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Bienvenu au Qatar : Un Pays exemplaire pour le droit et la justice
Qatar Airways a supprimé en décembre dernier l’interdiction faîte à ses hôtesses de tomber enceinte ou de se marier sans autorisation. Certaines dispositions, comme l’obligation d’être récupérées à la fin de leur journée de travail par leur père, leur frère ou leur mari, demeurent encore pour le moment.Face aux accusations récurrentes de discriminations à l’encontre de ses hôtesses, Qatar Airways a supprimé en décembre dernier les clauses les plus litigieuses des contrats de travail des personnels navigants, qui les menaçaient de licenciement en cas de grossesse et de mariage sans autorisation. Un changement de politique effectué il y a neuf mois en toute discrétion, mais qui constitue néanmoins une évolution majeure dans cette région du monde. Les quelque 7.200 hôtesses de la compagnie de Doha peuvent donc tomber enceinte sans être mises à la porte et convoler en justes noces sans risque d’être débarquées. Selon les nouvelles dispositions en vigueur, les hôtesses enceintes se verront offrir un emploi de substitution temporaire au sol.
Deux ans de pressions des organisations internationalesLa campagne de presse lancée en 2003 par la Fédération des ouvriers du transport contre les pratiques discriminatoires de Qatar Airways, appuyée par les demandes de l’Organisation mondiale du travail, a semble-t-il porté ses fruits. Mais aussi probablement le souci de Qatar Airways de ne pas s’aliéner une partie de la clientèle, alors que la compagnie de Doha s’est hissée dans le peloton de tête des grandes compagnies internationales. Cependant, une demande de l’Organisation mondiale du travail reste toutefois insatisfaite : l’interdiction pour les personnels féminins de Qatar Airways d’être récupérés ou déposés sur le lieu de travail par tout homme qui ne serait pas un frère, un mari ou un père. Une règle considérée comme une « norme culturelle » par le gouvernement de Doha, qui s’est opposé à sa suppression. Les hôtesses ont néanmoins la possibilité de prendre un taxi ou une limousine avec chauffeur.
De nombreuses contraintes demeurentEn revanche, l’organisation onusienne du travail n’a rien trouvé à redire à d’autres règles de Qatar Airways interdisant notamment aux hôtesses de boire, manger, mâcher du chewing-gum, jouer et même téléphoner en uniforme en public. Même chose concernant l’obligation faite aux navigants hébergés dans les résidences de Qatar Airways d’être de retour à leur logement au minimum 12 heures avant leur prise de service et au plus tard à 4 heures du matin durant les jours de repos. Des obligations présentées comme des mesures de sécurité, afin de s’assurer du bon respect des périodes de repos.
Qatar Airways a supprimé en décembre dernier l’interdiction faîte à ses hôtesses de tomber enceinte ou de se marier sans autorisation. Certaines dispositions, comme l’obligation d’être récupérées à la fin de leur journée de travail par leur père, leur frère ou leur mari, demeurent encore pour le moment.Face aux accusations récurrentes de discriminations à l’encontre de ses hôtesses, Qatar Airways a supprimé en décembre dernier les clauses les plus litigieuses des contrats de travail des personnels navigants, qui les menaçaient de licenciement en cas de grossesse et de mariage sans autorisation. Un changement de politique effectué il y a neuf mois en toute discrétion, mais qui constitue néanmoins une évolution majeure dans cette région du monde. Les quelque 7.200 hôtesses de la compagnie de Doha peuvent donc tomber enceinte sans être mises à la porte et convoler en justes noces sans risque d’être débarquées. Selon les nouvelles dispositions en vigueur, les hôtesses enceintes se verront offrir un emploi de substitution temporaire au sol.
Deux ans de pressions des organisations internationalesLa campagne de presse lancée en 2003 par la Fédération des ouvriers du transport contre les pratiques discriminatoires de Qatar Airways, appuyée par les demandes de l’Organisation mondiale du travail, a semble-t-il porté ses fruits. Mais aussi probablement le souci de Qatar Airways de ne pas s’aliéner une partie de la clientèle, alors que la compagnie de Doha s’est hissée dans le peloton de tête des grandes compagnies internationales. Cependant, une demande de l’Organisation mondiale du travail reste toutefois insatisfaite : l’interdiction pour les personnels féminins de Qatar Airways d’être récupérés ou déposés sur le lieu de travail par tout homme qui ne serait pas un frère, un mari ou un père. Une règle considérée comme une « norme culturelle » par le gouvernement de Doha, qui s’est opposé à sa suppression. Les hôtesses ont néanmoins la possibilité de prendre un taxi ou une limousine avec chauffeur.
De nombreuses contraintes demeurentEn revanche, l’organisation onusienne du travail n’a rien trouvé à redire à d’autres règles de Qatar Airways interdisant notamment aux hôtesses de boire, manger, mâcher du chewing-gum, jouer et même téléphoner en uniforme en public. Même chose concernant l’obligation faite aux navigants hébergés dans les résidences de Qatar Airways d’être de retour à leur logement au minimum 12 heures avant leur prise de service et au plus tard à 4 heures du matin durant les jours de repos. Des obligations présentées comme des mesures de sécurité, afin de s’assurer du bon respect des périodes de repos.