Près de 80.000 exemplaires ont été commandés. Mais son port, très encadré, restera exceptionnel."
Le Parisien, l'administration a acheté quelque 80.000 cagoules qui, depuis mars dernier, sont mises à disposition des agents de police déployés sur le terrain. Chaque fonctionnaire aura donc le choix - ou non - d'en commander un modèle mais ne pourra le porter qu'avec l'accord de son chef de service et selon des critères bien définis, déclinés en fonction des besoins de chaque direction centrale."
La revendication, ancienne dans les rangs de la police, est montée en puissance après l'assassinat d'un couple de policiers , le 13 juin 2016 à leur domicile de Magnanville (Yvelines). La profession endeuillée, relayée par les syndicats, était montée au créneau pour réclamer un renforcement de leur anonymat. Avec cette requête répétée: «Nous ne voulons plus être des cibles vivantes». Même si les ressorts étaient différents, le drame de Viry-Châtillon, où quatre policiers pris dans un guet-apens ont failli périr brûlés vifs à bord de leur voiture, a achevé d'électriser les esprits. Comme l'a relaté lundi Le Parisien, l'administration a acheté quelque 80.000 cagoules qui, depuis mars dernier, sont mises à disposition des agents de police déployés sur le terrain.
Chaque fonctionnaire aura donc le choix - ou non - d'en commander un modèle mais ne pourra le porter qu'avec l'accord de son chef de service et selon des critères bien définis, déclinés en fonction des besoins de chaque direction centrale.
«Il fallait entendre les doléances et y répondre, mais en fixant un cadre d'emploi précis», résume-t-on à la Direction générale de la police nationale (DGPN) qui, sous la plume de son patron Jean-Marc Falcone, a adressé une note sur «la dissimulation du visage par le port de la cagoule».
En date du 22 février, ce document de quatre pages que Le Figaro s'est procuré rappelle que si «le législateur a posé le principe de l'interdiction de l'anonymat dans les relations entre les autorités administratives et les citoyens», certaines missions bien précises permettent de «déroger au principe général de transparence». En vertu d'un arrêté de 7 avril 2011, le port de la cagoule n'est autorisé pour que pour huit unités spécialisées telles que la RAID, la BRI mais aussi la sous-direction antiterroriste «SDAT»
Figaro.fr
Et en cas de grosses bavures ? Est ce que ça change réellement ?
Le Parisien, l'administration a acheté quelque 80.000 cagoules qui, depuis mars dernier, sont mises à disposition des agents de police déployés sur le terrain. Chaque fonctionnaire aura donc le choix - ou non - d'en commander un modèle mais ne pourra le porter qu'avec l'accord de son chef de service et selon des critères bien définis, déclinés en fonction des besoins de chaque direction centrale."
La revendication, ancienne dans les rangs de la police, est montée en puissance après l'assassinat d'un couple de policiers , le 13 juin 2016 à leur domicile de Magnanville (Yvelines). La profession endeuillée, relayée par les syndicats, était montée au créneau pour réclamer un renforcement de leur anonymat. Avec cette requête répétée: «Nous ne voulons plus être des cibles vivantes». Même si les ressorts étaient différents, le drame de Viry-Châtillon, où quatre policiers pris dans un guet-apens ont failli périr brûlés vifs à bord de leur voiture, a achevé d'électriser les esprits. Comme l'a relaté lundi Le Parisien, l'administration a acheté quelque 80.000 cagoules qui, depuis mars dernier, sont mises à disposition des agents de police déployés sur le terrain.
Chaque fonctionnaire aura donc le choix - ou non - d'en commander un modèle mais ne pourra le porter qu'avec l'accord de son chef de service et selon des critères bien définis, déclinés en fonction des besoins de chaque direction centrale.
«Il fallait entendre les doléances et y répondre, mais en fixant un cadre d'emploi précis», résume-t-on à la Direction générale de la police nationale (DGPN) qui, sous la plume de son patron Jean-Marc Falcone, a adressé une note sur «la dissimulation du visage par le port de la cagoule».
En date du 22 février, ce document de quatre pages que Le Figaro s'est procuré rappelle que si «le législateur a posé le principe de l'interdiction de l'anonymat dans les relations entre les autorités administratives et les citoyens», certaines missions bien précises permettent de «déroger au principe général de transparence». En vertu d'un arrêté de 7 avril 2011, le port de la cagoule n'est autorisé pour que pour huit unités spécialisées telles que la RAID, la BRI mais aussi la sous-direction antiterroriste «SDAT»
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Et en cas de grosses bavures ? Est ce que ça change réellement ?