Difkoum
Anti sioniste et khawa khawa.
(un article de Abderrazzak Boussaid)
Dieu voulait que I’islam soit une religion, mais les hommes ont voulu en faire une politique. La religion est générale, universelle…La politique est partielle, tribale, limitée dans l'espace et dans le temps !…
Restreindre la religion à la politique, c'est la confiner à un domaine étroit, à une collectivité, une région et un moment déterminés. La religion tend à élever l'homme vers ce qu'il peut donner de meilleur. La politique tend à éveiller en lui les instincts les plus vils !...
Faire de la politique au nom de la religion, c'est transformer cette dernière en conflits interminables, en divisions partisanes sans fin, c'est en réduire les finalités, aux seuls gains matériels escomptés !…
En limitant la dimension politique au seul "Champ Politique" et en lui donnant son véritable nom ; Nous pouvons situer les choses en termes de vérité et d'erreur ; Le gouvernant, ou l'opposant, est soit dans le VRAI, soit dans l'ERREUR !…
Mais dès que l'on introduit la dimension religieuse dans le "Champ Politique", le débat se déplace vers le terrain extrêmement sensible du LICITE (Halal) et de l'ILLICITE (Haram) !…
Ainsi, tout ce que dit et fait le détenteur du pouvoir devient licite et légitime, fondé sur le Coran et la "Chariaa", inversement, tout ce que dit et fait son adversaire politique, est déclaré illicite et illégitime, et l'on emprunte alors au Coran et à la "Chariaa", les moyens de le réfuter !...
Au niveau de la société civile, "la politisation du religieux" ou "la sacralisation du politique" continue de diviser les citoyens, en factions et en sectes, chacune se prévalant de tel verset coranique et de tel "hadith", et s'abritant derrière les opinions de ses chefs et les "fatwas" de ses juristes !…
De violents conflits opposent ainsi les citoyens qui s'accusent mutuellement et couramment d'infidélité, d'athéisme et de corruption !...Ces tergiversations politiques ont amené les citoyens, "sages", à se retirer de la vie publique, pour se consacrer à leurs affaires privées !...
Ainsi s'est perdu l'intérêt pour l'action publique, le sens du sacrifice pour la collectivité, l'esprit d'initiative et de solidarité. Chacun s'est renfermé sur ses intérêts particuliers, sur sa famille et son entourage, d'où l'égoïsme, la lâcheté, la corruption, la délation, la flatterie, l'opportunisme, et surtout l'absence de tout projet, de toute vision d'avenir pour la société !…
Nous soufrons tous, d’un véritable DÉCHIREMENT DE LA PERSONNALITÉ entre "le dire et le faire", "l'être et le paraître", ce qui est tenu secret et ce qui se dit en public !…
Ainsi, dans notre société, et même en dehors de nos frontières, nous continuons à souffrir, tous sans exception, d’une sorte de SCHIZOPHRÉNIE COLLECTIVE...hélas sans remèdes !...
À suivre.
Dieu voulait que I’islam soit une religion, mais les hommes ont voulu en faire une politique. La religion est générale, universelle…La politique est partielle, tribale, limitée dans l'espace et dans le temps !…
Restreindre la religion à la politique, c'est la confiner à un domaine étroit, à une collectivité, une région et un moment déterminés. La religion tend à élever l'homme vers ce qu'il peut donner de meilleur. La politique tend à éveiller en lui les instincts les plus vils !...
Faire de la politique au nom de la religion, c'est transformer cette dernière en conflits interminables, en divisions partisanes sans fin, c'est en réduire les finalités, aux seuls gains matériels escomptés !…
En limitant la dimension politique au seul "Champ Politique" et en lui donnant son véritable nom ; Nous pouvons situer les choses en termes de vérité et d'erreur ; Le gouvernant, ou l'opposant, est soit dans le VRAI, soit dans l'ERREUR !…
Mais dès que l'on introduit la dimension religieuse dans le "Champ Politique", le débat se déplace vers le terrain extrêmement sensible du LICITE (Halal) et de l'ILLICITE (Haram) !…
Ainsi, tout ce que dit et fait le détenteur du pouvoir devient licite et légitime, fondé sur le Coran et la "Chariaa", inversement, tout ce que dit et fait son adversaire politique, est déclaré illicite et illégitime, et l'on emprunte alors au Coran et à la "Chariaa", les moyens de le réfuter !...
Au niveau de la société civile, "la politisation du religieux" ou "la sacralisation du politique" continue de diviser les citoyens, en factions et en sectes, chacune se prévalant de tel verset coranique et de tel "hadith", et s'abritant derrière les opinions de ses chefs et les "fatwas" de ses juristes !…
De violents conflits opposent ainsi les citoyens qui s'accusent mutuellement et couramment d'infidélité, d'athéisme et de corruption !...Ces tergiversations politiques ont amené les citoyens, "sages", à se retirer de la vie publique, pour se consacrer à leurs affaires privées !...
Ainsi s'est perdu l'intérêt pour l'action publique, le sens du sacrifice pour la collectivité, l'esprit d'initiative et de solidarité. Chacun s'est renfermé sur ses intérêts particuliers, sur sa famille et son entourage, d'où l'égoïsme, la lâcheté, la corruption, la délation, la flatterie, l'opportunisme, et surtout l'absence de tout projet, de toute vision d'avenir pour la société !…
Nous soufrons tous, d’un véritable DÉCHIREMENT DE LA PERSONNALITÉ entre "le dire et le faire", "l'être et le paraître", ce qui est tenu secret et ce qui se dit en public !…
Ainsi, dans notre société, et même en dehors de nos frontières, nous continuons à souffrir, tous sans exception, d’une sorte de SCHIZOPHRÉNIE COLLECTIVE...hélas sans remèdes !...
À suivre.