L’ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen a apporté mardi son soutien au candidat Les Républicains, non pas par adhésion, mais par pure stratégie électorale.
C’est un soutien quelque peu inattendu. Alors que la présence au second tour de l’élection présidentielle de Marine Le Pen semble acquise pour beaucoup, certains préparent déjà le coup d’après. C’est le cas de Bruno Mégret, homme politique d’extrême-droite, qui invite mardi les Français à apporter leurs voix, non pas à la candidate de sa famille politique, mais à François Fillon.
Étonnant ralliement que celui du fondateur du Mouvement national républicain (MNR), et ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen, au candidat de la droite lâché de toutes parts lors de cette campagne présidentielle. Dans un communiqué publié mardi, Bruno Mégret considère comme “essentiel d’écarter du second tour Macron et Mélenchon représentants de la gauche immigrationniste et mondialiste”.'
La stratégie de ce dissident à l’origine d’une scission interne au Front national (1999) est la suivante. Marine Le Pen ayant engrangé suffisamment d’intentions de vote, mieux vaut reporter davantage d’électeurs sur le candidat LR au premier tour afin de qualifier un concurrent plus facile à battre au second. “Un vote responsable” selon lui ayant pour objectif de créer “une configuration sans risque pour notre pays et par ailleurs électoralement plus favorable à la candidate du FN”.
Un ralliement à double tranchant car il fait aussi passer François Fillon pour un simple marchepied de l’accession de Marine Le Pen à L’Elysée.
yahoo
C’est un soutien quelque peu inattendu. Alors que la présence au second tour de l’élection présidentielle de Marine Le Pen semble acquise pour beaucoup, certains préparent déjà le coup d’après. C’est le cas de Bruno Mégret, homme politique d’extrême-droite, qui invite mardi les Français à apporter leurs voix, non pas à la candidate de sa famille politique, mais à François Fillon.
Étonnant ralliement que celui du fondateur du Mouvement national républicain (MNR), et ancien dauphin de Jean-Marie Le Pen, au candidat de la droite lâché de toutes parts lors de cette campagne présidentielle. Dans un communiqué publié mardi, Bruno Mégret considère comme “essentiel d’écarter du second tour Macron et Mélenchon représentants de la gauche immigrationniste et mondialiste”.'
La stratégie de ce dissident à l’origine d’une scission interne au Front national (1999) est la suivante. Marine Le Pen ayant engrangé suffisamment d’intentions de vote, mieux vaut reporter davantage d’électeurs sur le candidat LR au premier tour afin de qualifier un concurrent plus facile à battre au second. “Un vote responsable” selon lui ayant pour objectif de créer “une configuration sans risque pour notre pays et par ailleurs électoralement plus favorable à la candidate du FN”.
Un ralliement à double tranchant car il fait aussi passer François Fillon pour un simple marchepied de l’accession de Marine Le Pen à L’Elysée.
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