Un premier décès en france à cause de la nouvelle drogue nbome

Comme le raconte le Journal du dimanche (JDD) dans un article, les analyses toxicologiques vont démentir cette hypothèse: la molécule qui a causé la mort de Julia appartient à la famille des NBOMe. Découverte en 2003, et arrivée sur le marché français dix ans plus tard, elle ressemble à s'y méprendre à de la cocaïne. Visuellement, du moins. Il s'agit d'une "molécule psychédélique, présentée comme un ersatz de LSD aux effets hallucinogènes", raconte au JDD un pharmacien de l'Esla, une équipe spécialisée dans les soins en addictologie à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Elle est souvent vendue sur internet à faible coût, sous le faux nom de "mescaline synthétique". Le pharmacien poursuit: "le problème, c'est qu'on sait très peu de choses sur ses effets et ses méfaits, sinon qu'elle est très active dès le microgramme et donc impossible à doser soi-même."
L'amie de Julia, mise en examen
Ceux qui ont consommé du NBOMe évoquent de fait des effets néfastes comme "la tachycardie", "l'hypertension", "les convulsions", "les maux de tête", ou encore la paranoïa. Plusieurs dizaines de morts ont par ailleurs été associées à cette molécule dans le monde, dont au moins quatre en Europe.
S'il s'agit du premier décès en France, les services hospitaliers n'en paraissent pas moins inquiets. Car depuis trois ans, ils recevraient de plus en plus de patients ayant pris des NSP (nouvelles substances psychoactives), dont du NBOMe. Le JDD raconte ainsi que l'un des patients de l'Esla se serait plai...

L'Express.fr
 
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