Le ministère de la Justice vient de publier sur son site les statistiques mensuelles des personnes écrouées et détenues dans les prisons françaises: avec 69.430 personnes incarcérées, c'est un nouveau record qui a été atteint au 1er mars 2017. Le précédent record remontait au 1er juillet 2016 quand 69.375 détenus avaient été comptabilisés.
Ce nouveau record s'accompagne également d'une augmentation de la surpopulation pénale puisqu'au 1er mars, la capacité des établissements pénitentiaires pour accueillir ces détenus n'était que de 58.664 places opérationnelles. Parmi les détenus, plus de 1.820 étaient installés directement sur des matelas posés au sol. Environ 130 établissements ou quartiers possèdent une densité supérieure ou égale à 100%. Et parmi eux, 4 ont même une densité supérieure ou égale à 200%.
Ce record intervient en pleine campagne présidentielle alors que les principaux candidats ont pris position sur la question carcérale. Certains comme François Fillon (LR) ou Marine Le Pen (FN) défendent le principe de la construction de nouvelles prisons, le candidat socialiste Benoît Hamon appelle, lui, à sortir «de la culture de la détention» quand le leader d'En marche!, Emmanuel Macron, tente une synthèse en prônant de nouvelles places de prierson, des alternatives à la détention mais aussi une «réelle exécution des peines».
Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas avait dévoilé, il y a moins d'un mois, les villes d'implantation de 21 des 33 nouveaux établissements pénitentiaires promis par l'ancien premier ministre Manuel Valls pour lutter contre la surpopulation pénale. Parmi les principaux sites figuraient Nice (650 places), Narbonne (500 places), Angoulême (400), Montpellier (500), Rennes (550), Nantes (300), Cherbourg
Figaro.fr
Sans compter les bracelets . Si ils construisaient elles seraient vite remplies .
Cela montre l'échec des gouvernements
Ce nouveau record s'accompagne également d'une augmentation de la surpopulation pénale puisqu'au 1er mars, la capacité des établissements pénitentiaires pour accueillir ces détenus n'était que de 58.664 places opérationnelles. Parmi les détenus, plus de 1.820 étaient installés directement sur des matelas posés au sol. Environ 130 établissements ou quartiers possèdent une densité supérieure ou égale à 100%. Et parmi eux, 4 ont même une densité supérieure ou égale à 200%.
Ce record intervient en pleine campagne présidentielle alors que les principaux candidats ont pris position sur la question carcérale. Certains comme François Fillon (LR) ou Marine Le Pen (FN) défendent le principe de la construction de nouvelles prisons, le candidat socialiste Benoît Hamon appelle, lui, à sortir «de la culture de la détention» quand le leader d'En marche!, Emmanuel Macron, tente une synthèse en prônant de nouvelles places de prierson, des alternatives à la détention mais aussi une «réelle exécution des peines».
Le ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas avait dévoilé, il y a moins d'un mois, les villes d'implantation de 21 des 33 nouveaux établissements pénitentiaires promis par l'ancien premier ministre Manuel Valls pour lutter contre la surpopulation pénale. Parmi les principaux sites figuraient Nice (650 places), Narbonne (500 places), Angoulême (400), Montpellier (500), Rennes (550), Nantes (300), Cherbourg
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Sans compter les bracelets . Si ils construisaient elles seraient vite remplies .
Cela montre l'échec des gouvernements