al-Miqdâd et Ibn `Abbâs...etc qui étaient présents, s'opposèrent à ceux qui récusaient la volonté du Prophète de rédiger son testament. Les dames présentes à la maison, derrière le rideau, les blâmèrent, elles aussi, en leur disant : «Que vous arrive-t-il? Pourquoi n'écoutez-vous pas ce que le Saint Prophète vous demande ? Pour l'amour d'Allah, apportez-lui ce qu'il demande». Ecoutant ce blâme, `Omar dit; «Taisez-vous ! Vous êtes comme les femmes de Yûsuf (Josef). Vous pleurez quand le Prophète est malade, et vous lui tapez sur les nerfs lorsqu'il est bien portant». Lorsque le Prophète entendit ces propos de `Omar, il lui dit : «Ne les réprimande pas. Elles sont mieux que toi» (Al-Tabarânî).
Je vous cite si vous permettez ceci : Apportez-moi de l'encre et du papier afin que je vous écrive un document " . N'est-il pas écrit dans le versé 157 de la sourate 7 ceci :"Ceux qui suivent le Messager, le Prophète illettré qu'ils trouvent écrit (mentionné) chez eux dans la Thora et l'Evangile.
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
Je ne sais pas si tu as dejà ouvert réelement "Sahih Buhari" mais ce que tu as copier-collé ici , est un Hadith dont la traduction est volontairement modifiée et bricolé , pour faire dire a UMAR RA ce qu il n'a pas dit , la source est surement une "boutique" chiite .
ça c'est ton Hadith:

ci dessous le vrai Hadith avec la bonne traduction:
Ubn-'Abbâs a dit : "Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s'écria : "Qu'on m'apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l'erreur après moi ! --- LA douleur domine le Prophète, dit alors 'Omar ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit." Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. "Retirez-vous, laissez-moi, reprit le Prophète, il ne convient pas qu'on se dispute en ma présence !" Ibn-'Abbâs sortit en disant:"C'est aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire."


Comme tu peux le voir , il y' a une sacrée différence entre " la douleur domine le prophète" et "l'homme est entrain de deilirer " que tu as ajouté sournoisement à ta traduction .

même remarque pour la version de Muslim que tu as cité :



ce que j ai mis en gras, c'est un ajout pur et simple de ton traducteur , le hadith en arabe ne dit pas que UMAR "s'opposa" ni "que le rophete divague" , il dit "la douleur domine le prophète , nous avons le Coran...."


Bref , dans toutes les versions authentiques de cet evenement , AUCUNE , et je dis bien AUCUNE ne dit que OMAR RA a dit que le prophète divaguait .

ce qui a été traduit par "divague"dans d'autres versions est le mot " HAJAR" mais sans mentionner nommément la ou les personnes qui l 'ont prononcé , il est dans la majorité des version à la forme interrogative ; " DIvague t il ?" probablement prononcé par ceux qui s'opposait à Omar , en lui disant " pourquoi ne pas lui donner à écrire , divague t il ?"

Omar a exprimé uniquement son point de vue , dans le but de ménager le prophete , car les hadiths rapportent que sa douleur etait telle qu 'il s'evanouissait au moindre effort ,le meme jour , les hadiths racontent que le prophete s'est evanouit 3 fois et s'est lavé 3 fois avant d'aller diriger la priere pour au final ordonner a Abu BAkr de le remplacer , de plus Omar n'avait pas le pouvoir de s'opposer à la volonté du messager...d'autant plus que cela s'est passé le jeudi , et le messager ne decedera que Lundi SOIT 5 JOURS plus tard ,il avait largement le temps de faire écrire ce qu il voulait , si telle etait son souhait ou son devoir .


Salam,

quelqu'un saurait me mettre les hadith 4233 et 4234 du volume 26 de muslim svp?
 

UNIVERSAL

---lcdcjve---
VIB
Salam,

Ibn Abbâs a dit : « Quand les souffrances du Prophète devinrent plus vives, il s’écrira : « Qu’on m’apporte de quoi écrire afin que je vous mette par écrit ce qui vous préservera de l’erreur après moi ! – ’Umar dit alors :l’homme [le Prophète] est en train de délirer ; nous avons le Livre de Dieu qui nous suffit. »
Les avis à ce moment furent partagés et la discussion devint bruyante. « Retirez-vous, laissez-moi, reprit alors le Prophète, il ne convient pas qu’on se dispute en ma présence ! » Ibn Abbâs sortit en disant : « C’est mal, aussi mal que possible, de faire obstacle au Prophète quand il désire écrire. »
[Extrait de « Les Traditions Islamiques -Tome 1» (El Bokhâri; Titre : «De la science» ; Chapitre XXXIX : «De la mise par écrit de la tradition»; hadith n°4 ; (page 56)]

D’après Sa’îd ben Djobaïr, Ibn Abbâs dit : «Le jeudi, ah ! Ce qu’est le jeudi !» et il se mit à pleurer si fort, que ses larmes mouillaient les cailloux du sol."

Selon Ibn Abbâs cité par Çahîh Muslim, lorsque le Saint prophète agonisait sur son lit de mort, `Omar Ibn al-Khattâb et d'autres Compagnons étaient présents. Le Saint Prophète demanda : «Apportez-moi du papier et de l'encre pour que je vous écrive quelque chose (comme testament) grâce auquel vous ne serez pas égarés après moi.». `Omar Ibn al-Khattâb s'opposa à la demande du Prophète et dit : «Le Prophète divague. Nous avons le Saint Coran, et ceci nous suffit largement». Sur ce, une dispute éclata entre les Compagnons présents. Les uns disaient : «Il est obligatoire d'obéir aux ordres du Prophète et de le laisser écrire ce qu'il veut écrire à notre intention».

D'autres approuvèrent `Omar dans son objection. Lorsque la dispute s'envenima, le Saint Prophète outré, s’écria : «Allez-vous-en». Ibn `Abbâs dit à ce propos: «C'était une vraie tragédie et un désastre que le Prophète n'ait pas pu écrire ce qu'il voulait écrire, à cause de la dispute et des dissensions entre les gens présents auprès de lui».


Ils avaient déjà le qur'an
Salam Shikaarree,
Donc le prophète savait écrire ?
 

1HundredEyes

Vive la Palestine
VIB
« N’écrivez rien de moi, excepté le Coran. Quiconque écrit autre chose que le Coran doit l’effacer. » (Ahmed, Vol. 1, page 171, et Sahih Muslim, Zuhd, Livre 42, Numéro 7147)

(2) De Ibn Hanbal: Zayd Ibn Thabit (le plus proche scribe du Prophète) visita le calife Mu’awiya (plus de 30 ans après la mort du Prophète), et lui raconta une histoire à propos du Prophète. Mu’awiya aima l’histoire et ordonna à quelqu’un de l’écrire. Mais Zayd dit: « Le messager de Dieu nous a ordonné de ne jamais
rien écrire de ses hadiths ».

(3) Le livre « Ulum Al-Hadith » d’Ibn Al-Salah, rapporte un hadith d’Abu Hourayra dans lequel Abu Hurayra dit: le Messager de Dieu est venu nous voir alors que nous écrivions ses hadiths et dit: « Quels sont vos écrits? » Nous avons dit: « Des hadiths que nous entendons de toi, messager de Dieu. » Il dit: « Un livre autre que le livre de Dieu? ». Nous avons dit: « Devons-nous parler de toi? ». Il a dit: « parlez de moi, ce sera très bien, mais ceux qui mentiront iront en enfer ». Abu Hurayra dit: « Nous avons recueilli ce que nous écrivions des hadiths et les brûlâmes dans le feu ».

(4) Dans le livre « Taq-Yeed Al-Ilm », Abu Hurayra dit: le Messager de Dieu avait été informé que certaines personnes écrivaient ses hadiths. Il monta sur la chaire de la mosquée et dit: « Quels sont ces livres que j’ai entendu que vous écrivez? Je suis juste un être humain. Quiconque d’entre vous possède un de ces écrits devrait l’apporter ici ». Abu Hurayra dit: nous les avons tous recueillis et brûlés dans le feu.

(5) Ibn Hanbal dans son livre Musnad, raconte un hadith dans lequel Abdullah Ibn Omar dit: « Le Messager de Dieu vint un jour à nous comme s’il allait nous quitter bientôt et dit: « Quand je partirai (mourrai), accrochez-vous au livre de Dieu, interdisez ce qu’il interdit et acceptez comme licite ce qu’il a rendu licite ».

^^ quelqu'un qui ne reconnait pas les haddiths mais utilise un haddith pour prouver qu'on ne doit pas tenir compte des haddiths :bizarre:
 

Shikaaree

أَسْلَمْتُ لِرَبِّ الْعَالَمِينَ
A été dit que les prophètes ne laissent pas d'héritage.

salam,

19:5 وَإِنِّي خِفْتُ الْمَوَالِيَ مِن وَرَائِي وَكَانَتِ امْرَأَتِي عَاقِرًا فَهَبْ لِي مِن لَّدُنكَ وَلِيًّا

Je crains [le comportement] de mes héritiers, après moi. Et ma propre femme est stérile. Accorde-moi, de Ta part, un descendant

19:6 يَرِثُنِي وَيَرِثُ مِنْ آلِ يَعْقُوبَ وَاجْعَلْهُ رَبِّ رَضِيًّا

qui hérite de moi et hérite de la famille de Jacob. Et fais qu'il te soit agréable, ô mon Seigneur».

=> Zakaria


27:16 وَوَرِثَ سُلَيْمَانُ دَاوُودَ وَقَالَ يَا أَيُّهَا النَّاسُ عُلِّمْنَا مَنطِقَ الطَّيْرِ وَأُوتِينَا مِن كُلِّ شَيْءٍ إِنَّ هَذَا لَهُوَ الْفَضْلُ الْمُبِينُ

Et Salomon hérita de David et dit: «O hommes! On nous a appris le langage des oiseaux; et on nous a donné part de toutes choses. C'est là vraiment la grâce évidente.
 
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