Presse électronique Le gouvernement veut réglementer le secteur

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Casablanca d'antan
VIB
La réglementation de la presse électronique ouvrira des «perspectives prometteuses» devant ce secteur au Maroc. Mustapha El Khalfi, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, en est assuré. C’est du moins ce qui ressort de son intervention, samedi dernier à Rabat, en ouverture des travaux d’une journée d’études sur la presse électronique. Le ministre a, d’ailleurs, attribué les progrès réalisés par cette presse à «la liberté ambiante» qui prévaut depuis quelque temps au Maroc. La réglementation de ce secteur «ne fera que renforcer cette liberté», a indiqué El Khalfi, estimant que la mise sur pied d’un cadre juridique favorable à l’éditeur et au journaliste offrira des garanties pour l’exercice de la liberté dans le cadre de la responsabilité. Et aidera également à mettre en oeuvre une politique ambitieuse de développement et de formation. Ce qui ne manquera pas de booster la compétitivité du Maroc dans le monde du numérique. Il a également relevé l’importance d’intégrer ce secteur dans la stratégie nationale pour le numérique de manière à lui garantir des conditions de travail appropriées aux niveaux technique et technologique. Cela aux côtés d’une politique publique de soutien et un engagement volontariste envers la déontologie et les droits de la propriété intellectuelle. D’ailleurs, le ministre a annoncé que la révision du code de la presse consacrera un chapitre à la presse électronique. Pour sa part, le secrétaire général du Syndicat national de la presse marocaine (SNPM), Younès Moujahid, a insisté sur le respect de l’éthique professionnelle car le progrès technologique peut donner lieu à des violations flagrantes de la déontologie. Quant au président de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ), Noureddine Miftah, il a soulevé la question de la protection des mineurs et le respect de la vie privée par les sites électroniques, appelant à la conjugaison des efforts pour la mise à niveau de la presse électronique. Il a beaucoup insisté sur le soutien à la presse électronique structurée et qui respecte ses obligations envers son personnel. Il a également tenu à rassurer les «patrons» des sites électroniques que la presse sur support papier ne les considère pas comme des concurrents. D’ailleurs, il a rappelé que la FMEJ, en modifiant l’année dernière ses statuts, y a inscrit la presse électronique en tant que partenaire à part entière.

L'Economiste
 
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