C’est assez délicat à dire (je dis pourquoi plus bas), mais malgré les promesses faites par les sondages, d’une envolée du FN à toutes les prochaines élections, Le Pen reste toujours un “No way” pour une net majorité de français (et je peux dire que ça n’est pas que chez les nantis de beaux quartiers, n’en déplaisent aux inconditionnels du FN).
Précisément, 74% des français ne font pas confiance à Le Pen pour gouverner le pays, 65% des français ont une mauvaise opinion de Le Pen, et 34% en ont une bonne opinion. Elle est en progression de 5%, mais allons plus loin, au delà de la bonne ou mauvaise opinion, sur la question du rejet absolu : 67% des français disent que en aucun cas il ne voterait Le Pen à la présidentielle de 2017.
Source : 65% des Français ont une mauvaise opinion de Marine Le Pen (lcp.fr). 14 Septembre 2013.
Plus haut, je disais que je trouvais délicat d’annoncer ces chiffres. Ce n’est pas parce que je m’en désole, au contraire. Je trouvais ça délicat, en craignant que les annoncer, ne puisse servir à dédouaner la gauche de son incompétence flagrante à réformer le pays comme il le faudrait, pour le mettre en phase avec le monde moderne (hé oui la gauche, allo la Terre, on est plus dans les années 1950). Ces chiffres donc, pourraient laisser croire qu’ils vont servir encore une fois à la gauche pour se défiler derrière le traditionnel barrage républicain face au FN (et j’imagine autant face au FdG, même si la question n’aura même pas le loisir de se poser en pratique).
Mais j’ai choisi de quand‑même poster ces chiffres, pour une autre raison : pour montrer qu’il ne faut pas désespérer, que le pays n’est pas complétement devenu fou, malgré ce que pourraient laisser croire les sondages sur le FN, et il est encore possible de sortir du marasme, sans passer par la case suicide.
J’ai même vu dans les commentaires des journaux en ligne sur les scores du FN, des reproches fait à la gauche d’être anti‑libérale, c’est dire que le FN n’est pas l’unique solution au yeux de tout le monde, et qu’il existe encore des gens capables de voir les réalités pratiques en face pour envisager des solutions pratiques techniquement cohérentes et applicables qui ne répètent pas les recettes du passé qui ont montré leurs inefficacités (et qui ne sont plus adaptées, ni à la situation, ni à l’époque) .
Bref, tout n’est pas perdu, et il existe encore l’espoir d’une voie qui ne soit ni celle de l’incompétence technique du FN (et de l’UMP qui le singe) juste pour gueuler en faisant n’importe quoi et surtout des bêtises, ni celle de tolérer un PS incompétent au seul motif qu’il devrait recevoir les voix du barrage au FN.
Reste à savoir si d’ici 2017, un(e) candidat(e) inconnu(e) ou déjà connue(e), avec un programme réformateur, sera là pour représenter cette voie (il ne pourra en tous les cas, ni être UMP, ni être FN, ni être FdG, ni être PS).
Précisément, 74% des français ne font pas confiance à Le Pen pour gouverner le pays, 65% des français ont une mauvaise opinion de Le Pen, et 34% en ont une bonne opinion. Elle est en progression de 5%, mais allons plus loin, au delà de la bonne ou mauvaise opinion, sur la question du rejet absolu : 67% des français disent que en aucun cas il ne voterait Le Pen à la présidentielle de 2017.
Source : 65% des Français ont une mauvaise opinion de Marine Le Pen (lcp.fr). 14 Septembre 2013.
Plus haut, je disais que je trouvais délicat d’annoncer ces chiffres. Ce n’est pas parce que je m’en désole, au contraire. Je trouvais ça délicat, en craignant que les annoncer, ne puisse servir à dédouaner la gauche de son incompétence flagrante à réformer le pays comme il le faudrait, pour le mettre en phase avec le monde moderne (hé oui la gauche, allo la Terre, on est plus dans les années 1950). Ces chiffres donc, pourraient laisser croire qu’ils vont servir encore une fois à la gauche pour se défiler derrière le traditionnel barrage républicain face au FN (et j’imagine autant face au FdG, même si la question n’aura même pas le loisir de se poser en pratique).
Mais j’ai choisi de quand‑même poster ces chiffres, pour une autre raison : pour montrer qu’il ne faut pas désespérer, que le pays n’est pas complétement devenu fou, malgré ce que pourraient laisser croire les sondages sur le FN, et il est encore possible de sortir du marasme, sans passer par la case suicide.
J’ai même vu dans les commentaires des journaux en ligne sur les scores du FN, des reproches fait à la gauche d’être anti‑libérale, c’est dire que le FN n’est pas l’unique solution au yeux de tout le monde, et qu’il existe encore des gens capables de voir les réalités pratiques en face pour envisager des solutions pratiques techniquement cohérentes et applicables qui ne répètent pas les recettes du passé qui ont montré leurs inefficacités (et qui ne sont plus adaptées, ni à la situation, ni à l’époque) .
Bref, tout n’est pas perdu, et il existe encore l’espoir d’une voie qui ne soit ni celle de l’incompétence technique du FN (et de l’UMP qui le singe) juste pour gueuler en faisant n’importe quoi et surtout des bêtises, ni celle de tolérer un PS incompétent au seul motif qu’il devrait recevoir les voix du barrage au FN.
Reste à savoir si d’ici 2017, un(e) candidat(e) inconnu(e) ou déjà connue(e), avec un programme réformateur, sera là pour représenter cette voie (il ne pourra en tous les cas, ni être UMP, ni être FN, ni être FdG, ni être PS).
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