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[QUOTE="ahuntsic, post: 10716919, member: 90578"] Bon, parlons un peu réalité et contexte Québécois par pour critiquer ni pour débattre simplement pour comprendre les obstacles et mieux les franchir parce que la réponse est oui ils sont franchissables si on sait comment : Les métiers techniques et professionnels sont tous régis au Québec par des syndicats et ordres professionnels très puissants qui ont pour mission de protéger le citoyen mais ils déterminent aussi les conditions d’accès au métier. Ce sont ces conditions officielles, non officielles et conventionnelles (écrites nulle part) que les nouveaux arrivants et les immigrants en général devront faire attention, les analyser et surtout les comprendre. Au Québec on est champion du monde dans les expressions ingénieuses qui font marier l’eau et le feu, le bien et le mal pour une utilisation politique qui rend la position politique officielle à la fois noire et blanche, pour et contre, objective et subjective. Exemples : révolution tranquille, accommodements raisonnables et discrimination positive (moi je crois qu’il n’y a rien de positif dans une discrimination mais ça c’est mon avis on s’attardera pas là dessus). Je vous invite à les googler pour en savoir plus mais pour l’instant et pour pas lancer un débat interminable sur ces expressions on va retenir la dernière qui est la discrimination positive. C’est une expression qui est très Québécoise et adoptée au Québec et qui veut dire tout simplement que si j’ai 5% comme taux d’une race X ou utilisons le terme Québécois politiquement correct : une minorité ethnique et visible X alors ce même taux doit se refléter dans l’accessibilité à un métier, profession, technique ou emploi. Si on a admettons X % des arabes au Québec on devrait retrouver presque ce même X% dans les métiers , les professions ainsi de suite. L’inverse est valable si je suis un ordre professionnel, une compagnie ou tout simplement un cégep je peux dire que mon taux des diplômés devrait obéir au principe de la discrimination positive et donc je peux estimer les « Québécois de souche » à 95% par exemple et dire que je dois garder ce même pourcentage dans mes diplômés pour un cégep ou mes employés pour une compagnie ou mes membres pour un ordre professionnel. C’est ce principe qui est appliqué rigoureusement dans la police, dans l’ordre des ingénieurs, le collège des médecins , la construction ainsi de suite. Il va sans dire qu’il peut y avoir des compagnies qui peuvent estimer ce taux à 100% pour les Québécois de souche. Le domaine de l’infirmerie fait exception de ce principe à cause de la retraite anticipée des infirmières il y a plusieurs années ce qui a causé un manque flagrant dans le personnel infirmier. Sur cette question, le protectionnisme et la chose nationale on était mis de côté pour ouvrir les grandes portes de l'infirmerie aux immigrants. Mais encore, je vous invite à titre de curiosité de demander à un ex étudiant en soins infirmiers au cégep son avis sur certains enseignants disons qui n'aiment pas la chose maghrébine :) P.S. Il ne faut pas sauter rapidement aux conclusions, l'inexistence ou le peu d'existence de la communauté maghrébine dans un métier en particulier ne signifie pas forcément une discrimination puisque le non intérêt de cette communauté pour ce métier peut aussi expliquer le phénomène. À suivre ... [/QUOTE]
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