Le prix Nobel de littérature attribué à Jean-Marie G. Le Clézio

Bladi

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L'écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clézio a reçu, jeudi, le prix Nobel de littérature 2008, a annoncé l'académie suédoise. Le dernier lauréat français était Claude Simon, en 1985. (AFP)
 
L'écrivain français Jean-Marie Gustave Le Clézio a reçu, jeudi, le prix Nobel de littérature 2008, a annoncé l'académie suédoise. Le dernier lauréat français était Claude Simon, en 1985. (AFP)

dont l'épouse est marocaine....:D je dis ça comme ça....:D

maic concernant Claude Simon, le dernier prix Nobel français de litérature, pour moi, ça reste un grand mystére jusqu'à maintenant , car qui le connait en France.....? :eek:

quant à Le Clézio, c'est un immense écrivain....son roman "Désert" par exemple est un chef d'oeuvre.....
 

FPP75

VIB
Le Nobel de littérature à Jean-Marie Gustave Le Clézio


L'Académie a fait ce choix d'un "écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'exstase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante", selon les attendus de l'Académie.

En 45 ans d'écriture, Jean Marie Gustave Le Clézio, 68 ans, grand voyageur fasciné par les mondes premiers, lauréat 2008 du Nobel de littérature, est l'auteur d'une cinquantaine de livres, portés par une grande humanité.

J.M.G Le Clézio est né le 13 avril 1940 à Nice, dans le sud de la France, d'une famille émigrée à l'Ile Maurice au 18e siècle. Son père était un médecin de brousse anglais et sa mère française.

Après sa licence de lettres, il a travaillé à l'Université de Bristol et de Londres, consacrant un diplôme d'études supérieures au poète français d'origine belge Henri Michaux. A l'âge de 23 ans, il obtient le prix Renaudot, l'un des grands prix littéraires français, pour un coup d'essai qui fut (et qui demeure) un coup de maître, "Le procès-verbal".

Il enseigne aux Etats-Unis. En 1967, il fait son service militaire en Thaïlande en tant que coopérant mais est expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine. Il achève son service au Mexique.

Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, employé par l'Institut d'Amérique latine, il partage la vie d'Indiens, au Panama: une expérience qui aura beaucoup d'influence sur son oeuvre. Il enseigne ensuite à Albuquerque (Etats-Unis).

Son oeuvre, qui comprend des contes, des romans, des essais, des nouvelles, des traductions de mythologie indienne, des livres de photo, d'innombrables préfaces, articles et contributions à des ouvrages collectifs, est perçue comme une critique de l'Occident matérialiste, sous tendue par une attention constante aux faibles et aux exclus.

Son écriture est classique, simple mais raffinée, colorée.

J.M.G Le Clézio a notamment écrit "La fièvre", "L'extase matérielle", "Terra amata", "Le livre des fuites", "La guerre", "Désert" (peut-être son chef d'oeuvre), "Le chercheur d'or", "Onitsha", "Etoile errante", "Le poisson d'or", "Révolutions", "Ourania" et, en 2008, "Ritournelle de la faim".

Un sondage, paru dans la revue française Lire en 1994, le désignait comme "le plus grand écrivain de langue française", devant Julien Green. Il avait dit: "moi, j'aurais mis Julien Gracq en tête".

Marié et père de deux filles, il vit à Albuquerque mais vient souvent à Nice et dans sa maison en Bretagne, dans le nord-ouest de la France.

Les derniers lauréats français sont l'écrivain d'origine chinoise Gao Xingjian en 2000 et Claude Simon, grande figure du Nouveau roman, en 1985.
 
Le Nobel de littérature à Jean-Marie Gustave Le Clézio


L'Académie a fait ce choix d'un "écrivain de la rupture, de l'aventure poétique et de l'exstase sensuelle, l'explorateur d'une humanité au-delà et en-dessous de la civilisation régnante", selon les attendus de l'Académie.

En 45 ans d'écriture, Jean Marie Gustave Le Clézio, 68 ans, grand voyageur fasciné par les mondes premiers, lauréat 2008 du Nobel de littérature, est l'auteur d'une cinquantaine de livres, portés par une grande humanité.

J.M.G Le Clézio est né le 13 avril 1940 à Nice, dans le sud de la France, d'une famille émigrée à l'Ile Maurice au 18e siècle. Son père était un médecin de brousse anglais et sa mère française.

Après sa licence de lettres, il a travaillé à l'Université de Bristol et de Londres, consacrant un diplôme d'études supérieures au poète français d'origine belge Henri Michaux. A l'âge de 23 ans, il obtient le prix Renaudot, l'un des grands prix littéraires français, pour un coup d'essai qui fut (et qui demeure) un coup de maître, "Le procès-verbal".

Il enseigne aux Etats-Unis. En 1967, il fait son service militaire en Thaïlande en tant que coopérant mais est expulsé pour avoir dénoncé la prostitution enfantine. Il achève son service au Mexique.

Pendant quatre ans, de 1970 à 1974, employé par l'Institut d'Amérique latine, il partage la vie d'Indiens, au Panama: une expérience qui aura beaucoup d'influence sur son oeuvre. Il enseigne ensuite à Albuquerque (Etats-Unis).

Son oeuvre, qui comprend des contes, des romans, des essais, des nouvelles, des traductions de mythologie indienne, des livres de photo, d'innombrables préfaces, articles et contributions à des ouvrages collectifs, est perçue comme une critique de l'Occident matérialiste, sous tendue par une attention constante aux faibles et aux exclus.

Son écriture est classique, simple mais raffinée, colorée.

J.M.G Le Clézio a notamment écrit "La fièvre", "L'extase matérielle", "Terra amata", "Le livre des fuites", "La guerre", "Désert" (peut-être son chef d'oeuvre), "Le chercheur d'or", "Onitsha", "Etoile errante", "Le poisson d'or", "Révolutions", "Ourania" et, en 2008, "Ritournelle de la faim".

Un sondage, paru dans la revue française Lire en 1994, le désignait comme "le plus grand écrivain de langue française", devant Julien Green. Il avait dit: "moi, j'aurais mis Julien Gracq en tête".

Marié et père de deux filles, il vit à Albuquerque mais vient souvent à Nice et dans sa maison en Bretagne, dans le nord-ouest de la France.

Les derniers lauréats français sont l'écrivain d'origine chinoise Gao Xingjian en 2000 et Claude Simon, grande figure du Nouveau roman, en 1985.

oui je viens de voir ça sur canal


ps : je ne pas posté mais l'équipe annonce deschamps au psg
 
Une petite citation de Le Clézio :

« l'intolérance des langues écrites. Intolérance de ceux qui ont voulu ce droit absolu de la chose écrite sur la chose parlée. […] Si la langue créole [...] m'importe plus qu'aucune autre, c'est parce qu'elle a joué ce double jeu : protection, liberté »
 
dont l'épouse est marocaine.... je dis ça comme ça....:
maic concernant Claude Simon, le dernier prix Nobel français de litérature, pour moi, ça reste un grand mystére jusqu'à maintenant , car qui le connait en France.....?
quant à Le Clézio, c'est un immense écrivain....son roman "Désert" par exemple est un chef d'oeuvre.....

pour le Clézio, je suis ravie, c'est un écrivain simple mais de grand talent, abordable et dont pourtant l'écriture n'est pas galvaudée...bref, un écrivain trés comme il faut et qui met tout le monde d'accord, ce n'est pas le dénigrer car je le répète c'est un écrivain dont j'admire le travail, c'est même parfait....ce qui me plait, c'est cette dimension qu'a le clézio d'écrire des fables humaines, ses bouquins d'ailleurs devraient être lus par tous les enfants de la terre : des fables de tolérance, des fables écologiques..je pense par exemple à un roman que les parents devraient tous faire lire à leurs enfants : "étoile filante"....

sa femme est marocaine oui, et berbère qui plus est...et ils vivent en amérique du sud m'a dit une copine ce midi...c'était la minute voici sur bladi..:langue:

sinon, je ne suis pas d'accord pr claude Simon..ce mec n'est certes pas connu de TOUS les français mais c'est un des plus grands écrivains français reconnus dans le monde..aux USA notamment il est adulé au même titre qu'alain robbe-grillet et les autres auteurs du nouveau roman, entre nous claude simon est largement supérieur à robbe grillet pour moi...

ses romans sont construits comme des schémas mathématiques transcrivant le cheminement de la mémoire...comment expliquer? car il est difficile d'expliquer la manière dont cet écrivain écrit et conçoit l'acte d'écriture... je ne sais pas si cela t'aide mais disons que claude simon fait ds ses romans , je fais le grand écart mais tant pis, un peu ce que fait david lynch (que tu connais bien, il me semble) dans ses films...... son prix nobel était largement mérité à mon sens...;)
 
pour le Clézio, je suis ravie, c'est un écrivain simple mais de grand talent, abordable et dont pourtant l'écriture n'est pas galvaudée...bref, un écrivain trés comme il faut et qui met tout le monde d'accord, ce n'est pas le dénigrer car je le répète c'est un écrivain dont j'admire le travail, c'est même parfait....ce qui me plait, c'est cette dimension qu'a le clézio d'écrire des fables humaines, ses bouquins d'ailleurs devraient être lus par tous les enfants de la terre : des fables de tolérance, des fables écologiques..je pense par exemple à un roman que les parents devraient tous faire lire à leurs enfants : "étoile filante"....

sa femme est marocaine oui, et berbère qui plus est...et ils vivent en amérique du sud m'a dit une copine ce midi...c'était la minute voici sur bladi..: langue:

sinon, je ne suis pas d'accord pr claude Simon..ce mec n'est certes pas connu de TOUS les français mais c'est un des plus grands écrivains français reconnus dans le monde..aux USA notamment il est adulé au même titre qu'alain robbe-grillet et les autres auteurs du nouveau roman, entre nous claude simon est largement supérieur à robbe grillet pour moi...

ses romans sont construits comme des schémas mathématiques transcrivant le cheminement de la mémoire...comment expliquer? car il est difficile d'expliquer la manière dont cet écrivain écrit et conçoit l'acte d'écriture... je ne sais pas si cela t'aide mais disons que claude simon fait ds ses romans , je fais le grand écart mais tant pis, un peu ce que fait david lynch (que tu connais bien, il me semble) dans ses films...... son prix nobel était largement mérité à mon sens...;)


Moi non plus , je ne suis pas d’accord avec toi…..:D je parle en termes de notoriété publique et de connaissance auprès du lecteur amateur, éclairé mais non spécialisé….la plupart des prix Nobel français de littérature sont connus, quand ils ne sont pas des icones et des mythes littéraires ( Sartre, Camus, Gide, Mauriac, Saint-John perse, Anatole France…), le seul qui échappe à cette règle est Claude Simon, et qui était lui-même, si je crois ce que j’ai lu sur lui, surpris du choix de l’académie suédoise….quant à sa reconnaissance aux Etats-Unis, tu seras d’accord avec moi, pour dire que c’est une reconnaissance, au même tire que Robbe-Grillet, uniquement académique et dans des cercles aussi restreints qu’ici en France……j’avoue mon ignorance, en disant que je n’ai jamais lu un seul roman de lui…..

En ce qui concerne Le Clézio, c’est une reconnaissance méritée de l’un des plus grands écrivains français contemporains, dont le style est empreint de mysticisme et d’ouverture sur d’autres cultures ( africaine surtout) qu’il évoque dans ses romans ( j’ai parlé de Désert, dans un premier poste)…..

Pour le côté people, il vit au Mexique avec sa femme….:langue:
 

FPP75

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Avec son prix Nobel, Le Clézio va "payer ses dettes"
Quelques heures après avoir appris qu'il était le nouveau prix Nobel de littérature, le romancier français a improvisé une conférence de presse dans les bureaux de son éditeur, Gallimard. LEXPRESS.fr y était. Pas seul...
"Attention, le voilà!" Les médias du monde entier attendaient Jean-Marie Gustave Le Clézio dans un salon bondé des éditions Gallimard, à deux pas de Saint-Germain-des-Prés, ce jeudi à 15h30.

Jean-Marie Gustave Le Clézio, pendant sa conférence de presse chez Gallimard, après son prix Nobel, jeudi 9 octobre.

Le romancier était justement pour quelques jours à Paris, entre un séjour en Corée et un voyage au Canada. A peine intimidé par le crépitement incessant des flashes- même s'il a avoué en souriant que le bruit des appareils photos était un peu agressif- veste bleue, voix posée, il a répondu dans toutes les langues -français, espagnol, anglais- aux questions des journalistes.

Il s'est dit surpris de ce Nobel, qu'il a dédié à Claude Gallimard, son premier éditeur dans la maison. Il a raconté avoir appris la nouvelle par un coup de fil de l'Académie suédoise, alors qu'il était en train de lire La dictature du chagrin de l'écrivain suédois Stieg Dagerman.

"Mon message, c'est qu'il faut continuer à lire des romans, en ces temps de crise mondiale, a-t-il affirmé. C'est un très bon moyen d'interroger le monde actuel, sans avoir des réponses qui soient trop schématiques. Le romancier n'est pas un philosophe, ce n'est pas un technicien du langage, c'est quelqu'un qui se pose des questions."

L'auteur de Désert s'est défini comme un immigré de la deuxième génération, amoureux de la langue française et de la terre de ses ancêtres, l'île Maurice. Sollicité par des journalistes de toutes nationalités, il a aussi salué, en un tour du monde très consensuel, la Corée, le Nouveau-Mexique (où il vit), la civilisation sud-américaine, l'Afrique (il a le projet d'écrire un livre en hommage à Senghor), la Suède...

Cette prestigieuse distinction va-t-elle changer sa vie? La question le fait sourire. "Pas du tout! Je suis en train d'écrire un roman et je compte bien m'y remettre dès demain matin." Comme prévu, il participera ce soir à La grande Librairie, l'émission de François Busnel, sur France 5, à 20h35 (pour poser une question à J.-M. G. Le Clézio, cliquez ici). Il sera à Stockholm pour recevoir le prix, début décembre, ainsi que le chèque de l'Académie (environ un million d'euros). Sait-il ce qu'il va faire de cette somme? "Oui. Je vais payer des dettes..."
 
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