Pour nombre d’entre nous, ramadan est un mois intense et unique spirituellement, car c’est bien sûr le moment le plus propice pour se rapprocher d’Allah. Les ouvertures et les bénédictions n’y ont pas de fin. Le neuvième mois : une renaissance. Or ce n’est pas le seul moment de l’année, il y en a d’autres et le mois de rabi’ al-awwal en est un.
C’est aussi un mois pair ; le troisième de l’année islamique. Il est pour beaucoup le mois de la lumière et de l’amour, le vrai amour. Celui qui est là pour rester, quelles que soient les épreuves et les circonstances. Il y a plusieurs sortes d’amour : les frileux, les peureux, les tièdes, ceux qui sont intenses pour une durée limitée puis disparaissent, ceux qui durent, mais s’essoufflent, ceux qui perdurent malgré les tempêtes, les douloureux, ceux qui demandent beaucoup d’efforts et enfin ceux qui progressent avec le temps et donnent beaucoup de fruits.
Celui-là ne fait pas de mal, au contraire, que du bien et il n’est pas difficile à se concrétiser : qui peut ne pas aimer le Prophète lorsqu’il a appris à le connaître ? L’amour pour notre Prophète est la sève de notre vie. Il nous a tout appris, nous a guidés patiemment vers la lumière. Il exhalait l’amour et la sagesse, le sourire et la douceur. Il ne repoussait pas, ne faisait pas de mal, pardonnait les faux pas avec patience, consolait, parlait le langage unique des hommes, des femmes et des enfants. Il est un père aimant, notre éducateur spirituel, notre racine, notre lien à Allah. C’est un amour que l’on doit entretenir quoi qu’il se passe. Tous ceux qui sont entrés dans cette religion pourront dire que la vie en compagnie du Prophète a une toute autre dimension. Elle devient douce même dans les moments amers. Elle est enfin pourvue d’oxygène et d’un noble but qui est de se rapprocher d’Allah. Nous sommes enfin accrochés au câble de la « vraie » vie. La lumière de l’islam se propage par les efforts de la oumma alhamdoulillah, néanmoins nous avons tout autant besoin de la lumière du Prophète pour vivre l’islam de la plus pure des manières.
Qu’est-ce qu’un mawlid ? Ce sont des vers chantés qui relatent la vie du Prophète souvent accompagnés de tambourins. Le mawlid est une très ancienne pratique. L’Imam as-Suyuti du Caire (quinzième siècle) en avait déjà parlé dans ses ouvrages et avait même rédigé une fatwa en faveur de cette commémoration. La grande poétesse et érudite de la langue arabe ‘Aicha al-Ba’ouniya de Damas (seizième siècle) a écrit des mawalid et de nombreuses éloges en l’honneur de la naissance du Messager de Dieu . Il est aussi intéressant de savoir qu’elle mentionne dans l’un de ses ouvrages (al-Mawrid al-Ahna), que lorsqu’elle était à la Mecque, elle entendit un homme réciter un mawlid un vendredi soir en face du Haram, et elle eut une vision du cher Moustafa juste après. Il y a bien d’autres exemples.
Dans le monde musulman, rabi’ al-awwal est un mois de bonheur et de festivités. À Tarim, il y a des mawalid plusieurs fois par jour, de jour comme de nuit. C’est comme être plongé dans un océan d’amour et de bien-être, il n’y a pas d’autres préoccupations que d’être enveloppé par la lumière du mawlid ! Le Prophète se trouve réellement présent parmi nous, le cœur est soulevé. Nous sommes envahis par une joie et une allégresse particulières, qui n’ont pas leur pareil dans d’autres occasions. En Jordanie, il y a des mawalid tous les jours, dans les centres, les maisons et les mosquées du nord au sud du pays. Il y a aussi des animations pour les enfants. Le centre al-Hawra à ‘Amman organise des visites dans les hôpitaux et le douze ils ont distribué des cadeaux aux nourrissons nés ce jour-là ainsi qu’à leurs mamans. Ils organisent également des activités caritatives en faveur des orphelins, des veuves, des démunis, etc… Cela continue jusqu’à rabi’ ath-thani. En Indonésie, les mawalid ne s’arrêtent pas durant ces deux mois que ce soit en plein-air, dans les écoles ou les centres etc… Ils prennent des dimensions gigantesques !
C’est aussi un mois pair ; le troisième de l’année islamique. Il est pour beaucoup le mois de la lumière et de l’amour, le vrai amour. Celui qui est là pour rester, quelles que soient les épreuves et les circonstances. Il y a plusieurs sortes d’amour : les frileux, les peureux, les tièdes, ceux qui sont intenses pour une durée limitée puis disparaissent, ceux qui durent, mais s’essoufflent, ceux qui perdurent malgré les tempêtes, les douloureux, ceux qui demandent beaucoup d’efforts et enfin ceux qui progressent avec le temps et donnent beaucoup de fruits.
Celui-là ne fait pas de mal, au contraire, que du bien et il n’est pas difficile à se concrétiser : qui peut ne pas aimer le Prophète lorsqu’il a appris à le connaître ? L’amour pour notre Prophète est la sève de notre vie. Il nous a tout appris, nous a guidés patiemment vers la lumière. Il exhalait l’amour et la sagesse, le sourire et la douceur. Il ne repoussait pas, ne faisait pas de mal, pardonnait les faux pas avec patience, consolait, parlait le langage unique des hommes, des femmes et des enfants. Il est un père aimant, notre éducateur spirituel, notre racine, notre lien à Allah. C’est un amour que l’on doit entretenir quoi qu’il se passe. Tous ceux qui sont entrés dans cette religion pourront dire que la vie en compagnie du Prophète a une toute autre dimension. Elle devient douce même dans les moments amers. Elle est enfin pourvue d’oxygène et d’un noble but qui est de se rapprocher d’Allah. Nous sommes enfin accrochés au câble de la « vraie » vie. La lumière de l’islam se propage par les efforts de la oumma alhamdoulillah, néanmoins nous avons tout autant besoin de la lumière du Prophète pour vivre l’islam de la plus pure des manières.
Qu’est-ce qu’un mawlid ? Ce sont des vers chantés qui relatent la vie du Prophète souvent accompagnés de tambourins. Le mawlid est une très ancienne pratique. L’Imam as-Suyuti du Caire (quinzième siècle) en avait déjà parlé dans ses ouvrages et avait même rédigé une fatwa en faveur de cette commémoration. La grande poétesse et érudite de la langue arabe ‘Aicha al-Ba’ouniya de Damas (seizième siècle) a écrit des mawalid et de nombreuses éloges en l’honneur de la naissance du Messager de Dieu . Il est aussi intéressant de savoir qu’elle mentionne dans l’un de ses ouvrages (al-Mawrid al-Ahna), que lorsqu’elle était à la Mecque, elle entendit un homme réciter un mawlid un vendredi soir en face du Haram, et elle eut une vision du cher Moustafa juste après. Il y a bien d’autres exemples.
Dans le monde musulman, rabi’ al-awwal est un mois de bonheur et de festivités. À Tarim, il y a des mawalid plusieurs fois par jour, de jour comme de nuit. C’est comme être plongé dans un océan d’amour et de bien-être, il n’y a pas d’autres préoccupations que d’être enveloppé par la lumière du mawlid ! Le Prophète se trouve réellement présent parmi nous, le cœur est soulevé. Nous sommes envahis par une joie et une allégresse particulières, qui n’ont pas leur pareil dans d’autres occasions. En Jordanie, il y a des mawalid tous les jours, dans les centres, les maisons et les mosquées du nord au sud du pays. Il y a aussi des animations pour les enfants. Le centre al-Hawra à ‘Amman organise des visites dans les hôpitaux et le douze ils ont distribué des cadeaux aux nourrissons nés ce jour-là ainsi qu’à leurs mamans. Ils organisent également des activités caritatives en faveur des orphelins, des veuves, des démunis, etc… Cela continue jusqu’à rabi’ ath-thani. En Indonésie, les mawalid ne s’arrêtent pas durant ces deux mois que ce soit en plein-air, dans les écoles ou les centres etc… Ils prennent des dimensions gigantesques !