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[QUOTE="Hibou57, post: 14953971, member: 82014"] (suite du précédent message) [U][B]Financement du RBU et réforme de la société devant l’accompagner[/B][/U] Une répartition n’implique pas un financement à perte, ce n’est pas parce que l’état a toujours fonctionné ainsi qu’on ne peut pas faire autrement. On est pas obligés de le financer à crédit, rien n’interdit de limiter son financement aux ressources réelles disponibles. Pour les gens pensant qu’un revenu de base universel couterait trop cher, d’un point de vue comptable, doner 600€ à quelqu’un qui paie 1000€ d’impôts, n’est pas un cout. Pour les gens se demandant pourquoi donner 600€ pour reprendre 1000€ en impôt plutôt que ne rien donner et prendre 400€ en impôt : c’est une nécessité pour garantir l’universalité du revenu de base et l’universalité de l’impôt aussi, qui dans l’idéal serait à taux unique. Il peut être financé en partie par les économies de gestions, comme on passerait à une allocation automatique, moins couteuse à gérer administrativement, qu’une allocation nécessitant procédures et contrôles. Le regroupement de toutes les allocations qui existent pour tout le monde, car tout le monde est assisté, en une seule allocation (excepté pour certaines allocations comme celles spécifiques aux handicapés), ferait faire des économies de gestion non‑négligeables (toute économie est bonne à prendre si elle n’occasionne pas de cout supplémentaire ailleurs). Même s’il doit être faible, un RBU est toujours possible, on peut toujours diviser une part du budget de l’état, même si elle est faible. Il ne faut pas se laisser distraire par les montants variables présentés par différents courants politiques et idéologiques. Pour le moment, le principe compte plus que le montant. Il faut déjà mettre le principe en place. Pour rassurer les gens craignant qu’il soit trop faible, il est raisonnable de penser qu’il pourrait au moins être égal au RSA actuel ou un peu moins ou un peu plus. Si c’est trop peu, à chacun(e) de travailler à augmenter la richesse du pays, ce qui augmenterait la part de richesse destinée à la redistribution, et les pauvres pourraient y participer eux‑mêmes, même si modestement. Ce point précédent, appel à une libéralisation de l’économie. Sans cette libéralisation de l’économie et de la société, le RBU risque d’être décevant. Le RBU n’est pas suffisant en soi, il faut que le cadre et la culture changent aussi, il appel à, et nécessite, un changement de culture. Le RBU permettrait de nombreuses économies importantes et indirectes, en s’épargnant le couteux gaspillage dû à la précarité : • Des personnes dépensant plus qu’elles ne gagnent, pour travailler, souvent pour des emplois ponctuels qu’elles espèrent voir se pérenniser et dont elles espèrent qu’ils seront un tremplin. • Les personnes qui s’endettent pour essayer de travailler comme indépendant, chez qui l’URSSAF et le RSI qui font des saisies sur des comptes bancaires alimentés par le RSA ou les brèves indemnités de chômage. • Les jeunes qui volent quand ils n’ont aucun droit avant l’âge de 25 ans, ou même encore après, même si c’est moins courant. • Les personnes qui ne sont plus en situation de travailler à cause des conséquences de la précarités (pas seulement la faiblesse des revenus, mais leur précarité dû à leur caractère conditionnel) : - État de santé dégradé ; - Épuisement dut à la précarité et aux menaces ; - Dépression ; - Marginalisation. La précarité coute cher, mais le citoyen moyen, pour faire une image, préfère payer 200€ pour entretenir la précarité que payer 100€ pour la résoudre, parce qu’il préfère donner 200€ à de « respectables » fonctionnaires que donner 100€ à de « sales » pauvres. Cette défiance est aussi néfaste à l’économie, car l’économie nécessite la confiance. Un pays où règne la défiance est un pays dont l’économie ne peut pas se porter au mieux. (suite dans le prochain message) [/QUOTE]
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