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Date d'inscription: juillet 2008
Homme
Âge: 23
Messages: 12
Pays: France
Interdir les musulmans du pouvoir Turque
Le sort du parti au pouvoir en Turquie entre les mains des juges
LAKP menacé de dissolution
LAKP menacé de dissolutionLa Turquie est menacée de replonger dans une grave crise politique, avec en ligne de mire de probables élections anticipées, si la Cour constitutionnelle décide, dans les jours à venir, dinterdire le parti islamo-conservateur au pouvoir accusé dactivités antilaïques, a rapporté, hier, lAFP.
La Cour doit entamer demain ses délibérations sur laction en justice intentée contre le Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste. La procédure vise aussi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le président Abdullah Gül. M. Erdogan a appelé hier à « lunion et lunité du pays ». « Nous avons fait des erreurs, cest possible. Mais cest devant le peuple quil faut rendre des comptes pour cela », a-t-il dit. Au pouvoir depuis 2002, large vainqueur des législatives de 2007, lAKP sest attiré depuis les foudres des milieux prolaïcs en voulant légaliser le voile islamique dans les universités, sujet hautement sensible dans ce pays majoritairement musulman mais fondé sur une stricte laïcité. La décision des onze magistrats, qui requiert une majorité de sept voix, est attendue dans quelques jours. A partir de demain, les juges se réuniront tous les jours pour délibérer, a annoncé le président de la Cour, Hasim Kiliç. « Je ne sais pas si la décision sera prise dans trois jours, ou bien dix, mais nous travaillerons sans arrêt », a-t-il déclaré. La justice demande la dissolution du parti. Elle demande aussi que 71 de ses dirigeants, dont le Premier ministre et le chef de lEtat, soient interdits dappartenance à un parti politique pendant cinq ans.
« Coup judiciaire »
De lavis général, si lAKP venait à être dissous, hypothèse privilégiée par la plupart des analystes, des législatives anticipées devraient être organisées. Le parti au pouvoir, qui dénonce un « coup judiciaire », a annoncé avoir mis au point des solutions de rechange, dont la possible création dune nouvelle formation pour accueillir plus des 300 députés de lAKP qui deviendraient indépendants en cas de dissolution. Selon les sondages, le parti qui succéderait ainsi à lAKP est sûr de remporter les élections. Et de lavis des juristes, M. Erdogan pourrait retourner au Parlement comme député indépendant. Mais un an après la victoire de lAKP, avec 47% des voix aux législatives de juillet 2007, le gouvernement Erdogan se retrouve affaibli sur la scène politique. La procédure contre lAKP a été lancée en mars dernier, par le procureur de la Cour de cassation, Abdurrahman Yalçinkaya, après la décision du gouvernement de lever linterdiction du port du foulard islamique à luniversité. Lannulation de cette révision, en juin, par la Cour constitutionnelle a été interprétée comme un signe précurseur dune interdiction de lAKP, formation née sur les cendres des partis islamistes dissous pour activités antilaïques. Les tensions sont plus que jamais exacerbées entre les islamo-conservateurs et le camp laïc mené par ladministration judiciaire et universitaire ainsi que par larmée. Un projet de renverser le gouvernement a provoqué larrestation de nombreuses personnalités prolaïques dont dinfluents ex-généraux. La contagion de la crise financière américaine, le pétrole cher et des résultats décevants en matière de croissance et de lutte anti-inflation ont porté un coup supplémentaire à la popularité du gouvernement. LAKP a, en outre, perdu son élan pro-européen, alors que des négociations dadhésion entre Ankara et lUE se sont ouvertes en 2005. Et nombre de commentateurs pensent que même si le parti nest pas interdit, des élections anticipées semblent la meilleure solution.On peiut s'étonner qu'en Allemagne les chrétiens démocrates peuvent être élus et que les partis musulmans devraient être interdit, pourquoi les chrétiens au pouvoir, oui, les musulmans non?
Par Agences
Date d'inscription: juillet 2008
Homme
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Pays: France
Interdir les musulmans du pouvoir Turque
Le sort du parti au pouvoir en Turquie entre les mains des juges
LAKP menacé de dissolution
LAKP menacé de dissolutionLa Turquie est menacée de replonger dans une grave crise politique, avec en ligne de mire de probables élections anticipées, si la Cour constitutionnelle décide, dans les jours à venir, dinterdire le parti islamo-conservateur au pouvoir accusé dactivités antilaïques, a rapporté, hier, lAFP.
La Cour doit entamer demain ses délibérations sur laction en justice intentée contre le Parti de la justice et du développement (AKP), issu de la mouvance islamiste. La procédure vise aussi le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan et le président Abdullah Gül. M. Erdogan a appelé hier à « lunion et lunité du pays ». « Nous avons fait des erreurs, cest possible. Mais cest devant le peuple quil faut rendre des comptes pour cela », a-t-il dit. Au pouvoir depuis 2002, large vainqueur des législatives de 2007, lAKP sest attiré depuis les foudres des milieux prolaïcs en voulant légaliser le voile islamique dans les universités, sujet hautement sensible dans ce pays majoritairement musulman mais fondé sur une stricte laïcité. La décision des onze magistrats, qui requiert une majorité de sept voix, est attendue dans quelques jours. A partir de demain, les juges se réuniront tous les jours pour délibérer, a annoncé le président de la Cour, Hasim Kiliç. « Je ne sais pas si la décision sera prise dans trois jours, ou bien dix, mais nous travaillerons sans arrêt », a-t-il déclaré. La justice demande la dissolution du parti. Elle demande aussi que 71 de ses dirigeants, dont le Premier ministre et le chef de lEtat, soient interdits dappartenance à un parti politique pendant cinq ans.
« Coup judiciaire »
De lavis général, si lAKP venait à être dissous, hypothèse privilégiée par la plupart des analystes, des législatives anticipées devraient être organisées. Le parti au pouvoir, qui dénonce un « coup judiciaire », a annoncé avoir mis au point des solutions de rechange, dont la possible création dune nouvelle formation pour accueillir plus des 300 députés de lAKP qui deviendraient indépendants en cas de dissolution. Selon les sondages, le parti qui succéderait ainsi à lAKP est sûr de remporter les élections. Et de lavis des juristes, M. Erdogan pourrait retourner au Parlement comme député indépendant. Mais un an après la victoire de lAKP, avec 47% des voix aux législatives de juillet 2007, le gouvernement Erdogan se retrouve affaibli sur la scène politique. La procédure contre lAKP a été lancée en mars dernier, par le procureur de la Cour de cassation, Abdurrahman Yalçinkaya, après la décision du gouvernement de lever linterdiction du port du foulard islamique à luniversité. Lannulation de cette révision, en juin, par la Cour constitutionnelle a été interprétée comme un signe précurseur dune interdiction de lAKP, formation née sur les cendres des partis islamistes dissous pour activités antilaïques. Les tensions sont plus que jamais exacerbées entre les islamo-conservateurs et le camp laïc mené par ladministration judiciaire et universitaire ainsi que par larmée. Un projet de renverser le gouvernement a provoqué larrestation de nombreuses personnalités prolaïques dont dinfluents ex-généraux. La contagion de la crise financière américaine, le pétrole cher et des résultats décevants en matière de croissance et de lutte anti-inflation ont porté un coup supplémentaire à la popularité du gouvernement. LAKP a, en outre, perdu son élan pro-européen, alors que des négociations dadhésion entre Ankara et lUE se sont ouvertes en 2005. Et nombre de commentateurs pensent que même si le parti nest pas interdit, des élections anticipées semblent la meilleure solution.On peiut s'étonner qu'en Allemagne les chrétiens démocrates peuvent être élus et que les partis musulmans devraient être interdit, pourquoi les chrétiens au pouvoir, oui, les musulmans non?
Par Agences