Les audiences publiques concernant lun des plus gros scandales financiers du pays reprennent aujourdhui! En suspens depuis plus de 10 ans, laffaire CNSS devrait être relancée pour de bon, suite à la tenue effective des audiences ce mardi 4 octobre devant la Cour dappel de Casablanca. Laffaire déchaîne les passions depuis mai 2002, date de la présentation du rapport de la commission parlementaire à la Chambre des conseillers, commission présidée par le parlementaire Rahou El Hilaa (FFD à lépoque et actuellement au PAM). Le rapport faisait état de «dilapidation des deniers publics, mauvaise gestion, gabegie, détournements et malversations de manière directe et indirecte ayant ciblé linstitution et ses biens». La direction et plusieurs responsables et cadres de la CNSS seraient impliqués. Vu lampleur des peines encourues par les présumés accusés (de 5 ans à la perpétuité), la procédure pénale veut que la Cour dappel soit directement saisie pour se prononcer sur laffaire. Mise entre les mains du juge dinstruction Jamal Serhane en 2005, laffaire a longtemps traîné.
Selon des sources proches du dossier, le juge dinstruction naurait pas insisté (comme le veut la procédure) auprès du président de la Chambre des conseillers (à lépoque Mustapha Oukacha) pour avoir accès aux documents parlementaires concernant laffaire et ainsi engager la procédure judiciaire. Il a donc fallu attendre début 2011 pour que le nouveau président de la Chambre des conseillers (Mohamed Cheikh Biadillah) décide, de sa propre initiative, de communiquer le dossier et débloquer ainsi la situation. Conséquence: plus de cinq années se sont écoulées sans quil ny ait aucune poursuite judiciaire à lencontre de la cinquantaine de personnes citées dans le rapport parlementaire. Entre-temps, laffaire a connu plusieurs rebondissements: 5 personnes sur les 48 poursuivies sont décédées et une dizaine de non-lieu ont été prononcés. Aujourdhui, ce sont 28 personnes qui sont poursuivies (voir tableau) dont 3 ont été déclarées en état de fuite et seraient jugées par «coutumace».
http://www.leconomiste.com/article/887477-proces-cnssbrdix-ans-apres-les-audiences-demarrent-enfin
Selon des sources proches du dossier, le juge dinstruction naurait pas insisté (comme le veut la procédure) auprès du président de la Chambre des conseillers (à lépoque Mustapha Oukacha) pour avoir accès aux documents parlementaires concernant laffaire et ainsi engager la procédure judiciaire. Il a donc fallu attendre début 2011 pour que le nouveau président de la Chambre des conseillers (Mohamed Cheikh Biadillah) décide, de sa propre initiative, de communiquer le dossier et débloquer ainsi la situation. Conséquence: plus de cinq années se sont écoulées sans quil ny ait aucune poursuite judiciaire à lencontre de la cinquantaine de personnes citées dans le rapport parlementaire. Entre-temps, laffaire a connu plusieurs rebondissements: 5 personnes sur les 48 poursuivies sont décédées et une dizaine de non-lieu ont été prononcés. Aujourdhui, ce sont 28 personnes qui sont poursuivies (voir tableau) dont 3 ont été déclarées en état de fuite et seraient jugées par «coutumace».
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