Les arabes d'aujourd'hui ont oublié les problèmes intellectuels de leurs ancêtres, rares sont les intellectuels qui réactivent les anciennes questions théologiques décisives et qui sont tombées dans l'oubli mais sont cruciales pour sauver la pensée arabe ankylosée. L’intellectuel arabe s'il ne peut pas poser les vraies questions qui dérangent ne mérite le qualificatif intellectuel, il mérite plutôt le nom de démagogue, utopiste, mais passons.
On entend souvent ces expressions courantes dans le langage quotidien: Dieu dit, Dieu nous dit, Dieu veut,..etc. La question qui se pose est celle-ci : à quoi il pense au juste celui qui prononce le nom de Dieu ? à quoi pense-t- on quand on dit: Dieu ? Voilà une question des plus banales et des plus sérieuses et qui est tombée dans l'oubli, dans l'impensable pour la pensée arabe. Le concept de Dieu est des plus obscurs, des plus abstraits et des plus absurdes pour la raison humaine, comment définir Dieu dés lors que l'on définit comme étant l’être qui échappe à toute définition?! Est-il vrai que face à Dieu on ne peut que rester silencieux, certains prétendent : le mieux, le plus prudent et le plus sage c'est de dire : Dieu et de s’arrêter. Mais alors si l'on veut construire une morale un droit qui se veulent divins, faut se prononcer sur Dieu d'abord. Il serait nécessaire de savoir si Dieu est juste c'est à dire ne peut faire que le bien? de savoir si l'homme est libre et donc responsable ou bien tout est écrit d'avance et que la volonté humaine est déterminée par la volonté divine ? Arrêtons-nous un peu sur ce dernier point. C'est la fameuse question épineuse relative au destin et à la prédestination. Les Qadarites ont vite deviné les conséquences terribles d'une telle affirmation, à savoir: que Dieu a prédéterminé les actions humaines, et que tout est consigné par écrit, que nul ne pourrait sortir du plan préalablement conçu par Dieu depuis l'éternité, en termes plus modernes, nous sommes des automates de Dieu. La tradition raconte que des califes ommeyades se sont servi de la prédestination pour légitimer leur pouvoir et leurs actes qui ont suscité l'opprobre du peuple, les qadarites ont senti que l'adoption de ce dogme au niveau politique signifie la sacralisation du pouvoir en place et qu'ainsi on pourrait de la sorte justifier les crimes les plus odieux du pouvoir au nom de la prédestination divine.
D'autre part si l'on nie la prédestination et qu'on affirme la liberté humaine, que seraient ces entités libres indépendantes de Dieu ?! Si je pose Dieu devant l'homme, l'homme ne fait pas le poids, c'est pourquoi Sartre déclarait que : Si Dieu existe, je ne suis pas libre.
On entend souvent ces expressions courantes dans le langage quotidien: Dieu dit, Dieu nous dit, Dieu veut,..etc. La question qui se pose est celle-ci : à quoi il pense au juste celui qui prononce le nom de Dieu ? à quoi pense-t- on quand on dit: Dieu ? Voilà une question des plus banales et des plus sérieuses et qui est tombée dans l'oubli, dans l'impensable pour la pensée arabe. Le concept de Dieu est des plus obscurs, des plus abstraits et des plus absurdes pour la raison humaine, comment définir Dieu dés lors que l'on définit comme étant l’être qui échappe à toute définition?! Est-il vrai que face à Dieu on ne peut que rester silencieux, certains prétendent : le mieux, le plus prudent et le plus sage c'est de dire : Dieu et de s’arrêter. Mais alors si l'on veut construire une morale un droit qui se veulent divins, faut se prononcer sur Dieu d'abord. Il serait nécessaire de savoir si Dieu est juste c'est à dire ne peut faire que le bien? de savoir si l'homme est libre et donc responsable ou bien tout est écrit d'avance et que la volonté humaine est déterminée par la volonté divine ? Arrêtons-nous un peu sur ce dernier point. C'est la fameuse question épineuse relative au destin et à la prédestination. Les Qadarites ont vite deviné les conséquences terribles d'une telle affirmation, à savoir: que Dieu a prédéterminé les actions humaines, et que tout est consigné par écrit, que nul ne pourrait sortir du plan préalablement conçu par Dieu depuis l'éternité, en termes plus modernes, nous sommes des automates de Dieu. La tradition raconte que des califes ommeyades se sont servi de la prédestination pour légitimer leur pouvoir et leurs actes qui ont suscité l'opprobre du peuple, les qadarites ont senti que l'adoption de ce dogme au niveau politique signifie la sacralisation du pouvoir en place et qu'ainsi on pourrait de la sorte justifier les crimes les plus odieux du pouvoir au nom de la prédestination divine.
D'autre part si l'on nie la prédestination et qu'on affirme la liberté humaine, que seraient ces entités libres indépendantes de Dieu ?! Si je pose Dieu devant l'homme, l'homme ne fait pas le poids, c'est pourquoi Sartre déclarait que : Si Dieu existe, je ne suis pas libre.