Quatre policiers d’une brigade de quartier jugés pour violences

Drianke

اللهم إفتح لنا أبواب الخير وأرزقنا من حيت لا نحتسب
Contributeur
Ces agents sont poursuivis pour des violences sur deux jeunes du 12e arrondissement de Paris, dans un dossier initialement plus large.

L’enquête a révélé par ailleurs un « dysfonctionnement grave »dans les procédures de vérification des identités conduites dans ce commissariat.

Un procès de violences policières s’ouvre mercredi 21 février à Paris : quatre policiers d’une brigade de soutien des quartiers (BSQ) du 12e arrondissement sont poursuivis à la suite de plaintes de deux jeunes, une fille mineure et un jeune majeur, qui dénoncent des violences, certificat médical à l’appui.

À l’origine, le dossier était beaucoup plus large, avec 18 plaignants contre onze policiers, pour une quarantaine de faits parfois beaucoup plus graves, notamment d’agressions sexuelles. Des plaintes qui ont été classées sans suite.

L’enquête a néanmoins conduit le parquet à constater un « grave dysfonctionnement » dans les vérifications d’identité menées dans ce commissariat et à repréciser avec fermeté les obligations légales des policiers.

Des dérives « symptomatiques »

Outre les violences alléguées, allant du coup de poing au coup de matraque en passant par l’usage de gaz lacrymogène à bout portant, ce procès sera ainsi l’occasion pour les plaignants de révéler la manière dont une brigade peut, dans certains quartiers, développer des pratiques d’intervention dysfonctionnantes : violences, humiliations, insultes…

« C’est tout à fait symptomatique de l’action des policiers qui utilisent le package 'contrôle, fouille, palpation' de façon illégale, pour faire du harcèlement discriminatoire », dénonce l’avocat des plaignants, Slim Ben Achour.

Des vidéos de la police, jointes à la procédure et révélées par Le Monde et Mediapart, ont montré récemment les rapports tendus des agents de cette BSQ avec les adolescents du quartier.

Des faits contestés

En face, la défense contestera toute violence, voyant dans ce dossier une « bande de jeunes délinquants plutôt agressifs et provocateurs, qui terrorisent un quartier » et des policiers « patients et plutôt cool », explique leur avocat, Maître Jérôme Andréi. La plupart de ces jeunes sont en effet « défavorablement connus des services de police », insiste-t-il.

« Certains jeunes sont connus pour outrage mais on sait bien que le contrôle d’identité engendre ce genre d’infractions », réagit Slim Ben Achour, dénonçant un « schéma » d’action des policiers qui aboutit à des agressions « au moins verbales ». L’avocat est engagé de longue date dans la lutte contre les contrôles au faciès, pour lesquels il avait fait condamner l’État en 2016.

lacroix
 

Hibou57

Comme-même (tm)
VIB
[…]

« Certains jeunes sont connus pour outrage mais on sait bien que le contrôle d’identité engendre ce genre d’infractions », réagit Slim Ben Achour, dénonçant un « schéma » d’action des policiers qui aboutit à des agressions « au moins verbales ». L’avocat est engagé de longue date dans la lutte contre les contrôles au faciès, pour lesquels il avait fait condamner l’État en 2016.

lacroix
C’est comme dans les prisons, les mauvaises conditions d’incarcération, rendent les barjots encore plus barjots.
 

nordia

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Ces agents sont poursuivis pour des violences sur deux jeunes du 12e arrondissement de Paris, dans un dossier initialement plus large.

L’enquête a révélé par ailleurs un « dysfonctionnement grave »dans les procédures de vérification des identités conduites dans ce commissariat.

Un procès de violences policières s’ouvre mercredi 21 février à Paris : quatre policiers d’une brigade de soutien des quartiers (BSQ) du 12e arrondissement sont poursuivis à la suite de plaintes de deux jeunes, une fille mineure et un jeune majeur, qui dénoncent des violences, certificat médical à l’appui.

À l’origine, le dossier était beaucoup plus large, avec 18 plaignants contre onze policiers, pour une quarantaine de faits parfois beaucoup plus graves, notamment d’agressions sexuelles. Des plaintes qui ont été classées sans suite.

L’enquête a néanmoins conduit le parquet à constater un « grave dysfonctionnement » dans les vérifications d’identité menées dans ce commissariat et à repréciser avec fermeté les obligations légales des policiers.

Des dérives « symptomatiques »

Outre les violences alléguées, allant du coup de poing au coup de matraque en passant par l’usage de gaz lacrymogène à bout portant, ce procès sera ainsi l’occasion pour les plaignants de révéler la manière dont une brigade peut, dans certains quartiers, développer des pratiques d’intervention dysfonctionnantes : violences, humiliations, insultes…

« C’est tout à fait symptomatique de l’action des policiers qui utilisent le package 'contrôle, fouille, palpation' de façon illégale, pour faire du harcèlement discriminatoire », dénonce l’avocat des plaignants, Slim Ben Achour.

Des vidéos de la police, jointes à la procédure et révélées par Le Monde et Mediapart, ont montré récemment les rapports tendus des agents de cette BSQ avec les adolescents du quartier.

Des faits contestés

En face, la défense contestera toute violence, voyant dans ce dossier une « bande de jeunes délinquants plutôt agressifs et provocateurs, qui terrorisent un quartier » et des policiers « patients et plutôt cool », explique leur avocat, Maître Jérôme Andréi. La plupart de ces jeunes sont en effet « défavorablement connus des services de police », insiste-t-il.

« Certains jeunes sont connus pour outrage mais on sait bien que le contrôle d’identité engendre ce genre d’infractions », réagit Slim Ben Achour, dénonçant un « schéma » d’action des policiers qui aboutit à des agressions « au moins verbales ». L’avocat est engagé de longue date dans la lutte contre les contrôles au faciès, pour lesquels il avait fait condamner l’État en 2016.

lacroix

C'est l'avocat qui parle et qui défend ces clients...... certains des voyous méritent se genre de traitements
 
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