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Que veut dire vivre sa vie? Être sois ? Lâcher prise?
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[QUOTE="saturnales, post: 17117364, member: 229142"] Pour reprendre la petite cosmologie freudienne (qui est bien pratique) Il y a le "moi" il y a le "ca" et il y a le "sur-moi" [ATTACH type="full" alt="définition-explication-simpe-et-schéma-de-la-seconde-topique-freudienne-alice-petiteau-psychol...jpg"]276835[/ATTACH] Le "moi", c'est celui qui arbitre le "ca" c'est la partie apétive (apétance) de ton être, l'instinct le plus profond : les instincts de prédation, de reproduction, de destruction (pulsion de mort), de fusion. Ces instincts se font en "ca" concurrence, c'est comme un magma. Le "ca" ne connait ni temps ni altérité. pour "ca" tout est immédiat, immanant , et tout est événement (cela "arrive" t'appartient a toi et toi seul) Le "sur-moi" c'est ce qui me précède. (au sens, ce qui apparaît toujours comme supérieur à moi) Le sur-moi apparaît avec le langage, qui structure le "moi". C'est autant la morale, notion de bien ou mal, que la notion de temps, de conséquence. Le sur-moi aussi, comme le "ca" est complexe, c'est aussi un magma. Je ne parle pas du tout ici d'inconscience ici, on est a un niveau au dessus (il faut lire Freud pour ca, mais le ca est tout aussi inconscient que le sur-moi) Voila pour les petites définitions. Mais pour répondre à ton commentaire, un Homme sans "ca", ou au moins un homme dont le sur-moi est si oppressant que le "ca" est opprimé, c'est ce que connaissait Freud de son vivant dans l'empire austro-hongrois, ou ce que connait aujourd'hui un salafiste : il est sclérosé. Sa pulsion de mort devient telle qu'il doit pour y faire face "lâcher la bride" de façon compulsive. Tu trouves de tels exemples en la personne de Kierkegaard par exemple, Mais un homme sans sur-moi est tout aussi dangereux : il est comme un enfant (que Freud appellait "pervers polymorphe"). Le sur-moi étant nécéssaire pour toute organisation parce qu'il est le ciment de la perception d'altérité. Dans la cosmologie freudienne, par exemple, c'est le "pervers narcissique" qui est très exactement une personne en déficit de sur-moi : il est tout, veut tout sans contrainte, rêve secrètement de ne plus être au prix de vouloir être tout. Tout est question d'équilibre Mais le mal de la modernité, c'est précisément la lente disparition du sur-moi. Dans l'Europe d'aujourd'hui la déconstruction des mythes fondateurs est telle que le Logos, déficient, n'opère plus. Le développement personnel pousse en ce sens, car il n'offre aucun mythe. Dans chaque société tu trouves de part et d'autres des puissances, ainsi l'équilibre est maintenu (par exemple le Confucianisme agit comme un andidote au Boudhisme en extrême orient) . Mais en europe, la perception du monde est déséquilibrée. La conséquence c'est la disparition de la civilisation européenne et la disparition du sentiment d'absurde (gage que tu es encore a peu pres sain d'esprit). Après, faut pas non plus en faire un drame : le déséquilibre, c'est un peu l'état idéal qu'on ne connaît jamais. Et encore, pour reprendre Freud, la névrose c'est la normalité de nos psychés. [/QUOTE]
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