Tunisie, de nombreux habitants, notamment dans les zones frontalières avec l’Algérie, dépendent des produits algériens. C’est le cas à Kasserine, où ces produits issus de la contrebande dominent le marché.
La situation économique actuelle de la Tunisie pousse, en effet, de nombreux habitants à faibles revenus de cette région à faire leurs achats quotidiens au niveau des marchés parallèles, alimentés par la contrebande en provenance d’Algérie. D’autres en profitent pour faire du commerce.
Les marchandises algériennes de toutes sortes se retrouvent disséminées un peu partout dans cette zone frontalière avec l’Algérie, a constaté le média en ligne tunisien Inkyfada dans un reportage réalisé à Kasserine, publié vendredi 4 avril.
Les vendeurs se tournent vers cette activité pour faire face au chômage et les clients pour faire leurs achats quotidiens, en raison des pénuries ou des prix élevés de certains produits de base tunisiens.
Selon le reportage du média tunisien, les produits algériens arrivent en Tunisie soit via la contrebande, lorsqu’il s’agit de grosses quantités, soit sous prétexte de consommation personnelle, pour les petites cargaisons.
La demande reste forte tout au long de l’année, avec des pics lors des fêtes religieuses et à la rentrée. Parfois, les prix des produits algériens sont moitié moins chers que les tunisiens. Dans d’autres cas, ce commerce informel permet aux Tunisiens de se procurer des produits en pénurie dans leur pays.
Pour le sucre, par exemple, les consommateurs préfèrent le produit algérien, même si son prix est plus cher. « Le sucre tunisien est rare, et ne se vend qu’aux propriétaires de cafés ou à des fins de spéculation », explique un autre habitant de la ville.
En plus des gros réseaux de contrebande, des habitants de la région se rendent directement dans la ville frontalière de Tébessa pour faire le plein de produits algériens, soit pour leur consommation personnelle, soit pour les revendre. La seule condition est de ne pas dépasser les quantités autorisées pour éviter la saisie par la douane algérienne.
À ces deux méthodes, s’ajoute une autre pour se procurer des produits algériens. Des passeurs originaires de villes algériennes comme Tébessa livrent ces produits à un point de la frontière convenu à l’avance, où la transaction s’effectue.
« Tout le monde vit de l’Algérie », lâche un commerçant de produits algériens à Kasserine. « Sans ces professions, Kasserine aurait connu une extrême pauvreté et le déplacement de sa population », ajoute-t-il.
La situation économique actuelle de la Tunisie pousse, en effet, de nombreux habitants à faibles revenus de cette région à faire leurs achats quotidiens au niveau des marchés parallèles, alimentés par la contrebande en provenance d’Algérie. D’autres en profitent pour faire du commerce.
Les marchandises algériennes de toutes sortes se retrouvent disséminées un peu partout dans cette zone frontalière avec l’Algérie, a constaté le média en ligne tunisien Inkyfada dans un reportage réalisé à Kasserine, publié vendredi 4 avril.
Les produits algériens issus de la contrebande, devenus indispensables à Kasserine
Jus, yaourts, boissons gazeuses, huile, sucre, café, thon, chocolat, riz, bonbons et d’autres produits algériens sont exposés dans les stands de rue, les routes, les trottoirs, les magasins, et même dans certains espaces commerciaux de Kasserine, « l’un des gouvernorats les plus pauvres du pays ».Les vendeurs se tournent vers cette activité pour faire face au chômage et les clients pour faire leurs achats quotidiens, en raison des pénuries ou des prix élevés de certains produits de base tunisiens.
Selon le reportage du média tunisien, les produits algériens arrivent en Tunisie soit via la contrebande, lorsqu’il s’agit de grosses quantités, soit sous prétexte de consommation personnelle, pour les petites cargaisons.
La demande reste forte tout au long de l’année, avec des pics lors des fêtes religieuses et à la rentrée. Parfois, les prix des produits algériens sont moitié moins chers que les tunisiens. Dans d’autres cas, ce commerce informel permet aux Tunisiens de se procurer des produits en pénurie dans leur pays.
« L’Algérie a sauvé les Tunisiens vivant dans les provinces frontalières »
« J’achète cinq litres d’huile végétale algérienne pour 18 dinars, alors que la même quantité d’huile tunisienne se vend entre 23 et 25 dinars », confie une femme au foyer de 50 ans, qui privilégie les produits algériens vendus dans les rues de la ville de Kasserine.Pour le sucre, par exemple, les consommateurs préfèrent le produit algérien, même si son prix est plus cher. « Le sucre tunisien est rare, et ne se vend qu’aux propriétaires de cafés ou à des fins de spéculation », explique un autre habitant de la ville.
En plus des gros réseaux de contrebande, des habitants de la région se rendent directement dans la ville frontalière de Tébessa pour faire le plein de produits algériens, soit pour leur consommation personnelle, soit pour les revendre. La seule condition est de ne pas dépasser les quantités autorisées pour éviter la saisie par la douane algérienne.
À ces deux méthodes, s’ajoute une autre pour se procurer des produits algériens. Des passeurs originaires de villes algériennes comme Tébessa livrent ces produits à un point de la frontière convenu à l’avance, où la transaction s’effectue.
« Tout le monde vit de l’Algérie », lâche un commerçant de produits algériens à Kasserine. « Sans ces professions, Kasserine aurait connu une extrême pauvreté et le déplacement de sa population », ajoute-t-il.