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Re: Oujda, ville frontaliere, son histoire,ses origines..
20 février 2007, 00:28
Auteur: André
Article trouvé sur "Bladi.net."
histoire d'Oujda
Avant la conquète musulmane.
On trouve des reste de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda: silex, pointes ,etc.
Je n'ai pas l'intention de répéter les détails de l'histoire de la région, tellement furent nombreux les historiens soigneux qui qui en ont dit beaucoup à Bladi.net à ce sujet.
De plus, les renseignements puisés dans les auteurs anciens (Polybe, Hérodote, Salluste) sont souvent confus et contradictoires.
Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulis berbères de formes variées.
Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier: restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance ,etc.
À l'instar de la plus grande partie de la région de l'ouest du Maghreb, l'influence romaine pénétra peu la région.
On sait que les routes romaines situées au Maroc n'étaient que de larges sentiers qui n'étaient pas mesurés.
En dépit de sa situation privilégiée sur le chemin de Volubilis, de la présence d'une source d'eau importante, il est difficile d'établir avec certitude la présence d'un poste romain à Oujda.
Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée; d'autres avancèrent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).
Aucun documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région.
Les traditions locales actuelles n'ont pas oubliées Rome complètement: des fractions de la tribu des beni snassen (el begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.
À partir du 2ème siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répandit dans la région.
Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établirent dans la région de Tlemcen et de Taza.
Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants.
Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région.
Il y a aussi de nombreux restes de tombes juives, dont beaucoup ont été profanées à des fins de magie par la population locale.
L'antiquité tardive vit la cuvette d'Oujda occupée de nombreux villages.
l'historien Abou Hamid Elguazali,selon des traditions recueillis par lui, prétendit qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé el ablak el fortas (l'albinos teigneux).
Re: Oujda, ville frontaliere, son histoire,ses origines..
20 février 2007, 00:28
Auteur: André
Article trouvé sur "Bladi.net."
histoire d'Oujda
Avant la conquète musulmane.
On trouve des reste de l'activité humaine des temps primitifs dans les grottes des environs d'Oujda: silex, pointes ,etc.
Je n'ai pas l'intention de répéter les détails de l'histoire de la région, tellement furent nombreux les historiens soigneux qui qui en ont dit beaucoup à Bladi.net à ce sujet.
De plus, les renseignements puisés dans les auteurs anciens (Polybe, Hérodote, Salluste) sont souvent confus et contradictoires.
Autour d'Oujda et de Taourirt subsistent des tumulis berbères de formes variées.
Ils sont caractérisés par la pauvreté du mobilier: restes d'os humains, bien sûr, perles, pendeloques de cuir et fers de lance ,etc.
À l'instar de la plus grande partie de la région de l'ouest du Maghreb, l'influence romaine pénétra peu la région.
On sait que les routes romaines situées au Maroc n'étaient que de larges sentiers qui n'étaient pas mesurés.
En dépit de sa situation privilégiée sur le chemin de Volubilis, de la présence d'une source d'eau importante, il est difficile d'établir avec certitude la présence d'un poste romain à Oujda.
Certains historiens disent qu'il s'agissait peut-être de Lanigare, mentionnée par Ptolémée; d'autres avancèrent Stabulum regis située à l'ouest de nigrensis (Tafna).
Aucun documents archéologiques ne sont venus apporter des éléments décisifs pour éclairer la présence romaine dans la région.
Les traditions locales actuelles n'ont pas oubliées Rome complètement: des fractions de la tribu des beni snassen (el begia) prétendent être les descendants des conquérants romains.
À partir du 2ème siècle, le judaïsme, ensuite le christianisme, se répandit dans la région.
Des clans judaïsants et semi-nomades, s'établirent dans la région de Tlemcen et de Taza.
Les persécutions antisémites des Wisigoths et de Justinien dirigea beaucoup de juifs dans la région de la Moulouya, où ils étaient florissants.
Les traces de l'antiquité juive sont dans la légende de Sidi Yahya Ben Younès qui perpétue le souvenir d'une grande époque pour les juifs de la région.
Il y a aussi de nombreux restes de tombes juives, dont beaucoup ont été profanées à des fins de magie par la population locale.
L'antiquité tardive vit la cuvette d'Oujda occupée de nombreux villages.
l'historien Abou Hamid Elguazali,selon des traditions recueillis par lui, prétendit qu'ils étaient habités par des chrétiens qui vivaient sous le règne d'un roi appelé el ablak el fortas (l'albinos teigneux).