Rachida Dati visée par une enquête pour "non-déclaration" de bijoux à la Haute Autorité pour la transparence

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La ministre de la Culture démissionnaire prise dans une nouvelle affaire. Une enquête a été ouverte, visant Rachida Dati, pour "non-déclaration" de bijoux à la Haute Autorité pour la transparence, a fait savoir le parquet de Paris, mardi 16 septembre. Elle a été confiée à la brigade financière et anticorruption (BFAC) de la police judiciaire de la préfecture de police.

Mi-avril, le journal Libération(Nouvelle fenêtre) avait publié une enquête selon laquelle Rachida Dati avait fourni des déclarations de patrimoine erronées, en omettant d'y faire figurer 19 pièces de joaillerie, pour un montant total de 420 000 euros. Le média en ligne Blast a ensuite annoncé que le montant des bijoux non déclarés atteignait en réalité 600 000 euros, un chiffre "farfelu" selon une réponse faite par la défense de Rachida Dati à Blast, citée par le média.

"Je n'ai rien à régulariser"​

"Elle doit régulariser si c'était vrai", avait réagi la porte-parole du gouvernement, Sophie Primas, précisant que l'intéressée allait porter plainte pour diffamation. "Je n'ai rien à régulariser. Je n'ai jamais été prise en défaut sur aucune déclaration. Donc ce n'est pas aujourd'hui que ça va commencer", avait déclaré en mai la ministre sur France Inter. Un signalement de l'élu socialiste et sénateur parisien Rémi Féraud avait ensuite été transmis au parquet de Paris.

Rachida Dati a par ailleurs été renvoyée cet été devant le tribunal correctionnel de Paris dans une autre affaire, au côté de l'ex-patron de Renault-Nissan Carlos Ghosn, pour corruption et trafic d'influence.

francetvinfo
 
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