Rabat: Du street art pour embellir le parc Hassan II

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Les cubes seront le symbole des “facettes multiples que peut prendre l’art dans l’espace public”.

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L'oeuvre de Ghizlane Agzenai dans le cadre de la carte blanche street art, lors de la première édition...


FBL'oeuvre de Ghizlane Agzenai dans le cadre de la carte blanche street art, lors de la première édition de la Biennale à Rabat.
STREET ART - La première édition de la Biennale de Rabat, qui se tient du 24 septembre au 18 décembre, émerveillera les Rbatis avec des oeuvres d’art qui occuperont plusieurs lieux stratégiques de la capitale. L’événement culturel tant attendu a permis à des artistes marocains et un artiste américain de renom d’avoir carte blanche pour enjoliver le tout nouveau parc Hassan II.

La carte blanche “street art” est gérée par Salah Malouli, commissaire du projet, connu notamment pour l’organisation des festivals Sbagha Bagha et Jidar, qui ont habillé respectivement les villes de Rabat et Casablanca de belles toiles. Dans son équipe (rattachée à l’association l’EAC L’Boulevard) majoritairement marocaine, plusieurs styles se croisent, avec Ghizlane Agzenaï, Yassine Balbzioui, Mehdi Zemouri, Iramo Samir et Ed Oner. À leurs côtés, Futura 2000 s’est joint à l’équipe, venu spécialement des États-Unis pour apporter sa patte au projet.

Du 18 au 23 septembre, ces artistes ont peint quatre structures au sein du parc Hassan II. Le résultat de leur labeur est rafraîchissant, dans ce parc où les Rbatis viennent faire leur sport ou juste se prélasser.

Pour la première édition de la Biennale, “ils ont voulu faire un projet autour du street art, pour mettre en valeur cet art qui est de plus en plus populaire au Maroc, surtout à Rabat, et montrer aussi que plusieurs artistes urbains peuvent cohabiter ensemble”, explique au HuffPost Maroc Ghizlane Agzenaï, une des participantes au projet.

Chaque cube est alors occupé par deux artistes. Ainsi, plusieurs possibilités de genres créatifs ont été appliqués, puisque les artistes viennent de milieux différents sous le chapeau du street art: le graffiti, le figuratif, le géométrique et l’abstrait.

Multiples facettes

Pour le commissaire du projet, Salah Malouli, les cubes seront le symbole des “facettes multiples que peut prendre l’art dans l’espace public”, mais aussi “l’échange et la communication” que peuvent avoir deux artistes “sans empiéter l’un sur les plateformes de l’autre”.

Les structures pluridimensionnelles feront partie du paysage naturel du jardin Hassan II, qui les accueillera pendant trois mois. Toutefois, après la fin du projet, ils ont été pensés “pour pouvoir avoir une seconde vie artistique ailleurs”, que ce soit à l’unité ou dans l’ensemble.

Lors de la Biennale de Rabat, placée sous le thème “Un instant avant le monde”, les oeuvres d’art occuperont plusieurs lieux emblématiques de la ville, comme le musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain (MMMVI), le parc Hassan II, le jardin des Oudayas ou encore le siège du Crédit agricole.
 
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