Les projets inaugurés en marge d'el boraq

La nouvelle gare ferroviaire de Rabat-Agdal, inaugurée samedi par Mohammed VI, s’inscrit dans ce sens.

Ayant couté à elle seule 800 millions de dirhams, elle est censée accompagner la mise en service du TGV et améliorant le confort des usagers. Le projet comprend un nouveau bâtiment de 23.000 mètres carrés et des aménagements extérieurs 70.000 mètres carrés dont 12.000 m² réservée à l’esplanade.

Elle compte six quais de 400 mètres linéaires, dix voies, un parking de 34.000 m2 d’une capacité de 800 places, un food-court et plusieurs autres commerces.

Il y a aussi la nouvelle gare de Tanger, qui a nécessité un investissement de 360 millions de dirhams, de Kénitra (400 millions de dirhams), de Benguerir (36 millions de dirhams), de Oujda (170 millions de dirhams) et de Casa-Voyageurs (450 millions de dirhams), qui constitue le dernier arrêt de la LGV.

Dans le sillage du TGV, l’ONCF a également annoncé l’achèvement du triplement de l’axe Casablanca-Kénitra (130 km), la rénovation du tunnel reliant Salé à Rabat et la « désaturation du carrefour de Casablanca par lequel transite 90 % du trafic voyageurs et marchandises ».

Le doublement complet de la ligne Casablanca-Marrakech, longue de 170 kilomètres, permettra lui le « gain d’une heure environ et l’augmentation de la cadence des trains dans un objectif d’une cadence horaire par sens à terme », précise l’office.

En outre, l’ONCF entend renouveler son « concept de voyage » sur Casa/Marrakech et Marrakech/Casa/Fes. S’appuyant sur le principe d’Al Boraq, les prix des billets de trains classique évolueront aussi en fonction de la fréquentation.

Autre nouveauté : les voyageurs en seconde classe auront également leurs place attitrées, comme en première.
 
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