Pour se rendre au centre d’Alger, il faut attendre le bus pendant au moins une heure. Il démarre toujours plein à craquer.» C’est la triste réalité racontée par un habitant de la cité AADL de Sidi Abdellah.
Le manque de transport ne concerne pas que cette destination. «Il y a des bus de l’Etusa et quelques privés, mais leur nombre est loin de satisfaire les besoins des milliers d’habitants de cette cité géante», ajoute, amer, notre interlocuteur. Pour remédier à cette situation, des taxis existent ainsi que beaucoup de transporteurs clandestins. Mais à quel prix ? «Prendre un taxi clandestin de la station du train vers la cité coûte 200 DA.
Le tarif augmente selon les destinations, Zéralda, Douéra, etc.», se lamente un résident, qui habite le site depuis 2016. Au premier abord, la cité paraît attrayante et beaucoup de commerces et autres services ont ouvert, hélas, sans que tous les besoins ne soient satisfaits.
Jeudi, tout comme les autres jours de la semaine, une file d’attente s’est formée sur le trottoir longeant l’unique boulangerie. Elle vient d’ouvrir et travaille sans arrêt. «Ouvrir deux ou trois autres boulangeries est une urgence, d’autant que des milliers d’autres habitants y seront affectés prochainement», estime une mère de famille.
Selon elle, les enfants sont scolarisés sur place, deux pharmacies, un bureau de poste et bien d’autres prestations sont assurées, mais cela demeure de loin insuffisant. «C’était compréhensible dès notre arrivée, mais trois ans après, il faut régler ces lacunes qui rendent la vie des habitants difficile», ajoute notre interlocutrice.
Pour beaucoup de résidants, bénéficier d’un logement «inespéré» après une attente d’une vingtaine d’années est une aubaine, mais il ne suffit plus d’avoir un toit. L’ouverture d’un service d’état civil est une priorité. De nombreux habitants sont dans l’obligation de se déplacer dans leurs anciennes communes de résidence pour établir des documents administratifs.
Selon elle, les enfants sont scolarisés sur place, deux pharmacies, un bureau de poste et bien d’autres prestations sont assurées, mais cela demeure de loin insuffisant. «C’était compréhensible dès notre arrivée, mais trois ans après, il faut régler ces lacunes qui rendent la vie des habitants difficile», ajoute notre interlocutrice.
Pour beaucoup de résidants, bénéficier d’un logement «inespéré» après une attente d’une vingtaine d’années est une aubaine, mais il ne suffit plus d’avoir un toit. L’ouverture d’un service d’état civil est une priorité. De nombreux habitants sont dans l’obligation de se déplacer dans leurs anciennes communes de résidence pour établir des documents administratifs.
Pis encore, les responsables de la wilaya d’Alger semblent oublier de prévoir un des principaux services dans un pôle urbain aussi grand que la cité AADL de Sidi Abdellah. En fait, cette dernière n’est toujours pas dotée de dispensaire ou d’une polyclinique pour la prise en charge médicale des habitants ! «Des urgences, de nuit ont dû être évacuées dans les infrastructures sanitaires des communes limitrophes. Les personnes non véhiculées se retrouvent souvent dans l’embarras ou carrément livrées à elles-mêmes», racontent, offusqués, des habitants.
Sur le papier, cette nouvelle cité est desservie par bus et par trains, tous les services publics existent et le cadre de vie est bon. Mais en y habitant, l’on découvre énormément d’insuffisances. Les résidants, qui se disent compréhensifs les premiers temps, affirment ne plus pouvoir attendre. «Il s’agit d’une ville et non pas d’une cité.
Les autorités publiques se doivent de prendre des mesures dans les meilleurs délais», réclame un fonctionnaire, tout en exprimant des appréhensions pour l’avenir. «Pas moins de 5000 logements devraient être attribués prochainement. Avec le peu de prestations existantes, la cité risque de devenir invivable», s’indigne-t-il.
Le manque de transport ne concerne pas que cette destination. «Il y a des bus de l’Etusa et quelques privés, mais leur nombre est loin de satisfaire les besoins des milliers d’habitants de cette cité géante», ajoute, amer, notre interlocuteur. Pour remédier à cette situation, des taxis existent ainsi que beaucoup de transporteurs clandestins. Mais à quel prix ? «Prendre un taxi clandestin de la station du train vers la cité coûte 200 DA.
Le tarif augmente selon les destinations, Zéralda, Douéra, etc.», se lamente un résident, qui habite le site depuis 2016. Au premier abord, la cité paraît attrayante et beaucoup de commerces et autres services ont ouvert, hélas, sans que tous les besoins ne soient satisfaits.
Jeudi, tout comme les autres jours de la semaine, une file d’attente s’est formée sur le trottoir longeant l’unique boulangerie. Elle vient d’ouvrir et travaille sans arrêt. «Ouvrir deux ou trois autres boulangeries est une urgence, d’autant que des milliers d’autres habitants y seront affectés prochainement», estime une mère de famille.
Selon elle, les enfants sont scolarisés sur place, deux pharmacies, un bureau de poste et bien d’autres prestations sont assurées, mais cela demeure de loin insuffisant. «C’était compréhensible dès notre arrivée, mais trois ans après, il faut régler ces lacunes qui rendent la vie des habitants difficile», ajoute notre interlocutrice.
Pour beaucoup de résidants, bénéficier d’un logement «inespéré» après une attente d’une vingtaine d’années est une aubaine, mais il ne suffit plus d’avoir un toit. L’ouverture d’un service d’état civil est une priorité. De nombreux habitants sont dans l’obligation de se déplacer dans leurs anciennes communes de résidence pour établir des documents administratifs.
Selon elle, les enfants sont scolarisés sur place, deux pharmacies, un bureau de poste et bien d’autres prestations sont assurées, mais cela demeure de loin insuffisant. «C’était compréhensible dès notre arrivée, mais trois ans après, il faut régler ces lacunes qui rendent la vie des habitants difficile», ajoute notre interlocutrice.
Pour beaucoup de résidants, bénéficier d’un logement «inespéré» après une attente d’une vingtaine d’années est une aubaine, mais il ne suffit plus d’avoir un toit. L’ouverture d’un service d’état civil est une priorité. De nombreux habitants sont dans l’obligation de se déplacer dans leurs anciennes communes de résidence pour établir des documents administratifs.
Pis encore, les responsables de la wilaya d’Alger semblent oublier de prévoir un des principaux services dans un pôle urbain aussi grand que la cité AADL de Sidi Abdellah. En fait, cette dernière n’est toujours pas dotée de dispensaire ou d’une polyclinique pour la prise en charge médicale des habitants ! «Des urgences, de nuit ont dû être évacuées dans les infrastructures sanitaires des communes limitrophes. Les personnes non véhiculées se retrouvent souvent dans l’embarras ou carrément livrées à elles-mêmes», racontent, offusqués, des habitants.
Sur le papier, cette nouvelle cité est desservie par bus et par trains, tous les services publics existent et le cadre de vie est bon. Mais en y habitant, l’on découvre énormément d’insuffisances. Les résidants, qui se disent compréhensifs les premiers temps, affirment ne plus pouvoir attendre. «Il s’agit d’une ville et non pas d’une cité.
Les autorités publiques se doivent de prendre des mesures dans les meilleurs délais», réclame un fonctionnaire, tout en exprimant des appréhensions pour l’avenir. «Pas moins de 5000 logements devraient être attribués prochainement. Avec le peu de prestations existantes, la cité risque de devenir invivable», s’indigne-t-il.
Cité AADL de Sidi Abdellah : Agglomération géante, prestations limitées | El Watan
Pour se rendre au centre d’Alger, il faut attendre le bus pendant au moins une heure. Il démarre toujours plein à craquer.» C’est la triste réalité racontée par un habitant de la cité AADL de Sidi Abdellah. Le manque de transport ne concerne pas que cette destination. «Il y a des bus de l’Etusa et …
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