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Actualités internationales
Racisme : Je suis un esclave des temps modernes
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[QUOTE="Drianke, post: 10422110, member: 174325"] Un Camerounais de 24 ans, en Libye depuis trois mois, a expliqué qu'en tant qu'unique soutien financier de sa famille, il avait été poussé à quitter son pays par le manque d'opportunités professionnelles sur place. Deux semaines après son arrivée en Libye, un groupe dhommes armés vêtus en civil l'ont arrêté pour être entré dans le pays sans visa. Il est incarcéré depuis lors. Il a indiqué quon le force à travailler en détention. Chaque jour, il doit accomplir diverses tâches, notamment décharger des munitions. Un Malien se trouvant au même centre de détention s'est décrit comme un «esclave des temps modernes», forcé à travailler, victime d'insultes à caractère raciste et frappé pour avoir «désobéi» à ses geôliers. Dans dautres centres de détention, des ressortissants étrangers ont expliqué sêtre vu proposer des programmes de travail pour lesquels ils reçoivent une rémunération. Dans dautres cas encore, les détenus sont libérés pour être placés sous la responsabilité dun employeur libyen. Certains disent ne pas être payés ou bien recevoir un salaire inférieur à ce qui leur avait été promis. Un représentant des autorités à Benghazi a reconnu que les centres de détention pour migrants en situation irrégulière étaient devenus un «business». Les centres de détention libyens pour étrangers ne sont toujours pas placés sous le contrôle du gouvernement. Un de ces centres, à Gharyan, est administré par une milice locale. Il accueille plus de 1 000 étrangers venus de pays d'Afrique sub-saharienne, dont le Niger, le Nigeria, le Soudan et le Tchad. La plupart de ces détenus ont été arrêtés à des postes de contrôle non loin, alors quils cheminaient vers Tripoli, la capitale, à une centaine de kilomètres au nord. À Gharyan, des hommes, des femmes et des enfants sont détenus dans des cellules surpeuplées, dans des conditions insalubres. Dans tous les centres de détention où Amnesty International s'est rendue à Tripoli, Ganfouda et Kufra les administrateurs et les gardiens se sont plaints du manque de ressources. Plusieurs ne recevaient pas de salaire et sappuyaient sur le travail de «bénévoles». Droit d'asile non reconnu La Libye ne reconnaît pas le droit dasile, et na toujours pas signé la Convention des Nations unies sur les réfugiés. Cela signifie quen pratique, les demandeurs dasile et réfugiés sont traités comme des migrants en situation irrégulière. Les responsables des centres de détention savent que les ressortissants érythréens et somaliens ne peuvent pas être renvoyés de force dans leur pays dorigine. Il nexiste cependant pas de système de traitement des cas nécessitant une protection internationale. ........ Amnesty Juin 2012 [url]http://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/libye/docs/2012/esclave-des-temps-modernes[/url] [/QUOTE]
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