Un prof de gym veut changer de sexe

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aAAaUn prof de gym veut changer de sexeHUGUES DORZEE

samedi 27 mars 2010, 09:46

Un pro de gym d’une école brabançonne envisage de changer de sexe pour devenir une femme. Un cas inédit de transsexualisme à l’école. Par Hugues Dorzée C’est l’histoire singulière d’une école primaire brabançonne (dont nous tairons volontairement le nom) confrontée à une situation inédite : le professeur d’éducation physique, appelons-le Vincent, a l’intime conviction qu’il est une femme. Depuis quelques mois, il a décidé de changer de sexe.

L’enseignant a officiellement informé sa direction de son projet de transformation. Qui s’efforce de gérer au mieux une situation délicate suscitant un certain émoi dans cet établissement de 240 élèves du réseau libre subventionné non confessionnel.

L’administration de la Communauté française et la ministre de l’Enseignement, Marie-Dominique Simonet (CDH), ont été informées de la situation. « Le dossier est traité en bonne intelligence avec le chef d’établissement », assure-t-on au cabinet Simonet.

A la demande du directeur, les équipes mobiles, composées de spécialistes extérieurs à l’école, ont été dépêchées sur place. Leur mission ? Encadrer les membres du personnel et les élèves. Une réunion d’information avec les parents est prévue ce mardi 30 mars. Mais la situation demeure complexe.

Pour l’enseignant transsexuel, qui doit désormais gérer ce « coming out » et préparer son opération de conversion sexuelle avec tout ce que cela implique sur le plan personnel, social et médical. Pour ses collègues, soucieux d’éviter toute forme de discrimination. Pour les parents, enfin, confrontés à de nombreuses questions d’ordre éducatif.

« Nous essayons de gérer le dossier de la façon la plus subtile qui soit, insiste le directeur. Mais je sens beaucoup d’inquiétudes, de questionnement. Nous avons donc réuni un maximum de données juridiques et psychosociales. Cette réunion va nous aider à rationaliser les choses. »

« Énormément de tabous »
D’un côté, il y a le droit : l’enseignant, qui souhaite rester dans cet établissement, est statutaire. Il est protégé par plusieurs dispositions belges et européennes, parmi lesquelles le décret anti-discrimination du 12 décembre 2008. De l’autre côté, il y a la réalité de terrain à gérer : la future identité de Vincent (que nous avons tenté de joindre, en vain), l’impact de sa transsexualité sur ses élèves, la pression de parents qui ont déjà annoncé leur intention de retirer leur enfant si l’enseignant restait en place, etc.

L’avenir ? « Il appartient au pouvoir organisateur de gérer au mieux le dossier dans l’intérêt général », réagit Lise-Anne Hanse, directrice de l’enseignement obligatoire. Un PO un peu démuni en tant qu’« employeur » face à cette situation particulière.

Et pourtant, comme le montre l’étude Etre transgenre en Belgique menée en 2008 à la demande de l’Institut pour l’égalité entre les femmes et les hommes, le cas de Vincent est loin d’être unique : « Une fois l’annonce faite, beaucoup de trans se retrouvent en congé de maladie, quittent leur travail ou sont forcés de le faire, constate Sandrine Debunne, coauteur de l’étude pour l’ASBL Cap Sciences humaines (UCL). Il y a encore énormément de peurs et de tabous. »

Avec, à la clé, de nombreux cas de dépression, de (tentatives de) suicide, de discriminations (emploi, logement, assurance…), etc. Et, au total, 24 plaintes et 17 demandes d’information déposées à l’IEFH depuis 2006. « Il faut entendre cette réalité-là, dit-on dans l’établissement, mais si on veut réussir son intégration, il faudra aussi de l’aide et de la confiance. » Un vrai cas d’école, en somme.
 

nasritto

LA TANSA NAçIBAKA MINA...
vraiment ça sera un scandale
où était il pendant tout ce temps passé?ce n'est que maintenant qu'il a découvert qu'il doit être une femme,vraiment c'est un idéal de délinquance juvénile pour ses élevés
il fait parti de qawm Lote au safi,ma"roufa hadi
 
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