Du coup, la "Belle Province" n'hésite pas à aller draguer directement à l'étranger. L'agence Québec International et l'ambassade du Canada en France figurent ainsi en bonne place des exposants du Forum Expat, qui se tient à Paris à partir du mardi 4 juin. Suivront les Journées Québec, opération de recrutement intensif, organisées par le ministère québécois de l'immigration, les 8 et 9 juin à Paris, puis le 11 à Bruxelles. En novembre, le Canada organisera, à Paris et Bruxelles, Destination Canada, avec toutes les provinces et territoires. Déjà, "en 2012, à Paris, Bruxelles et Tunis, plus de 20 000 candidats y ont participé", souligne Rénald Gilbert, responsable immigration à l'ambassade du Canada à Paris.
SECTEURS PRIORITAIRES
Au Québec, Français et Belges sont particulièrement courtisés pour venir étudier, travailler, immigrer. Pour une raison linguistique évidente. Les jeunes Français, aux prises avec un chômage de 25 % chez eux, y trouvent leur eldorado pour un premier emploi, avant parfois d'immigrer pour de bon. Mais à condition cependant d'être bien formés ou qualifiés !
Car le Canada n'ouvre pas ses portes à n'importe qui. Le ministère québécois de l'emploi évalue à 695 000 les postes à pourvoir dans la province d'ici à 2016. Une procédure simplifiée pour un permis de travail temporaire d'un à trois ans a été instituée pour 44 professions prioritaires : ingénieur, informaticien, analyste financier, machiniste, soudeur...
Marie-Thérèse Chicha, professeur à l'Ecole de relations industrielles de l'université de Montréal, invite cependant à la prudence. Les travailleurs temporaires sont, estime-t-elle, "des marchandises jetables, auxquelles on fait miroiter les avantages à venir au Québec, mais qui peuvent s'évaporer du jour au lendemain. Quand l'entreprise qui a recruté un ingénieur français ferme ses portes ou réduit ses effectifs, il se retrouve sans emploi ni assurance chômage".
Source : Lemonde.fr
SECTEURS PRIORITAIRES
Au Québec, Français et Belges sont particulièrement courtisés pour venir étudier, travailler, immigrer. Pour une raison linguistique évidente. Les jeunes Français, aux prises avec un chômage de 25 % chez eux, y trouvent leur eldorado pour un premier emploi, avant parfois d'immigrer pour de bon. Mais à condition cependant d'être bien formés ou qualifiés !
Car le Canada n'ouvre pas ses portes à n'importe qui. Le ministère québécois de l'emploi évalue à 695 000 les postes à pourvoir dans la province d'ici à 2016. Une procédure simplifiée pour un permis de travail temporaire d'un à trois ans a été instituée pour 44 professions prioritaires : ingénieur, informaticien, analyste financier, machiniste, soudeur...
Marie-Thérèse Chicha, professeur à l'Ecole de relations industrielles de l'université de Montréal, invite cependant à la prudence. Les travailleurs temporaires sont, estime-t-elle, "des marchandises jetables, auxquelles on fait miroiter les avantages à venir au Québec, mais qui peuvent s'évaporer du jour au lendemain. Quand l'entreprise qui a recruté un ingénieur français ferme ses portes ou réduit ses effectifs, il se retrouve sans emploi ni assurance chômage".
Source : Lemonde.fr