Prison au Maroc: "Je reviens de l'abattoir des hommes"

LeMagnifique

Soliman
VIB
L’ancien champion du monde de boxe thaïe, Zakaria Moumni, décrit son enlèvement à l'aéroport, les tortures subies à Temara, le procès inique et les conditions de détention.

Point Presse - Zakaria Moumni - YouTube


Voila le comportement noble,que je trouve qu'il faut avoir face au makhzen barbare,corrompu et a leurs anciennes pratique d'un autre age,pour le vaincre nous devons l'isoler en mettant le Roi de notre cotée et a notre service,comme la bien fait ce jeune homme,cest a dire denoncer mais respecter le Roi,bravo a lui nous devons lui rendre justice et faire tomber quelque tete.
 
On l'a fait payé pour avoir demandé avec trop d'insistance une grima.

Après c'est une belle description du makhzen son témoignagne: torture, justice aux ordres, prisons infâmes, policiers qui sont là pour faire peur et torturer...

Une réalité que tous les marocains connaissent depuis toujours.
"On l'a fait payé pour avoir demandé avec trop d'insistance une grima"

Ca sent le revolutionnaire au grand coeur defenseur de la veuve et de l orphelin...Allez levons le poing pour ce defenseur de la liberte de de la justice.
 

LeMagnifique

Soliman
VIB
C'est une erreur du Roi pourquoi ?
Parce-qu'il aurait du s'occuper de cette affaire personnellement,j'espère que ça lui servira de leçon et qu'il vire le responsable de tout cela.
 
On l'a fait payé pour avoir demandé avec trop d'insistance une grima.

Après c'est une belle description du makhzen son témoignagne: torture, justice aux ordres, prisons infâmes, policiers qui sont là pour faire peur et torturer...

Une réalité que tous les marocains connaissent depuis toujours.

Pas vraiment , le titre de conseiller sportif est accorder a tous les champions olympiques, donc il a réclamer que son droit. On lui a fait payer le culot de venir le crier haut et fort devant la résidence du roi en France et pour avoir tenu tête à Majidi .
 
André Azoulay, qui est la cible régulière des islamistes radicaux et des faucons israéliens,a toujours était fidele et honete lui.

Azoulay dakhel souk rassou , il fait son travail et ne se mêle pas des affaires , Majidi et El himma veulent coûte que coûte jouer le rôle de "Don Corleone" dans le parrain, c'est des vrais rapaces ces deux là , ils devaient partir depuis longtemps.

Si Majidi commence aussi a donner les ordres à la DST de kidnapper et torturer les citoyens marocains, fin anwaslou ?
 
En janvier dernier, Rue89 consacrait un article au boxeur marocain Zakaria Moumni, alors emprisonné au Maroc depuis octobre 2010, officiellement pour escroquerie, officieusement pour avoir agacé les autorités.

Depuis 2001, Zakaria, champion du monde de light-contact (un dérivé du kickboxing) en 1999, réclamait un poste de conseiller sportif, qu'un décret royal accorde à tous les Marocains médaillés d'or. Son insistance avait fini par le « griller » auprès du secrétaire particulier du roi, Mounir Majidi.

Le 4 février dernier, il était finalement gracié. Quelques jours plus tard, il rentrait en France, où il vit depuis 2006. Zakaria veut témoigner. Parce qu'il dit avoir survécu à « l'abattoir des hommes » et que « gracié ne signifie pas réhabilité ».

« Tu sortiras d'ici en petits morceaux, dans des boîtes de conserve »

Souvent, Zakaria s'arrête au milieu de son récit. Pour insister sur des mots, sur des formules qui, selon lui, permettent de mieux saisir l'ampleur de l'injustice. Comme « l'atteinte à la sacralité du roi » que les policiers invoquent quand ils l'arrêtent le 27 septembre 2010 à l'aéroport de Rabat-Salé.

Comme « l'affaire Ben Barka » [Mehdi Ben Barka, opposant marocain enlevé à Paris en 1965 et dont le corps n'a jamais été retrouvé, ndlr] à laquelle il pense quand on l'embarque dans une voiture banalisée et qu'on lui bande les yeux :

« A ce moment-là, je me dis que tout est fini, qu'on ne me reverra plus. »

Comme ce policier au centre de détention de Temara (sud de Rabat) qui lui dit qu'il est désormais dans « l'abattoir des hommes, duquel il ressortira en plusieurs morceaux, dans des boîtes de conserve » :

« Je n'aurais jamais su où j'étais si un policier près de moi n'avait pas parlé à son collègue d'une panne de voiture qu'il a eue. Il a cité des noms de lieux. J'ai deviné tout de suite que j'étais à Temara. »

« L'entourage du sportif cherche à instrumentaliser la presse étrangère »
 
Il est tabassé, humilié, suspendu par les pieds, maintenu à genoux, privé de sommeil, de nourriture et ce pendant quatre jours. Ses bourreaux lui répètent qu'ils ne dépendent d'aucun ministère et qu'ils n'ont de comptes à rendre à personne.

Zakaria sait que Mounir Majidi est l'instigateur de son enlèvement, même si ce dernier nie. En décembre dernier, il avait réagi via un droit de réponse publié sur le site internet de RFI :

« L'entourage du sportif marocain cherche manifestement à instrumentaliser la presse étrangère en donnant un caractère sensationnel et politique à une affaire de droit commun. »

« Une vengeance personnelle », maintient le boxeur, dont l'insistance auprès du secrétaire particulier du roi a été pris par celui-ci pour de la défiance.

Ses courriers au ministère des Sports pour décrocher le poste de conseiller sportif étant restés sans suite, il parvient en janvier 2006 à glisser une lettre au roi en mains propres, qui confie alors sa requête à Mounir Majidi.

Ce dernier lui assure lors d'une audience qu'il obtiendra gain de cause « dans les 15 jours » et qu'il recevra une compensation pour les années où il aurait dû exercer.

« Ce poste, je le voulais pour le principe »

Il lui demande aussi ce qu'il ferait s'il ne décrochait pas le poste, s'il continuerait à parler aux médias étrangers dans lesquels le boxeur dénonce la corruption dans le sport marocain. Zakaria répond « oui » :

« Il a l'habitude que les gens le supplient. Moi, je ne lui demandais que l'application d'un décret, pas un traitement de faveur. »
Quelques semaines plus tard, il ne voit rien venir. Il rappelle le bureau de Mounir Majidi :
« On me dit alors que Mr Majidi ne m'a jamais rencontré, qu'il ne me connaît pas. »

En 2009, il profite d'une visite de Mohamed VI en France pour manifester, seul, devant l'une des résidences du souverain, sous les yeux de Mounir Majidi :

« Ce poste, je le voulais pour le principe. Parce que cette situation est injuste et qu'elle pouvait arriver à n'importe qui. Ce n'est pas une histoire d'argent. »

L'aéroport de Rabat dit que Zakaria n'est pas arrivé
 
Zakaria se souvient de son procès expéditif début octobre 2010 sans avocat, sans témoins, sans victimes, après des aveux signés les yeux bandés tandis qu'on lui « guidait la main ». Du mépris du juge qui lui demande de se taire tandis qu » il lui montrait les blessures encore vives qu'on lui avait infligées :

« Je lui ai quand même demandé quel jour on était, quelle heure il était car j'étais sans repères, complètement deboussolé. »

De l'acte d'accusation, qui n'était plus « l'atteinte à la sacralité » mais une escroquerie sur deux Marocains, à qui il aurait promis moyennant quelques milliers d'euros un passage en Europe.

De sa femme, qui lui apprend quelques jours plus tard qu'en appelant l'aéroport de Rabat, on lui a répondu qu'il n'était pas sur la liste des passagers ayant atterri sur le sol marocain :

« Je me demande comme un seul homme (Mounir Majidi) pouvait mobiliser quasiment toutes les institutions d'un Etat pour assouvir un désir de vengeance. »

Les détenus qui passent leurs journées à se mutiler avec des lames

Zakaria est condamné en première instance à trois ans de prison, une peine ramenée à 20 mois un an plus tard. Il oscille entre la prison de Zaki-Salé et celle de Rommani, coupée du monde, qu'il compare souvent à l'enfer.

Dans sa cellule de 45m2 à Rommani, ils sont 49. Pour dormir sur une couche, il faut payer sa place à un détenu. Arroser un maton. Il se rappelle les médicaments avec lesquels se shootaient ses codétenus, dont certains passaient leurs journées à se prostituer ou à se mutiler avec des lames :

« Je leur ai fait comprendre que je n'avais plus rien à perdre. Si quelqu'un me cherchait, c'était lui ou moi. A l'intérieur, tu te transformes en animal. Je ne sais pas comment j'ai fait pour m'en sortir. »

Une heure d'eau par jour pour 49 détenus

Il est marqué par la présence des cafards. « Il y en avait absolument partout. Sur les murs, sur les plafonds, dans nos affaires. » Pour les 49 détenus, une heure d'eau seulement par jour.

Zakaria sait pourtant que son histoire fait le tour des médias et que la pression des ONG comme Human Rights Watch se fait de plus en plus forte sur le Maroc.

Alors, il est heureux quand le 4 février 2012, un gardien lui annonce qu'il est libre, mais pas forcément étonné :

« Si on m'a gracié, c'est que l'on sait que je suis innocent. On a dit que j'étais un escroc et pourtant, on m'a enlevé, torturé secrètement. C'est le traitement qu'on réserve à un escroc ? La justice s'est embourbée dans ses propres contradictions. »

« Je veux rencontrer le Roi et que les coupables payent »

A peine sorti, Zakaria a envoyé une lettre au roi Mohamed VI. C'est à lui qu'il veut désormais raconter son histoire. Il a des noms, des visages, des voix. « Je les reconnaîtrais tous », jure Zakaria, qui demandera au souverain s'il accepte de le recevoir, de traduire les responsables de son calvaire en justice :

« Le Maroc m'a trahi. Je ne veux aucun dirham, juste ma réhabilitation. Le pays se dit engagé sur la voie de la démocratie et de la transparence. Je veux seulement que les coupables payent et que Sa Majesté le roi me rende justice. »
 
Souvent, Zakaria s'arrête au milieu de son récit. Pour insister sur des mots, sur des formules qui, selon lui, permettent de mieux saisir l'ampleur de l'injustice. Comme « l'atteinte à la sacralité du roi » que les policiers invoquent quand ils l'arrêtent le 27 septembre 2010 à l'aéroport de Rabat-Salé.


quel rapport Mehdi Ben barka et un voleur de poule. Il ne faut pas mélanger les torchons et les serviettes.


.
 
je ne sais pas pourquoi cette histoire est une vraie insulte à ma minable intelligence, d'un côté comme de l'autre!

Pourquoi ? Je te rassure que le pauvre n'est ni 20 févriiste ni antiroyaliste , malgré le cauchemar qu'il a subi , il continue a appeler "sa majesté le roi" a lui rendre justice, même il demande une audience pour raconter ce qu'il a subit , et il refuse de l'impliquer dans l'histoire. Donc il est crédible petibijou, plus que crédible !

Le pauvre ce qu'il arrive pas comprendre c'est la raison de sa torture , ce n'était vraiment pas obliger.
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Pourquoi ? Je te rassure que le pauvre n'est ni 20 févriiste ni antiroyaliste , malgré le cauchemar qu'il a subi , il continue a appeler "sa majesté le roi" a lui rendre justice, même il demande une audience pour raconter ce qu'il a subit , et il refuse de l'impliquer dans l'histoire. Donc il est crédible petibijou, plus que crédible !

Le pauvre ce qu'il arrive pas comprendre c'est la raison de sa torture , ce n'était vraiment pas obliger.
je m en fiche de son camp la vérité..juste que les versions je n arrive pas à les gober ni plus ni moins :)
 

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB

petitbijou

Casablanca d'antan
VIB
Tout marocain honnête sait ce qui se passent dans le pays si tu offenses le système corrompu,tu ne trompes personne à travers ta propagande virtuelle,continue à justifier ton salaire : )

Fin :lang ue:

procès d'intention comme tu le fais à tout azimut, Dieu t'as donné un cerveau en te différenciant de l'animal pour l'utiliser à bon escient et non incriminer les uns et les autres sans fondements ni preuves

:)
 
Haut