Quelle valeur ajoutée apporte le sarcasme religieux aux lecteurs d’un média ?

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Mercredi dernier, le journal satirique Charlie Hebdo a reproduit des caricatures du Prophète Mohammed… Cela nous conduit à dire, et à redire, que la liberté d’expression est un droit fondamental et inaliénable pour tout individu ou organe de presse, mais à la condition toutefois que ce droit à s’exprimer se fasse dans le respect de centaines de millions de musulmans de par le monde.

On sait qu’en Occident, la relation des gens avec la religion est devenue plus ou moins « light », et cela revient à plusieurs considérations politiques et historiques ; les sociétés occidentales ont basculé dans le consumérisme et le matérialisme, fort éloignés de la foi et de la spiritualité, contrairement aux pays musulmans où la religion et la symbolique religieuse tiennent encore une place importante dans la cité, et dans les cœurs des populations. Aussi, porter atteinte à l’un de ces symboles, de quelque manière que ce soit, et surtout sarcastique, ébranle et malmène des centaines de millions de personnes.

Mais osons, posons ces questions : Quel bénéfice peut tirer un organe de presse en offensant les personnages sacrés de l’islam ? Quelle valeur ajoutée apporterait cet organe à ses lecteurs en versant dans la provocation d’un milliard et demi de musulmans ?

Il est donc devenu urgent et nécessaire que les élites et les intellectuels ouvrent un débat serein et sérieux autour de cette question, dans l’espoir que le dialogue et l’échange soient un moyen de bâtir des relations humaines où l’offense gratuite et inutile n’aurait plus sa place.

Al Massae (édito)

http://www.panorapost.com/quelle-va...le-sarcasme-religieux-aux-lecteurs-dun-media/
 
Quelle valeur ajoutée apporte le sarcasme religieux aux lecteurs d’un média ?
Sûrement que ça dépend pour qui.

Mercredi dernier, le journal satirique Charlie Hebdo a reproduit des caricatures du Prophète Mohammed… […]
C’est toujours là que ça coince, sur cette incompréhension (volontaire ou pas, selon les gens) : ce ne sont pas des caricatures du Prophète, ce sont des caricatures de l’interprétation déformée de ses messages par opportunisme par les intégristes, une caricature de l’image qu’en font les intégristes eux‑mêmes.

C’est une représentation de ce qui lui est mis sur le dos, selon certains points de vue.

Quand des gens font n’importe quoi au nom du Prophète et font parler d’eux, les caricatures le dénoncent avec des images dessinées qui parlent plus que des mots.

Mais osons, posons ces questions : Quel bénéfice peut tirer un organe de presse en offensant les personnages sacrés de l’islam ? Quelle valeur ajoutée apporterait cet organe à ses lecteurs en versant dans la provocation d’un milliard et demi de musulmans ?
L’expression de l’objection, l’expression du refus.
 
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