Menu
Accueil
Forums
Nouveaux messages
En ce moment
Nouveaux messages
Nouveaux messages de profil
Connexion
S'inscrire
Quoi de neuf
Nouveaux messages
Menu
Connexion
S'inscrire
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Quatrième jour de manifestations en Égypte contre le président Sissi
JavaScript est désactivé. Pour une meilleure expérience, veuillez activer JavaScript dans votre navigateur avant de continuer.
Vous utilisez un navigateur obsolète. Il se peut que ce site ou d'autres sites Web ne s'affichent pas correctement.
Vous devez le mettre à jour ou utiliser un
navigateur alternatif
.
Répondre à la discussion
Message
[QUOTE="compteblad, post: 16935107, member: 167672"] revenons a nos moutons :D [SIZE=6][B]Vague de manifestations anti-gouvernementales dans toute l‘Égypte[/B][/SIZE] [B]Par Jean Shaoul 30 septembre 2020[/B] Des travailleurs sont descendus dans les rues de villes et de villages de toute l'Égypte pour des rassemblements antigouvernementaux, défiant l'interdiction de manifester. Ils protestent contre la corruption du gouvernement et l'augmentation du prix des denrées alimentaires et des produits de base, ainsi que contre la démolition de maisons construites sans permis gouvernemental ou sur des terres cultivables. Ces rassemblements se poursuivent depuis le 20 septembre, date anniversaire du mouvement de protestation de l'année dernière qui a conduit à 3 000 arrestations par les forces de sécurité. La revendication centrale est que le brutal dictateur égyptien, le président Abdel Fattah al-Sissi, qui a évincé le président élu Mohamed Morsi lors d'un coup d'État militaire en 2013, démissionne. Les manifestations ont été appelées par Mohamed Ali, un entrepreneur en bâtiment vivant en Espagne, qui a publié des témoignages vidéo sur la corruption de hauts responsables, notamment al-Sissi, suscitant la colère des autorités égyptiennes qui demandent maintenant son extradition pour fraude fiscale et blanchiment d'argent. [IMG]https://www.wsws.org/asset/28d3c7de-d42f-4408-aba5-bedbf6a21b5C/image.jpg?rendition=image480[/IMG]La police égyptienne a battu un manifestant (Twitter). La police a fait de gros préparatifs avant le 20 septembre pour prévenir les manifestations. Des voitures de patrouille ont parcouru les rues du centre-ville du Caire, en particulier la place Tahrir, le lieu des manifestations de masse de 2011 qui ont fait tomber le dictateur de longue date, soutenu par les États-Unis, Hosni Moubarak. La police a été déployée dans et autour des bâtiments clés, et les forces de sécurité ont arrêté et fouillé les passants, contrôlant les identités. Selon [I]Al-Arabi al-Jadeed [/I], plus de 1 000 jeunes hommes et femmes ont été arrêtés devant des stations de métro et dans les rues entourant la place Tahrir à l'approche des manifestations. Al-Sissi a supervisé un programme de «réforme» dicté par le Fonds monétaire international (FMI) comprenant la réduction des subventions, l'augmentation des prix du carburant, la réduction des budgets de la santé et de l'éducation et le licenciement de fonctionnaires. Si ces mesures ont ramené le déficit budgétaire de 12,5 pour cent en 2016 à 6,7 pour cent en 2019, elles ont ruiné une grande partie de la classe moyenne égyptienne et entraîné une hausse vertigineuse du taux de pauvreté. Le mois dernier, le gouvernement a commencé à démolir des maisons construites sans permis. Cela pourrait impacter énormément de monde, en particulier dans l'agglomération du Caire où vivent 20 millions de personnes manquant désespérément de logements sociaux abordables. Les habitants pourraient éviter la démolition et l'expulsion en payant une lourde amende, ce qui a éveillé le soupçon qu'il s'agirait là d'une pure et simple collecte de fonds. La colère a été telle il y a trois semaines, que le gouvernement fut contraint de réduire les amendes pour les propriétaires et entrepreneurs qui enfreignaient les règles sur les permis de construction. La pénurie de logements est devenue d'autant plus une question brûlante qu’al-Sissi poursuit ses projets de construction faramineux, tels que l'expansion du canal de Suez et le nouveau capital administratif de 58 milliards de dollars qui profitera aux entreprises de construction militaire et à l'élite financière, et qui sont devenus des projets à coût exorbitant en pleine pandémie. Le nouveau siège du gouvernement en cours de construction dans le désert à 70 km de Caire a déjà coûté plus de 35 milliards de dollars et fournira des maisons de luxe à 5 millions de personnes aisées pour seulement 100 000 logements «abordables». [/QUOTE]
Insérer les messages sélectionnés…
Vérification
Répondre
Forums
Catégorie Principale
Actualités internationales
Quatrième jour de manifestations en Égypte contre le président Sissi
Haut