Les privilèges n'ont pas dispâru .
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Ils sont huit à quitter le gouvernement Borne après le remaniement annoncé jeudi 20 juillet. Certains ont déjà commencé à préparer l'après, comme l'ex-secrétaire d'Etat à l'Economie sociale et solidaire et à la Vie associative, Marlène Schiappa, qui se verrait bien rejoindre le groupe Publicis, selon Le Monde. Avant elle, de nombreux ministres sortants d'un gouvernement d'Emmanuel Macron ont décroché d'importants postes dans le privé, quand d'autres ont été nommés dans la haute fonction publique.
>> Remaniement du gouvernement d'Elisabeth Borne : suivez notre direct
Si les ministres sortants n'ont pas droit au chômage, ils peuvent toucher une indemnité durant trois mois s'ils se retrouvent sans activité. Dans les faits, rares sont ceux qui ont des difficultés à retrouver un travail après avoir ajouté un portefeuille ministériel à leur CV.
L'ancienne porte-parole du gouvernement Philippe II Sibeth Ndiaye est quant à elle devenue secrétaire générale du groupe Adecco, spécialisé dans l'intérim. Après avoir été secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson est retournée dans le privé comme directrice développement durable dans le groupe hôtelier Accor. Quant à Elisabeth Moreno, ex-ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes, elle a rejoint au printemps le Conseil pour la diversité de Sanofi, un poste rémunéré, selon un porte-parole du groupe pharmaceutique cité par l'AFP.
Le passage du gouvernement au monde des entreprises est rarement bloqué, mais Cédric O en a fait les frais. En juin 2023, le Conseil d'Etat a confirmé l'interdiction pour l'ex-secrétaire d'Etat au Numérique de devenir administrateur du groupe informatique Atos, afin d'éviter tout conflit d'intérêts, confirmant l'avis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).
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Ils sont huit à quitter le gouvernement Borne après le remaniement annoncé jeudi 20 juillet. Certains ont déjà commencé à préparer l'après, comme l'ex-secrétaire d'Etat à l'Economie sociale et solidaire et à la Vie associative, Marlène Schiappa, qui se verrait bien rejoindre le groupe Publicis, selon Le Monde. Avant elle, de nombreux ministres sortants d'un gouvernement d'Emmanuel Macron ont décroché d'importants postes dans le privé, quand d'autres ont été nommés dans la haute fonction publique.
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Si les ministres sortants n'ont pas droit au chômage, ils peuvent toucher une indemnité durant trois mois s'ils se retrouvent sans activité. Dans les faits, rares sont ceux qui ont des difficultés à retrouver un travail après avoir ajouté un portefeuille ministériel à leur CV.
Ceux qui sont (re)partis dans le privé
C'est une piste d'atterrissage récurrente pour les anciens membres de gouvernement sous Emmanuel Macron. Beaucoup de macronistes de la première heure venaient du monde de l'entreprise et y sont retournés. Julien Denormandie avait créé une start-up avant d'être nommé au gouvernement Philippe en juin 2017. Après avoir géré les portefeuilles de la Ville et de l'Agriculture, il a été embauché comme chief impact officer dans un cabinet conseillant les entreprises pour réduire leur empreinte carbone, trois mois après avoir quitté la rue de Varenne. L'ex-secrétaire d'Etat au Numérique Mounir Mahjoubi a quant à lui lancé une plateforme de vente de biens d'occasion.L'ancienne porte-parole du gouvernement Philippe II Sibeth Ndiaye est quant à elle devenue secrétaire générale du groupe Adecco, spécialisé dans l'intérim. Après avoir été secrétaire d'Etat à la Transition écologique, Brune Poirson est retournée dans le privé comme directrice développement durable dans le groupe hôtelier Accor. Quant à Elisabeth Moreno, ex-ministre déléguée à l'Egalité femmes-hommes, elle a rejoint au printemps le Conseil pour la diversité de Sanofi, un poste rémunéré, selon un porte-parole du groupe pharmaceutique cité par l'AFP.
Le passage du gouvernement au monde des entreprises est rarement bloqué, mais Cédric O en a fait les frais. En juin 2023, le Conseil d'Etat a confirmé l'interdiction pour l'ex-secrétaire d'Etat au Numérique de devenir administrateur du groupe informatique Atos, afin d'éviter tout conflit d'intérêts, confirmant l'avis de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP).