« la pudeur fait partie de la foi. »

Mecchelou

Bladinaute averti
le jilbab est le premier pas (extérieur) sur le chemin de la pudeur, et si c’est un premier pas conséquent, il n’est pas encore suffisant.

Le jilbab n’est pas une « cape d’invincibilité » que l’on enfile et qui permet par la suite d’être considérée comme chaste et de faire ce que l’on veut, au contraire cela réclame encore plus d’efforts et de retenue car à travers le jilbab c’est l’image de la femme musulmane que l’on renvoie [de même pour les frères qui portent la barbe et le qamîs].

La pudeur est avant tout un acte du cœur qui rayonne ensuite sur l’ensemble de la vie du musulman.


Tout s’apprend, et de la même manière qu’on apprend la foi, on apprend ce qu’est la pudeur, car le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) dit :

« La pudeur fait partie de la foi. »

Apprendre la pudeur demande du temps et des efforts sur soi, surtout lorsqu’on a vécu la plus grande partie de sa vie dans une société qui a levé une à une toutes les barrières de la pudeur, au point de la voir souvent comme une tare.

Beaucoup de nos mères qui n’ont pas eu l’opportunité d’apprendre la religion d’Allah n’en gardent pas moins une grande pudeur héritée de la société musulmane dans laquelle elles ont grandi.

Ainsi, on les voit rarement dehors, elles n’élèvent pas la voix devant des étrangers et sont gênées de s’adresser à un homme.

A l’inverse, on voit de nombreuses sœurs voilées (quel que soit le type de voile) marcher dehors comme si elles allaient fendre la terre, sans baisser les yeux, en marchant au milieu des chemins alors que le Prophète (salallahu ‘alayhi wasalam) a bien dit aux femmes :

« N’empruntez pas le milieu du chemin mais marchez sur le côté. »

Et Umm Salamah dit :

« Elles marchaient donc sur le côté au point que leur vêtement se colle au mur. »
(Abû Dâwûd)

D’autres se rencontrent dehors, « zonent » en voiture, ou fréquentent assidûment les magasins et marchés sans raison valable.

D’autres encore s’adressent sans aucune gêne aux vendeurs ou aux hommes.


Comme cela est loin de la description que donne Allah des croyantes, lorsqu’Il nous parle des filles de Shu’ayb, Il dit (traduction rapprochée) :

« L’une des deux femmes vint alors le trouver en marchant pudiquement et lui dit : « Mon père t’invite pour te remercier d’avoir abreuvé nos bêtes. »

mais aussi (traduction rapprochée) :

« Dis également aux croyantes de baisser leur regard, de préserver leur chasteté, et de ne montrer de leur beauté que leurs vêtements extérieurs. […]Qu’elles ne frappent pas avec leurs pieds pour que l’on sache ce qu’elles cachent de leurs bijoux. Et repentez-vous tous devant Allah, vous les croyants, afin que vous récoltiez le succès. »

Si l’on revient aux Textes avec la compréhension des pieux prédécesseurs, on s’aperçoit encore que la Législation d’Allah est sage et qu’en ce qui concerne les sorties de la femme en dehors de son foyer, l’islam se place toujours entre la négligence et l’exagération.
 
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