Un projet d’attentat susceptible de viser les forces de sécurité déjoué

Chriski

Faite l’humour , pas la guerre.
VIB
Plusieurs personnes, dont un mineur, ont été arrêtées vendredi, a annoncé le parquet de Paris ce lundi matin.
Ils avaient prévu de frapper des forces de sécurité. Plusieurs individus ont été arrêtés vendredi dernier, soupçonnés de préparer «un passage à l’acte violent, à brève échéance», rapporte au Figaro le parquet de Paris, confirmant une information de BFMTV. Ces interpellations ont eu lieu dans le cadre d’une enquête préliminaire, confiée à la DGSI (Direction Générale de la Sécurité Intérieure) et ouverte par le parquet de Paris le 1er février dernier du chef «d’association de malfaiteurs terroriste criminelle».
Selon nos informations, il s’agissait de quatre hommes qui cherchaient à se procurer des armes pour commettre une action terroriste. Leur garde à vue, dans les locaux de la DGSI à Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, était toujours en cours ce lundi matin. «Nous avions des indications suffisamment significatives pour craindre un attentat important», a souligné le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, devant la presse à l’issue de la mise en place d’une cellule alerte prévention suicide pour les policiers.
Un mineur parmi les interpellés
Parmi les suspects interpellés, un mineur de 17 ans bien connu des services de police et de la justice. Le jeune homme avait été interpellé en février 2017 à l’âge de 15 ans, alors qu’il cherchait à se rendre en Syrie. Il avait été condamné par le tribunal pour enfants pour des faits qualifiés d’association de malfaiteurs terroriste et avait écopé d’une peine de trois ans de prison dont deux assortis d’un sursis avec mise à l’épreuve. Après avoir été placé en centre éducatif fermé (CEF) puis incarcéré, il était actuellement au sein d’une structure éducative dans le cadre de cette mise à l’épreuve. Les trois autres personnes, majeures, sont connues pour des faits de droit commun, selon une source proche de l’enquête interrogée par l’AFP.
Les forces de l’ordre figurent parmi les cibles privilégiées de l’organisation État islamique (EI). Depuis 2015, policiers et militaires ont été plusieurs fois attaqués: on se souvient notamment de l’attentat de Magnanville en 2016, durant lequel deux policiers ont perdu la vie, de l’attaque du Louvre qui visait des militaires de l’opération Sentinelle, ou de la fusillade sur les Champs-Elysées en avril 2017, ayant fait un mort et deux blessés.
Signe que la menace continue de peser, plusieurs projets d’attentats ont été déjoués depuis le début de l’année 2019. Mi-avril, un adolescent de 16 ans, radicalisé sur Internet, a été arrêté en possession d’éléments troublants à l’occasion d’une «visite domiciliaire». Sur son ordinateur, les enquêteurs avaient retrouvé des «tutoriels détaillant des méthodes d’action terroriste», des vidéos djihadistes et des «recherches sur internet concernant des militaires et la police, notamment la DGSI».Quelques semaines auparavant, deux hommes âgés d’une vingtaine d’annéesavaient été interpellés et mis en examen pour un projet d’attentat contre un établissement scolaire ou un policier. L’un d’eux, ayant des troubles psychiatriques, avait cherché à se procurer des armes, ce qui avait attiré l’attention des services de renseignement.
» VOIR AUSSI - «Nous avons neutralisé de nombreuses attaques» terroristes dont une le 17 novembre 2018. http://www.lefigaro.fr/actualite-fr...orces-de-securite-dejoue-20190429#xtor=AL-201
 
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