Près d'une société sur trois payerait ses fournisseurs après le délai légal fixé à 60 jours

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Catherine Martin, est gérante d'une société de fabrication de piscines à Antibes. Les impayés de ses clients ont sérieusement affecté l'économie de son entreprise. "J'ai 700 000 euros qui ont été facturés et qui ne sont pas payés par les clients. Cela veut dire qu'on a 20% de notre chiffre d'affaires qui n'est pas encaissé", explique la gérante. Conséquence, des procédures judiciaires qui prennent du temps et coûtent cher.

Les grandes entreprises, mauvaises élèves
Les PME sont les premières victimes de ces retards de paiement. Le manque à gagner est estimé à 16 milliards d'euros. Un quart des faillites de PME sont imputables à ces retards de paiement. Les plus mauvais élèves sont souvent les grandes entreprises. 51% d'entre elles oublient de payer à temps leurs fournisseurs. Depuis mars 2014, Bercy a infligé 4,3 millions d'euros d'amende pour retard de paiement. Une somme modeste et de fait peu contraignante. La nouvelle loi Sapin, qui devrait être votée d'ici l'été, porterait le plafond des amendes pour retard de paiement de 375 000 euros à deux millions d'euros.
Francetv info
 
L'état est lui aussi assez mauvais payeur malgré les intérêts de retard prévus dans le CCAG que peu d'entreprises osent faire appliquer par peur d'être "recalé" dans les prochaines affaires.
 
Le problème que je constate dans ma propre entreprise se sont les processus internes de validation des factures (SI) qui pénalisent les paiements , chez nous il a fallut 7 ans de reversions de tous ces processus pour être dans les clous pour 95 % des factures
 
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