Dans l'industrie aéronautique, «la recherche constante de niches de compétitivité est devenue une condition de survie.
Cette quête a initié un mouvement de d'internationalisation des entreprises opérant dans le secteur vers des pays à bas coûts de main d'oeuvre.
«Le Maroc est en phase de devenir précurseur dans ce sens pour se positionner dans cette nouvelle reconfiguration et attirer les investissements de cette relocalisation en cours.
Le choix du Maroc est favorisé par la proximité géographique et culturelle, mais aussi, par une main-d'oeuvre qualifiée et moins chère.
Parmi les opportunités en faveur du Maroc et non des moindres : un mouvement de reconfiguration de la chaîne de valeur globale du secteur de l'Aéronautique, une spécialisation et une accélération du développement de la filière porté à la fois par les grands donneurs d'ordre du secteur (Safran, EADS, Boeing) et un noyau de base d'activités de maintenance avions et moteurs (SNECMA et Royal Air Maroc).
Le secteur connaît aussi une focalisation sur les activités de sous-traitance de niveaux supérieurs (2 et 3) qui portent un fort potentiel de développement.
A terme, l'objectif est d'élargir les filières avec une montée en gamme qui visent essentiellement :
la sous-traitance et l'industrialisation par une migration vers les niveaux 2 et 3 ;
les services pour avions, moteurs et équipements axés essentiellement sur la maintenance aéronautique ;
les modifications et transformation avions par la customisation de cabines avions privés haut de gamme
A l'horizon 2015, le secteur aéronautique marocain devrait créer 12000 emplois pour un chiffre d'affaire additionnel de 4 Milliards de Dirhams.