Le premier amour de bouteflika est une infirmière oujdie

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LE PREMIER AMOUR DE BOUTEFLIKA EST UNE INFIRMIÈRE OUJDIE

http://fr.le360.ma/politique/le-premier-amour-de-bouteflika-est-une-infirmiere-oujdie-28819

C’est à Oujda que sont nés les premiers rêves d’Abdelaziz Bouteflika, ses premières amitiés, ses premières amours… Mais comment a-t-il pu renier tout cela ? Le roman d’une passion trahie.

C’est un secret de polichinelle: Abdelaziz Bouteflika adore abhorrer le Maroc. Du jamais vu: sur le site officiel du président algérien, il est fait mention de sa date mais pas de son lieu de naissance. Pourtant, c’est au Maroc, à Oujda précisément, qu’il a vu le jour, grandi et vécu ses premières amours. Mais comment cette passion a-t-elle pu se transformer en haine? Dans son édition week-end, Al Akhbar essaie de trouver à cette question des éléments de réponse en faisant une apnée dans le passé oujdi du président algérien, reconstituant quelques tranches de son enfance et de sa prime jeunesse pour comprendre et faire comprendre les ressorts de sa personnalité. Première clef livrée, l’amour secret et inachevé du jeune Abdelaziz. Mais qui a été la première élue du cœur du jeune Abdelaziz? «Il est dit que Bouteflika a vécu une histoire d’amour violente dans les quartiers de la ville d’Oujda. Mais à l’époque où il était lié d’amitié avec Allal Sinaceur (NDLR : ex-conseiller de Hassan II), à la fin des années 50 et au début des années 60, il souffrait d’une timidité telle que ses joues rougissaient au premier regard jeté discrètement à une fille», confient ses amis d’enfance. «Le jeune Abdelaziz pouvait à peine prendre langue avec une fille», se souviennent-ils, en révélant que sa première bien-aimée était une belle infirmière. Mais voilà, le feu follet de cette première passion sera de courte durée. En 1960, année qui marque l’avènement de l’Indépendance de l’Algérie, le jeune amoureux fait ses valises et quitte douloureusement sa ville natale, aux côtés des figures emblématiques du FLN, connues sous le nom du «Clan d’Oujda», à destination d’Alger. Là-bas, la chance sourit au jeune Bouteflika puisque ce «bout d’homme» -il est de courte taille- se fera vite remarquer et deviendra, à l’âge de 25 ans, ministre de la Jeunesse au premier gouvernement Ben Bella, premier gouvernement post-Indépendance. Pour un premier pas, un pas de géant. Pouvoir, argent, prestige, énergie … le jeune Abdelaziz en avait à revendre. «Il aurait pu emporter avec lui en Algérie son premier amour, -l’infirmière-, mais il ne l’a pas fait», relèvent ses amis d’enfance, en expliquant que Bouteflika était animé de la folie des grandeurs et n’hésitera pas à s’extirper de la ville des origines, laissant derrière lui des amis inconsolables et un premier amour inaccompli. Seulement voilà, la rupture sera totale.
Quand Bouteflika reniera son passé oujdi
«Quand nous avons appris que Bouteflika avait été désigné membre du Conseil national du FLN, nous n’avons pas été surpris. C’était en 1962. Les liens forts que Bouteflika entretenait avec le FLN ne faisaient pas mystère. Nous savions qu’il lorgnait un haut poste dans l’Algérie post-Indépendance», racontent ses anciens amis. Mais «ce qui nous a surpris, c’est que Bouteflika soit désigné, à 25 ans, ministre au premier gouvernement post-Indépendance», confessent-ils. «Je ne vous cache pas l’immense joie avec laquelle nous avons accueilli cette nouvelle à Oujda», confie un de ses amis. «Nous étions enthousiastes à l’idée qu’un de nos amis puisse devenir ministre à la fleur de l’âge», se réjouit-il. Simplement, cette joie fera long feu. Et pour cause. «Bouteflika fera vite de renier ses origines oujdies», regrette-t-il. «A l’annonce de sa désignation en tant que ministre de la Jeunesse, un de ses amis, prénommé Abdellah, a fait le déplacement à Alger pour le féliciter mais il a eu la désagréable surprise d’apprendre qu’il était indésirable au bureau du jeune ministre». «La nouvelle est tombée comme un couperet sur le cou de tous ceux qui, de loin ou de près, ont connu cet homme», relate l’une de ses anciennes connaissances, amère. Mais plus amère encore, sera la volteface que fera Bouteflika une fois nommé ministre des Affaires étrangères après le putsch militaire qui a conduit au renversement d’Ahmed Ben Bella et l’arrivée au pouvoir du colonel Houari Boumediène. L’incurable inimitié que Bouteflika nourrit à l’égard du Maroc date particulièrement de cette époque-là et se poursuivra jusqu’au jour d’aujourd’hui. Même au soir de sa longue carrière politique qui l’a mené jusqu’au sommet de l’Etat, monsieur le président rechigne toujours à revenir à la raison et reconnaître au moins ses origines. Décevant.
 

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Voilà ce que possède la famille Bouteflika au Maroc
http://www.algerie-focus.com/2014/05/voila-ce-que-possede-la-famille-bouteflika-au-maroc/
Les membres de la famille du Président Abdelaziz Bouteflika sont de riches propriétaires terriens à Oujda, la ville marocaine d’où ils sont originaires. Preuve à l’appui.
Longtemps le doute a subsisté sur l’ampleur du patrimoine du Président Abdelaziz Bouteflika et sa famille. Sa déclaration de patrimoine, très succinte, durant la campagne présidentielle, avait de nouveau mis la puce à l’oreille. Mais depuis ce mercredi, le secret de polichinelle n’est plus.


En effet, le site internet d’information marocain Médias 24 démontre documents à l’appui que le famille Bouteflika est bien propriétaire de plusieurs biens immobiliers au Maroc. Ce portail d’information présente deux titres de propriété comme appartenant aux proches du chef de l’Etat algérien. Le premier, appelé “Tahenia”, d’une superficie de 92 mètres carrés est enregistré au nom de Ahmed Bouteflika, le père du Président. Le second, appelé “Takfiria”, grand de 241 mètres carrés, est également enregistré au nom de Ahmed Bouteflika.

Saïd Bouteflika, le gestionnaire
Troisième bien en la possession des Bouteflika : “Ouarda 3”. La même source explique que le père du Président algérien a légué à ses cinq enfants ce bien et, par conséquent, Abdelaziz et Saïd Bouteflika sont des ayants-droit. Ce dernier “s’occupe de la gestion du patrimoine familial”, explique-t-on encore, rappelant que Saïd Bouteflika est en conflit avec les locataires d’un de ses biens immobiliers au Maroc. Le frère du Président algérien a même déposée plainte contre ses locataires d’une habitation à Oujda, menacée d’expulsion.
 

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Maroc-Algérie : à Oujda, bienvenue chez les Bouteflika !

http://www.jeuneafrique.com/44392/politique/maroc-alg-rie-oujda-bienvenue-chez-les-bouteflika/
Le président algérien a vu le jour et a fait sa scolarité dans cette ville de l'Oriental marocain, avant de rejoindre les rangs du FLN. Retour sur l'enfance d'un chef.
Avec son imposante façade couleur saumon, son pied de mur rehaussé de pierres de taille, ses fenêtres et ses portes en fer forgé, elle ne passe pas inaperçue. Située à l’angle de la rue Nedroma, dans le quartier dit des Algériens, cette villa de 350 m2 avec patio, petit jardin et figuier a été restaurée il y a quelques années par le consulat d’Algérie à Oujda après avoir été longtemps laissée à l’abandon.
Les riverains en connaissent les propriétaires, mais ne les ont jamais vus y entrer ou en sortir. "C’est la maison de la famille Bouteflika, confirme le marchand d’oeufs qui habite en face. De temps à autre, un homme vient relever le courrier et repart. Mais le président algérien n’est plus revenu ici depuis son élection." Aucune plaque, donc, ni de nom sur la boîte aux lettres. Comme si la famille du chef de l’État algérien, aujourd’hui âgé de 77 ans, tenait à garder l’anonymat.
Omission volontaire ?
À Oujda, distante d’à peine 5 km de la frontière avec l’Algérie, il ne reste, hormis cette maison familiale retapée à grands frais, que peu de traces des Bouteflika et de ses proches. À croire qu’on n’a pas voulu ou pu perpétuer le souvenir de sa présence, ni de celle de sa famille ou de ses nombreux compagnons de la guerre d’Algérie – que l’on continue d’appeler le clan d’Oujda. La plupart de ses anciens camarades de classe ou de jeu ne sont plus de ce monde. Quant à ceux qui sont encore en vie, beaucoup ont la mémoire qui flanche ou refusent poliment de s’épancher sur le sujet.
Omission ou volonté de gommer ses origines marocaines, la biographie officielle du président algérien ne fait aucune référence à son lieu de naissance. Ni même ne mentionne le nom de cette ville. Certains biographes ont même réécrit l’histoire pour le faire naître à Tlemcen. Et s’il lui arrive encore d’évoquer, comme il le fait souvent en présence de ses convives étrangers, son enfance et sa jeunesse à Oujda, il s’est toujours gardé d’aborder publiquement cette période de sa vie.
>> Lire aussi : les sept vies d’Abdelaziz Bouteflika
Pourtant, c’est au 6 rue Nedroma, le 2 mars 1937, qu’est né Abdelaziz Bouteflika, fruit du mariage en secondes noces d’Ahmed Bouteflika avec Mansouria Ghezlaoui. Originaire de Tlemcen – des milliers d’Algériens de Nedroma, Chlef, Maghnia, Mascara ou Msirda s’étaient installés dans l’Oriental marocain à partir de 1850, après la défaite de l’émir Abdelkader contre les Français -, son père était mandataire au marché d’Oujda.
Le père de Bouteflika décédera une année après la naissance de Saïd, dernier de la fratrie et aujourd’hui influent conseiller du président.
"Il donnait aussi un coup de main à Hadj Boussif, président de l’Amicale des Algériens de la ville, qui gérait un hammam, se souvient Ahmed Belal, 70 ans, ancien maquisard. Il était en quelque sorte son trésorier." Si le hammam Boussif, situé à deux pas de la rue Nedroma, est toujours en activité, personne ne se souvient du passage du père de Bouteflika qui décédera une année après la naissance de Saïd, dernier de la fratrie et aujourd’hui influent conseiller du président.
De l’autre côté de la vieille médina, existe un autre bain maure, le hammam Jerda. Selon une légende tenace, la mère du président, décédée à Alger en juillet 2009 à l’âge de 93 ans, tenait la caisse dans l’aile réservée aux femmes. Mais là encore, ni les registres de cet établissement fondé en 1907 ni les clients qui le fréquentent ne gardent trace de sa présence dans ces lieux.

 

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Mamma méditerranéenne
Typique mamma méditerranéenne, elle a beaucoup compté dans la vie de Bouteflika, qui lui vouait presque un culte au point de lui soumettre ses choix et ses décisions politiques. En 1994, elle lui avait déconseillé de prendre le pouvoir que les généraux lui avaient apporté sur un plateau, comme elle lui aurait suggéré de ne pas rempiler pour un troisième mandat en 2009. Sa soeur, Zhor, n’est pas en reste. Sage-femme de profession, elle a toujours pris soin de lui, lui mitonnant ses plats préférés et le veillant quand il aura à affronter la maladie.
À deux pas de ce fameux hammam Jerda se trouve Sidi Ziane, première école moderne, également fondée en 1907, juste après que la ville d’Oujda fut tombée aux mains des troupes du général Hubert Lyautey. C’est dans cet établissement, qui garde encore un cachet colonial avec son jardin et ses arbres fruitiers, qu’Abdelaziz Bouteflika fit ses premières classes, au milieu des années 1940, à l’instar de certaines personnalités, comme l’ancien Premier ministre du roi Hassan II Ahmed Osman, le philosophe Mohamed Allal Sinaceur ou l’économiste Aziz Belal, qui donnera plus tard au futur chef de l’État des cours d’économie.
"Bouteflika était un élève appliqué, se souvient El Hadj Belal, 71 ans, qui partage maintenant sa vie entre Oujda et Oran. Il a appris le Coran, maîtrisait l’arabe et le français, sans pour autant négliger le foot, sa grande passion." Il faisait aussi du théâtre au sein de la troupe de l’école. Porté sur la religion, le jeune Bouteflika fréquentait assidûment la zaouïa de la tariqa ("voie") Qadiriya, située à deux pas de Sidi Ziane. Ainsi s’explique, selon certains, le grand intérêt que porte encore aujourd’hui le chef de l’État algérien aux zaouïas, ces confréries religieuses qui le soutiennent depuis son accession au pouvoir, en 1999.

Originaire de Tlemcen, le père du président, Ahmed Bouteflika était mandataire
au marché d’Oujda. © Hassan Ouazzani pour J.A.
"Bouteflika était un brillant lycéen, charmeur, toujours bien sapé et politiquement engagé", se rappelle Mohamed, enseignant à la retraite, vieille connaissance de Chakib Khelil, ami d’enfance de Bouteflika et ancien ministre de l’Énergie tombé en disgrâce. "Ses yeux bleus lui viennent de son père, qui avait le même regard d’acier, se souvient l’ex-ministre Abdelhamid Temmar, autre natif d’Oujda. C’était un intellectuel, le seul d’entre nous à avoir choisi philo. Je me rappelle qu’il n’avait que peu de goût pour le sport. Il se faisait dispenser de gym chaque fois qu’il le pouvait. Seul le foot l’intéressait. C’était un très bon arrière gauche."
C’est au lycée Abdelmoumen d’Oujda, qui a vu défiler la crème de la future élite oujdie, que Bouteflika, à l’époque membre de la cellule de l’Istiqlal, parti nationaliste marocain d’Allal El Fassi, a achevé son cursus scolaire.
 

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On les appelait le "clan d’Oujda"
"C’est dans cette chambre que les officiers algériens avaient installé le matériel d’écoute et de transmission qui avait servi au FLN et à l’ALN durant la guerre d’indépendance", raconte Ahmed Belal, qui nous a aimablement ouvert les portes de sa demeure, située rue Sidi-Boumédiène, dans le quartier Boudir d’Oujda. Outre Abdelhafid Boussouf, père fondateur des services de renseignements, et son adjoint Houari Boumédiène, chef d’état-major de l’armée des frontières, notre hôte se souvient d’avoir vu défiler chez lui le colonel Lotfi, Larbi Ben M’hidi et Bouteflika.
Ahmed Belal ne voit pas d’inconvénient à ce que les Algériens récupèrent cette maison pour en faire un musée dédié à ce pan de l’histoire de la révolution. "Aucun responsable n’en a fait la demande", se désole ce retraité de la fonction publique qui continue de se rendre régulièrement en Algérie pour des soins ou pour percevoir sa pension. Des six membres de ce qu’on a appelé "le clan d’Oujda" – Boussouf, Boumédiène, Kaïd Ahmed, Chérif Belkacem, Ahmed Medeghri et Bouteflika -, ce dernier est le seul survivant. Les autres lieux qui leur servirent de base arrière sont aujourd’hui habités par des Oujdis ou ont été récupérés par les autorités marocaines, comme le camp Ben-M’hidi, siège du commandement de l’état-major de l’ALN, devenu une caserne.
 
En 1960, année qui marque l’avènement de l’Indépendance de l’Algérie, le jeune amoureux fait ses valises et quitte douloureusement sa ville natale, aux côtés des figures emblématiques du FLN, connues sous le nom du «Clan d’Oujda», à destination d’Alger. Là-bas, la chance sourit au jeune Bouteflik...la memoire doit certainement jouer des tours a certains..s'il a quitte son amour de jeunesse ce n'est certainement pas en 1960 puisque les accords d'Evian datent du 19 mars 1962..donc l'independance encore plus tard des milliers d’Algériens de Nedroma, Chlef, Maghnia, Mascara ou Msirda s’étaient installés adans l’Oriental marocain à..personne de Chlef ne pouvait se fixer au Maroc..pour la simple raison que cette ville sous ce nom là existe depuis janvier 1981..donc ce temoignage ne pouvait la nommer ainsi..et de plus se trouvant a plus de 450 kms de la frontiere donc tres difficile d'y aller pdt la guerre..si des gens de cette ville se trouvaient au Maroc ils n'auraient jamais permis le massacres de la population de la region par l'armee des frontières quand ils se dirigeaient sur Alger en 1963..certains trous de memoire
 
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